Laurent Blanc a sélectionné Yoann Gourcuff malgré un bilan « indéfendable » à Lyon. Le sélectionneur, qui connaît bien le joueur, veut le relancer durant le stage avant de le retenir, ou pas, pour l'Euro.
« Son bilan en club est indéfendable. » Laurent Blanc n’a pas besoin de nouvelles lunettes. Il a vu comme tout le monde que Yoann Gourcuff ne
méritait pas, sportivement parlant, d’être appelé. Mais pour le
sélectionneur, personne n’a profité des absences du Breton pour
l’éjecter du groupe France. Un groupe dont il fait partie et où il n’a
pas déçu son ancien entraîneur à Bordeaux avec des statistiques
positives à défaut d’être exceptionnelles. Mais Blanc veut tenter le
coup, voir s’il peut retaper le physique et le moral du joueur d’ici à
l’annonce de la liste définitive. « Je le répète, c’est une pré-liste »,
a martelé Blanc mardi lors de l’annonce de sa liste. Comme pour
justifier son choix…
Le coach a « réfléchi » avec son staff, pesé le pour et le contre. Mais au nom du groupe, il a décidé de retenir le joueur comme il a aussi sélectionné Martin, Malouda ou Diarra, aux performances moyennes en club. Mamadou Sakho, lui, n’a pas eu cette chance. Ce qui entraînera sans doute des critiques sur la méthode de Laurent Blanc. Concernant Gourcuff, au-delà des performances du joueur, certains insistent sur le manque de relationnel du joueur avec ses partenaires. Déjà mal-aimé en sélection quand il était indiscutable en club, il devra faire l’unanimité malgré ses faibles performances lyonnaises. Peu probable…
D’ici au 28 mai au soir, il reste donc deux semaines à Gourcuff pour confirmer son retour en forme physique en vue du 10 juin. Il doit aussi dissiper les doutes sur sa capacité à faire partie du groupe. La pression sera forte et tous les regards tournés vers lui. Pour le meneur de jeu, il faudra surtout penser à son football et évacuer tout le contexte autour de lui. S’il revient à un bon niveau de forme, Gourcuff offrira des possibilités au milieu de terrain à Blanc qui peut l’utiliser en meneur de jeu ou en numéro 8. Le temps est déjà compté pour le Lyonnais. Mais au point où il en est, Gourcuff doit se réjouir de sa présence. Si Blanc a toujours refusé d’accepter l’idée que Gourcuff était son « chouchou », il lui voue une grande affection sportive. A lui désormais de rendre toute cette confiance. Comme Zidane avait fini par le faire avec d’Aimé Jacquet. Mais Gourcuff n’est pas Zidane…
Le coach a « réfléchi » avec son staff, pesé le pour et le contre. Mais au nom du groupe, il a décidé de retenir le joueur comme il a aussi sélectionné Martin, Malouda ou Diarra, aux performances moyennes en club. Mamadou Sakho, lui, n’a pas eu cette chance. Ce qui entraînera sans doute des critiques sur la méthode de Laurent Blanc. Concernant Gourcuff, au-delà des performances du joueur, certains insistent sur le manque de relationnel du joueur avec ses partenaires. Déjà mal-aimé en sélection quand il était indiscutable en club, il devra faire l’unanimité malgré ses faibles performances lyonnaises. Peu probable…
D’ici au 28 mai au soir, il reste donc deux semaines à Gourcuff pour confirmer son retour en forme physique en vue du 10 juin. Il doit aussi dissiper les doutes sur sa capacité à faire partie du groupe. La pression sera forte et tous les regards tournés vers lui. Pour le meneur de jeu, il faudra surtout penser à son football et évacuer tout le contexte autour de lui. S’il revient à un bon niveau de forme, Gourcuff offrira des possibilités au milieu de terrain à Blanc qui peut l’utiliser en meneur de jeu ou en numéro 8. Le temps est déjà compté pour le Lyonnais. Mais au point où il en est, Gourcuff doit se réjouir de sa présence. Si Blanc a toujours refusé d’accepter l’idée que Gourcuff était son « chouchou », il lui voue une grande affection sportive. A lui désormais de rendre toute cette confiance. Comme Zidane avait fini par le faire avec d’Aimé Jacquet. Mais Gourcuff n’est pas Zidane…
Rédigé par Olivier DE LOS BUEIS (365sport )
C'est bien ils ont tous lu l'Equipe c'est bien pauvres moutons...
RépondreSupprimer"Comme Zidane avait fini par le faire avec d’Aimé Jacquet. Mais Gourcuff n’est pas Zidane…" Non c'est pas possible ?
L.
Si tous les joueurs qui ont un jour été comparés à Zizou par des journalistes en mal de formule-choc-pour-faire-vendre étaient réellement devenus des néo-zizous, il y aurait
RépondreSupprimerpléthore! Ce serait pire que ces émissions de variétés avec 10 "sosies" de Cloclo ou de Johnny... De même qu'il n'y aura jamais d'autre Cloclo ni d'autre Johnny que les "originaux", il n'y aura jamais d'autre Zizou, mais le football peut avoir des joueurs très talentueux et très aimés des supporters et qui restent eux-mêmes! Chaque
joueur a sa personnalité, et cette diversité est une richesse. Sans cela les terrains de foot ressembleraient à des baby-foots!!! AM