/ Photo STEPHANE GUIOCHON
C’est ce soir que l’on saura, entre autres, si Yoann Gourcuff ira à l’Euro programmé du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine. Le milieu de terrain lyonnais n’a cessé de faire débat et on ne voit pas pourquoi cela changerait maintenant. Avec parti pris, voici autant de raisons pour le voir et ne pas le voir en Europe de l’Est cet été.
1. Laurent Blanc le connaît bien
Laurent Blanc est le technicien avec lequel Yoann Gourcuff a connu la meilleure période de sa carrière, si l’on excepte sa formation à Rennes. Le sélectionneur était l’entraîneur du Bordeaux champion de France en 2009, le Breton en étant l’indispensable meneur. En provenance du Milan AC où il avait connu, déjà, des soucis d’intégration, Blanc va lui redonner confiance, lui confier les clés du jeu et en faire le meilleur joueur de Ligue 1. Le laps de temps sera court d’ici le début de l’Euro. Mais Blanc apparaît comme le seul capable de ressusciter ce joueur qu’à l’époque on comparait à Zidane.
2. Il y a peu de concurrence à son poste
Marvin Martin a également connu les affres de la comparaison avec le mythique numéro dix. Mais si Gourcuff a peu joué cette saison, on ne peut pas dire que le Sochalien a répété ses prestations de la saison passée. Nasri n’étant pas un vrai meneur, Blanc devra choisir entre les deux s’il veut emmener un joueur de ce profil. Avec la prime à l’expérience pour le Lyonnais ?
3. Il a rarement déçu en bleu
Mis à part le Mondial 2010 – mais qui parmi les acteurs de la tragédie sud-africaine peut échapper à la critique ? – Gourcuff a rarement déçu sous le maillot tricolore. Même, comme depuis deux ans, quand il est moins bien en club. La dernière de ses 28 sélections remonte au 29 mars 2011 face à la Croatie, quatre jours après son 4e but en A face au Luxembourg. Sous le maillot bleu, il semble tenter et oser plus. Est-ce que Blanc fera de même en en faisant l’un de ses appelés surprise cet après-midi ?
Comme tous les entraîneurs, Laurent Blanc est respectueux de l’équilibre et de l’harmonie de son groupe. Il a déjà cédé beaucoup en permettant à Franck Ribéry de jouer là où il le veut, c’est-à-dire à gauche, et Malouda en a fait les frais. Depuis l’Afrique du Sud, on ne ressent pas une parfaite entente entre Ribéry et Gourcuff. Le premier est volontiers exubérant, le second intériorise beaucoup, et ces deux joueurs au talent évident n’ont réussi qu’une fois à bien jouer ensemble. C’était lors d’un Roumanie-France à Constanta le 11 octobre 2008. C’est loin, très loin, et on se souvient qu’en 1998, Jacquet avait choisi d’éliminer Cantona et de donner les clés à Zidane. Au vu de leur saison respective, Ribéry a un franc avantage.
2. Un niveau de jeu très contestable
Il n’a pas retrouvé son niveau assez flamboyant au demeurant de Bordeaux. A y regarder de plus près, sa dépression sportive dure depuis deux saisons et demie car ses six derniers mois bordelais annoncèrent la chute et coïncidèrent d’ailleurs avec l’écroulement des Girondins.
3. Ses stats sont faméliques
Ironie du sort. Une suspension va ponctuer deux saisons lyonnaises cauchemardesques. Entre blessures, méformes, et incompréhensions, l’ancien Bordelais constitue pour l’heure le plus grand flop sportif et économique de l’histoire de l’OL. Au plan chiffré, il n’a, par exemple, joué que 811 minutes cette saison en L1 avec 2 buts et 2 passes décisives. Toutes compétitions confondues, il affiche 23 matches et avec de telles stats, on ne voit pas pourquoi il serait sélectionné.
Laurent Blanc est le technicien avec lequel Yoann Gourcuff a connu la meilleure période de sa carrière, si l’on excepte sa formation à Rennes. Le sélectionneur était l’entraîneur du Bordeaux champion de France en 2009, le Breton en étant l’indispensable meneur. En provenance du Milan AC où il avait connu, déjà, des soucis d’intégration, Blanc va lui redonner confiance, lui confier les clés du jeu et en faire le meilleur joueur de Ligue 1. Le laps de temps sera court d’ici le début de l’Euro. Mais Blanc apparaît comme le seul capable de ressusciter ce joueur qu’à l’époque on comparait à Zidane.
2. Il y a peu de concurrence à son poste
Marvin Martin a également connu les affres de la comparaison avec le mythique numéro dix. Mais si Gourcuff a peu joué cette saison, on ne peut pas dire que le Sochalien a répété ses prestations de la saison passée. Nasri n’étant pas un vrai meneur, Blanc devra choisir entre les deux s’il veut emmener un joueur de ce profil. Avec la prime à l’expérience pour le Lyonnais ?
3. Il a rarement déçu en bleu
Mis à part le Mondial 2010 – mais qui parmi les acteurs de la tragédie sud-africaine peut échapper à la critique ? – Gourcuff a rarement déçu sous le maillot tricolore. Même, comme depuis deux ans, quand il est moins bien en club. La dernière de ses 28 sélections remonte au 29 mars 2011 face à la Croatie, quatre jours après son 4e but en A face au Luxembourg. Sous le maillot bleu, il semble tenter et oser plus. Est-ce que Blanc fera de même en en faisant l’un de ses appelés surprise cet après-midi ?
Contre
1. La cohabitation avec Ribéry toujours problématiqueComme tous les entraîneurs, Laurent Blanc est respectueux de l’équilibre et de l’harmonie de son groupe. Il a déjà cédé beaucoup en permettant à Franck Ribéry de jouer là où il le veut, c’est-à-dire à gauche, et Malouda en a fait les frais. Depuis l’Afrique du Sud, on ne ressent pas une parfaite entente entre Ribéry et Gourcuff. Le premier est volontiers exubérant, le second intériorise beaucoup, et ces deux joueurs au talent évident n’ont réussi qu’une fois à bien jouer ensemble. C’était lors d’un Roumanie-France à Constanta le 11 octobre 2008. C’est loin, très loin, et on se souvient qu’en 1998, Jacquet avait choisi d’éliminer Cantona et de donner les clés à Zidane. Au vu de leur saison respective, Ribéry a un franc avantage.
2. Un niveau de jeu très contestable
Il n’a pas retrouvé son niveau assez flamboyant au demeurant de Bordeaux. A y regarder de plus près, sa dépression sportive dure depuis deux saisons et demie car ses six derniers mois bordelais annoncèrent la chute et coïncidèrent d’ailleurs avec l’écroulement des Girondins.
3. Ses stats sont faméliques
Ironie du sort. Une suspension va ponctuer deux saisons lyonnaises cauchemardesques. Entre blessures, méformes, et incompréhensions, l’ancien Bordelais constitue pour l’heure le plus grand flop sportif et économique de l’histoire de l’OL. Au plan chiffré, il n’a, par exemple, joué que 811 minutes cette saison en L1 avec 2 buts et 2 passes décisives. Toutes compétitions confondues, il affiche 23 matches et avec de telles stats, on ne voit pas pourquoi il serait sélectionné.
O.G.(le progres)
article du parisien .
Eh ben autant de papiers gaspillés, autant de paroles en l'air.
RépondreSupprimerPfff même pas je lis. Ridicule. Ils vont pas être cons quand il vont voir qu'il n'y sera pas. Enfin ils trouveront toujours un truc pour cracher sur lui. Son lieu de vacances peut être ?
L.