un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--
Coucou, à tous mes visiteurs
Ici,on parle deYoann ,du club où il joue ,de foot,de L'OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires )et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés : Pas de commentaires sur" la vie très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ). Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous . COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI Des libellés sont en bas de page pour faciliter des recherches ,un clic sur un mot et les articles concernés s'affichent
Acheté plus de 20 millions d’euros à Bordeaux lors de l’été 2010, Yoann Gourcuff n’a jamais réellement trouvé ses repères à Lyon. Au micro de RMC Sport, Jean-Michel Aulas
espère que le milieu de 26 ans va enfin prouver sa valeur. « C’est la
glorieuse incertitude du sport. Moi je crois en Yoann parce que je l’ai
fait venir à Lyon il y a maintenant trois ans. S’il est venu à Lyon,
c’est parce qu’il pensait que Lyon allait lui permettre de pouvoir
continuer son parcours exceptionnel de Bordeaux. Et je pense qu’un
joueur ne perd pas son talent, déclare le président de l’OL.
Un joueur peut l’exprimer de manière plus ou moins forte. Il peut y
avoir des difficultés de blessure, de psychologie, d’environnement et
nous essayons de créer, autour de Yoann, un environnement favorable qui
lui permette de redevenir ce qu’il a été. Et ça, c’est tout à fait
possible. Alors certes nous avons mis des moyens pour le faire venir,
c’était la seule façon de le faire quitter Bordeaux. Il nous reste alors
deux années pour rentabiliser cet investissement important. »
Lyon : la situation de Gourcuff rappelle de mauvais souvenirs à Ancelotti
Par Romain Rigaux
Indisponible pendant deux à trois semaines, Yoann Gourcuff traverse une nouvelle galère avec l'Olympique Lyonnais
alors que Clément Grenier a pris le dessus dans le rôle de meneur de
jeu de la formation de Rémi Garde. Carlo Ancelotti se souvient d'une
situation similaire pour l'international français au Milan AC.
Touché aux adducteurs, Yoann Gourcuff est une nouvelle
fois sur le flanc. Un pépin physique de plus pour le milieu de terrain
qui les accumule depuis son arrivée à l'Olympique Lyonnais
en 2010 et qui sera indisponible pendant deux à trois semaines. En
difficulté physiquement, l'ancien Bordelais semble également ne pas
trouver les ressources mentales nécessaires pour retrouver son meilleur
niveau.
«Même si les blessures sont souvent musculaires, au départ elles sont mentales, elles partent du crâne» , a expliqué Rolland Courbis sur RMC. Pour l'ancien entraîneur de l'OM,
Gourcuff n'a toujours pas réussi à se remettre de la pression exercée
par le montant de son transfert. Transféré pour 22 millions d'euros,
l'international français porte l'étiquette d'un véritable échec
économique pour le club rhodanien.
C. Ancelotti - «il a eu du mal avec la concurrence»
C'est dans ce contexte que Gourcuff voit en plus grandir
la menace Clément Grenier. Formé au club, le jeune milieu de terrain
lyonnais est en train de s'imposer dans le rôle de meneur de jeu des
Gones. Une situation qui pourrait rappeler de mauvais souvenirs au natif
de Ploemeur, qui avait connu un épisode similaire au Milan AC. «Il
a très bien commencé, mais il a eu une blessure et a eu du mal à
retrouver la condition. Puis il a eu du mal avec la concurrence. Il ne
l'a pas bien gérée» , a confié Carlo Ancelotti sur Ma Chaîne Sport.
Enraîneur de Gourcuff entre2006 et 2008 au sein du club lombard, l'actuel coach du PSG avait également déjà aperçu une certaine fébrilité psychologique, mais aussi un manque de professionnalisme. «Il
n'a pas été très très professionnel. Cela signifie perdre un peu de
motivation, ne pas être à 100% pour s'entraîner, ce qui rend les choses
encore plus difficiles. C'était seulement un problème de motivation, pas
de comportement» , a confié le technicien italien. Serait-il en train de répéter la même erreur ? Alors que Grenier brille, son avenir à l'OL semble en tout cas de plus en plus flou...
Et vous, pensez-vous que Gourcuff peut encore
retrouver son meilleur niveau ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous
dans l'espace «Publiez un commentaire» ...(footmercato)
Sous contrat jusqu'en juin 2014 avec l'OL, Yoann Gourcuff et Clément Grenier ne jouissent pas de la même considération. L'un est sur le marché, l'autre a été approché pour rempiler.
Interrogé vendredi en conférence de presse, Rémi Garde a dû une nouvelle fois revenir sur la concurrence qui existe entre Yoann Gourcuff (26 ans) et Clément Grenier (22 ans). Deux joueurs qui n’ont pourtant pas débuté le dernier matchcontre l’AC Ajaccio (3-1, 23eme journée de Ligue 1), la semaine passée. « Ils sont disponibles tous les deux, explique l’entraîneur lyonnais. Il y a la possibilité qu’un des deux joue… ou pas. Ils ont un profil similaire. Il y a une concurrence entre eux. À eux de faire la part des choses. Il n’y a pas d’ascendant de l’un sur l’autre. Clément a été blessé et a beaucoup travaillé pour revenir. »
Gourcuff a failli rejoindre l’Atlético Madrid…
Malgré ce discours de circonstance, le club du président Jean-Michel Aulas a clairement décidé de miser sur Clément Grenier, en lieu et place deYoann Gourcuffqui a failli rejoindre l’Atlético Madrid lors du Mercato d’hiver (ndlr : le Betis Séville était aussi venu aux nouvelles, entre autres). Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2014, l’ancien Bordelais ne rentre plus dans les plans des septuples champions de France, qui se verrait bien se débarrasser de son salaire. Son départ a d’ores et déjà été programmé pour l’été prochain.
… qui reste positionné pour l’été prochain
Dans cette optique, l’international français peut toujours compter sur l’intérêt prononcédu club entraîné par Diego Simeone(qui est sur le point de rempiler pour deux saisons). Mais les Colchoneros ne sont pas les seuls sur les rangs. Une piste française est notamment évoquée dans l’entourage du joueur. De son côté, Clément Grenier a lui a été approché pour rempiler. Un nouveau bail de quatre ans est dans les tuyaux (2018). Mais le numéro 7 ne veut pas se précipiter.
Un nouveau bail de quatre ans pour Grenier ?
« Je ne sais pas si je suis à un tournant de ma carrière, précise Clément Grenier (-qui est notamment suivi par la Juve)(qui envisage aussi de relancer Lisandro Lopez, approché en vain cet hiver) - dansTribune OL. Je n’ai que 22 ans. Ma priorité, c’est le temps de jeu, le plaisir... En fait, chaque moment est un tournant... que ce soit à l’entraînement, en match. Je ne me prends pas la tête avec cela. J’avais déjà connu cette situation, il y a deux ans, avant de prolonger. J’attends les propositions du club... Je réfléchis. » Si le natif d’Annoney semble hésiter, l’OL a déjà fait son choix.(365sport )
et une conf' plus tard voilà le résultat ,des articles et les com's fleurissent, avec maintenant cette idée acquises par ceux qui écrivent ,que Yoann a un mental en carton et qu'il est moins bon que la "Merveille "!
Bravo à Demi-Garde qui justifie son surnom pour cette communication pour le moins maladroite ,laissant place à l'interprétation !
Si la lutte pour la place de
titulaire à la pointe de l’attaque lyonnais fait rage entre Lisandro et
Gomis, le tout sans aucune animosité entre deux joueurs qui s’apprécient
beaucoup, un autre duel se tient pour une place de milieu de terrain.
Il oppose Clément Grenier à Yoann Gourcuff, deux animateurs de jeu aux
caractéristiques assez proches et qui ont surtout cumulé les pépins
physiques ces derniers mois, faussant un peu cette concurrence. Mais
pour le match de ce dimanche face à Lille, les deux joueurs sont
opérationnels et peuvent donc être alignés par Rémi Garde. L’entraineur
lyonnais a laissé planer le doute sur son choix, même s’il y a désormais
une certitude : le technicien n’envisage pas d’aligner les deux joueurs
en même temps sur le terrain. « Ils sont disponibles
tous les deux. Il y a la possibilité qu’un des deux jouent… ou pas. Ils
ont un profil similaire. Il y a une concurrence entre eux. A eux de
faire la part des choses. Il n’y a pas d’ascendant de l’un sur l’autre.
Clément a été blessé et a beaucoup travaillé pour revenir », a
souligné un Rémi Garde qui a fréquemment eu à se passer, par obligation
ou par choix, des deux joueurs en même temps, et ne compte pas s’en
priver encore s’il le juge nécessaire.(foot01)
Yoann Gourcuff,
auteur d’une solide prestation face à Bastia (5-2), a semble-t-il
retrouvé le plaisir et la forme sous le maillot de l’OL. D’une certaine
manière, Rémi Garde a su appuyer là où ça fait du bien.
Un schéma fait pour lui et autour de lui
Face à Bastia, si on excepte le fébrile Koné, Rémi Garde a sorti une
composition d’équipe qui ressemble à un onze type. Gourcuff y trouve
logiquement sa place, grâce il est vrai à l’absence de Grenier.
L’entraîneur de l’OL n’a pas commis la même erreur que contre Nice, où
il avait privilégié un 4-4-2 en losange, pour évoluer avec deux pointes.
Dimanche, il a déroulé un schéma en 4-2-3-1, où Gourcuff était un vrai
meneur de jeu, sans personne dans sa zone. Au Stade du Ray, il s’était
trop marché sur les pieds avec Malbranque. Garde a bien analysé cette
situation de « gâchis ».
Un équilibre parfaitement réparti
Alimenté par les cartouches de Malbranque, qui ne transmet que des
ballons propres et le plus souvent à une touche de balle, Gourcuff ne
perd pas son temps à conserver la balle. On l’a vu, il se remet à tenter
des actions en première intention et sa caisse physique lui permet de
balayer le terrain sur toute la largeur. Automatiquement, le volume de
jeu de l’OL s’en trouve plus équilibré, notamment dans le cœur du jeu où
le milieu de terrain des Gones a marché sur son homologue bastiais. 25%
des ballons ont été joués dans l’axe, avec une répartition parfaite de
Gourcuff pour alimenter les côtés (11% à gauche, 11% à droite). Ça fuse,
ça plonge, ça arrive de partout. Et, logiquement, ça marque.
Le rapproché de Lisandro
S’il ne perd plus son temps à faire des grigris balle au pied, Gourcuff
est toujours aussi précieux dans la conservation du ballon. L’OL a en
effet eu 62% de possession face à Bastia. A 10 contre 11, c’est rare.
Devant les Corses, l’entente qu’il a dévoilée avec Lisandro a été
criante. Le Breton a évolué assez bas, devant Malbranque mais presque à
côté de « Licha », et ce, même avant son repositionnement dû à l’entrée
de Fofana. L’Argentin lui apporte son agressivité et lui facilite
grandement la tache. Le trio très technique qu’ils forment avec
Malbranque respire le beau jeu. Notons également la présence de Dabo,
qui apporte sur le plan offensif en éclipsant Lisandro, aimanté dans
l’axe pour combiner avec Gourcuff. Garde aurait-il glissé un mot à
l’Argentin pour initier ce rapprochement ?
Cissokho a revu ses anciens potes et a eu un maillot du club en cadeau ;
Un match peu emballant !!
Un match sérieux des lyonnais ,la défense a tenu ,un bon Lloris ça rassure !
Début difficile Fofana a eu pas mal de déchets ,pertes de balle et relance hasardeuse ,Porto avait le pied sur le ballon mais néanmoins les Lyonnais ne se sont pas affolés ,ni désunis et je trouve que c'est positif ! Cris a fait un bon match ,Gonalons a été un ton en dessous mais pas non plus catastrophique ! Gomis a eu peu de ballon ,la faute au repli défensif des Portuguais et un manque de mouvements ,d'appels des Lyonnais !! Yoann n'a pas pu créer grand chose dans ces conditions ,mais a toujours vu la passe qu'il fallait faire ,même si deux d'entre elles furent un peu fortes ,il s'est montré disponible comme toujours ,plus agressif sur le porteur du ballon en récupérant même plusieurs ballons , faisant le pressing pour gêner les relances adverses ,assurant aussi un gros travail défensif . Un Yoann qui ne s'est pas détaché spécialement des autres mais que j'ai trouvé rassurant .
Alex en jambes ,parfois un peu "gourmand " en passement de jambes mais très impliqué sur le côté gauche ,Jimmy bon boulot défensif ,et toujours au service du collectif . Garde avait souhaité sur OLtv que l'OL ne prenne pas de but ,son voeu est exaucé mais sans doute aurait-il aimé qu'ils en marquent un !
J'ai eu l'impression que l'accent a été mis sur la défense "ensemble " et attaque si possible !
Malbranque est rentré à la place de Fofana, ,entrée correcte ,Grenier à celle de Briand et Pied pour Lacazette .
Auparavant Benzia a remplacé Gomis .
Yoann Gourcuff vit des mois assez délicats depuis sa signature à l’Olympique Lyonnais. Revenu perturbé de la Coupe du monde, le meneur de jeu de l’OL a enchaîné des prestations mitigées, puis s’est blessé et s’est enfin retrouvé au coeur d’une polémique lancée par Paolo Maldini, son ancien coéquipier au Milan AC. Une telle accumulation peut évidemment perturber un joueur, mais Yoann Gourcuff sait qu’il peut compter sur le soutien sans faille de son président et de l’OL. Jean-Michel Aulas a confié qu’il n’avait aucun doute sur la réussite de l’ancien bordelais à Lyon.
« Franchement, pour l’observer à l’entraînement et voir son comportement exemplaire, Yoann est le joueur français qui a le plus de potentiel aujourd’hui. Évidemment, son aura est telle qu’en France, comme toujours, on cherche à discréditer et à ternir ce qui brille. Personne ne lui fait de cadeaux. J’espère que cela lui donnera, comme à certains grands hommes, la motivation pour pouvoir passer ce genre de cap, avance son président. Il va donc falloir qu’il prenne un peu de carapace. Dès qu’il aura géré cette situation nouvelle pour lui, ses qualités feront automatiquement la différence », annonce le président de l’Olympique Lyonnais dans la Provence.(foot01)
Christian Gourcuff : « Yoann ne doit surtout pas se prendre la tête »
22/11/2010 - 15 h 00
Entraîneur de talent, Christian Gourcuff s'est forgé une sacrée réputation dans l'Hexagone. Aujourd'hui à Lorient, le coach a vu passer bien des joueurs. Mais s'il y en a bien un que l'homme fort des Merlus connaît sur le bout des doigts, c'est son fils Yoann Gourcuff. Pour FootMercato, le père de l'international français est revenu sur le début de saison de celui qui a été élu meilleur joueur du championnat de France en 2009.
Arrivé en grandes pompes à l’Olympique Lyonnais, Yoann Gourcuff a connu un été des plus agités. Après une Coupe du monde compliquée avec les Bleus, le maître à jouer des Girondins de Bordeaux a donc plié bagages pour rejoindre le septuple champion de France, moyennant la coquette somme de 22 M€. Ayant droit à une standing ovation de la part du public de Gerland dès le jour de sa présentation, l’international tricolore était attendu au tournant entre Rhône et Saône. Devant être le dépositaire du jeu rhodanien, l’ancien joueur du Milan AC peine aujourd’hui à convaincre encore. Moins flamboyant que sous le maillot girondin, le numéro 29 prend néanmoins progressivement ses marques.
Contacté par nos soins, son père Christian Gourcuff a accepté de faire le point sur les premiers pas de Yoann dans la cité lyonnaise : « Yoann est arrivé tardivement donc je pense que ses premiers matches ont été assez satisfaisants. Après, il a peut-être eu une période un peu moins bonne sur le plan physique, avec notamment la succession des matches. Des matches à haute pression d’ailleurs parce qu’il y avait la nécessité pour Lyon de s’imposer. Là, je pense qu’il revient. Il faut surtout ne pas se prendre la tête, essayer d’être serein dans un contexte qui ne l’est peut-être pas tout à fait autour du club parce qu’il y a une nécessité de résultat. Il sait très bien qu’il y a une attente, mais je pense qu’il faut laisser faire les choses. Il est très content d’être à Lyon et c’est sur la durée qu’il va s’installer ».
Mais si Christian Gourcuff réclame de la patience avant de juger le cas de son fils, toujours est-il qu’un problème semble se poser à Claude Puel. Utilisé dans un premier temps dans un rôle de milieu relayeur dans le système en 4-3-3 cher aux Gones, le stratège a débuté en tant que numéro 10 le week-end dernier contre Nice. Alors quel poste convient le mieux au meilleur joueur du championnat de France 2009 ? Christian Gourcuff assure que les deux rôles conviennent à Yoann : « C’est un faux problème. C’est-à-dire que Yoann est un joueur qui a besoin d’avoir beaucoup de mouvements autour de lui. C’est un joueur de passes et ce dont il a besoin, c’est du mouvement. Alors après, peu importe qu’il se retrouve dans un rôle plus avancé ou dans un rôle plus reculé comme cette semaine avec l’équipe de France. Ce n’est pas ça qui est vraiment capital. C’est surtout le mouvement qu’il y a autour de lui et les appels qu’il peut y avoir. Comme tout joueur de passes, il a besoin de beaucoup de mobilité et de beaucoup de disponibilité ».
Joueur se mettant au service du collectif, Yoann Gourcuff a donc besoin d’avoir du mouvement autour de lui pour faire parler sa technique et sa vista. Loin de vouloir tirer la couverture à lui, l’ancien Rossonero préfère ainsi faire briller les autres. C’est en tout cas ce qu’il déclarait récemment dans les colonnes du Progrès : « Je peux marquer, mais mon rôle est d’abord de faire jouer l’équipe ». Qu’on se le dise, Yoann Gourcuff fait passer le collectif avant son cas personnel et a donc besoin de jouer dans une équipe où le mouvement et la disponibilité sont les maîtres mots. Et c’est justement ce que l’OL a enfin réussi à proposer hier contre Lens. Menés à la pause, les Rhodaniens ont offert un tout autre visage au retour des vestiaires, sous l’impulsion d’un Yoann Gourcuff en forme. Passeur décisif sur le deuxième but de Gomis, le numéro 29 a prouvé qu’il pouvait donner satisfaction quand ses coéquipiers se mettaient au diapason. Aux Gones de poursuivre sur cette lancée dès mercredi contre Schalke 04.
Christian Gourcuff suit de près les performances de son fils que ce soit avec l’Olympique Lyonnais ou bien avec l’équipe de France. Et l’entraîneur de Lorient constate comme tout le monde que le meneur de jeu de l’OL et des Bleus est actuellement dans une passe assez compliquée, ne donnant pas totalement satisfaction. Pour Christian Gourcuff, Yoann a juste besoin que le calme revienne autour de lui.
« Ce n’est pas une situation très sereine. Mais dans chaque carrière, il y a des passages un peu difficiles. Yoann ne s’occupe que du football. Il rame car chaque match est sous pression. Il joue tous les trois jours en plus. Il faudrait qu’il retrouve un peu de sérénité pour souffler et mieux jouer », confie le technicien lorientais.
En dépit d'un jeu sur courant alternatif, l'OL n'est pas décroché après douze journées...
L'OL a dû se réveiller hier matin avec une drôle d'impression. Dans un championnat qui a du mal à décliner ses premières vérités, le septuple champion de France ne cesse de cultiver le paradoxe. Après un mois d'août raté et illustré par les défaites à Caen et à Lorient, il avait remis un peu d'ordre dans son jeu et entamé ces séries que tout entraîneur réclame. Et puis, comme si sa marge de manœuvre se révélait particulièrement étroite, il piqua à nouveau du nez avec notamment ce nul désolant contre Arles-Avignon.
Sa courbe mérite que l'on s'y arrête quelques instants. Car alors qu'il frôla la catastrophe à Rennes au point où avec un gardien simplement bon, il aurait pu être mené 3-0 au bout d'un quart d'heure, la L1 ne cesse de lui envoyer des messages d'espoirs...
Que dit, en effet, cette 12ème journée achevée avant-hier par une rencontre qui n'a de clasico que le nom ? Elana a perdu son invincibilité après 832 minutes et Brest s'est très logiquement incliné à Lille. Le PSG apparaît comme un postulant crédible alors que dans le même temps Bordeaux ne l'est plus du tout. Si tant est qu'il l'ait jamais été. L'OM stagne. Certes, il a un match en retard à domicile face à Rennes. Mais, match en retard ne signifie pas match gagné, et à l'instar de la première moitié de la saison dernière, Didier Deschamps n'a pas encore trouvé la formule idéale.
Et l'OL dans tout cela ? Il a perdu une place par rapport à la journée précédente, mais quand on regarde bien le classement, on s'aperçoit qu'il n'est qu'à deux points de Lille et de Marseille et à trois du PSG pour rester dans le cercle supposé des candidats au titre. Bref ! En dépit d'un cheminement marqué par quatre victoires, quatre nuls, et... quatre défaites, et un goal-average encore négatif, la formation de Claude Puel n'est nullement décrochée. Et alors qu'elle aborde une période à un match par semaine, ceux contre Nice et Lens les deux dimanches qui viennent sont autant d'invitations à effectuer une véritable remontée.
Le constat est encourageant. Mais, dans un monde idéal, on peut aussi se dire qu'elle aurait pu établir de grands écarts alors que le championnat n'a pas encore atteint son premier tiers. Mais, le monde de l'OL vit sur le mode agité. Que ce soit en interne ou sur le terrain. Dans le premier cas, c'est moins spectaculaire mais cela fait aussi mal. Dans le second, on voit une équipe déséquilibrée et qui s'expose trop aux coups de l'adversaire. Après Rennes, et pour en rester à la L1, on s'aperçoit que la défense lyonnaise est demeurée imperméable à deux reprises seulement: face à Monaco lors de l'ouverture de la saison et devant Brest. L'OL n'a par exemple jamais marqué dans le dernier quart d'heure et offre une maîtrise technique insuffisante. Cette limite explique bien des scénarios de matches et c'est là aussi l'un de ses nombreux paradoxes quand on sait que son milieu de terrain est composé de joueurs a priori pas gênés par le ballon. La solution passera inévitablement par le jeu et accessoirement (...) une infirmerie vide ou presque. Pour l'heure, ces deux conditions ne sont pas réunies et l'OL continue à entretenir l'incompréhension.
Antoine Osanna
OL infos
Entames ratées : une très mauvaise habitude
Depuis le début du championnat, l'OL a pris la très mauvaise habitude de rater plusieurs de ses entames de match. Ainsi, avant Rennes et le but de Kembo à la 5ème, il encaissa des buts à Caen par El Arabi à la 2ème minute et à Lorient par Gameiro à la 8ème. On notera que la première occasion rennaise, œuvre de Dalmat, surgit après... quarante-six secondes de jeu !
Mounier, le danger
Formé à l'OL, Anthony Mounier est actuellement avec le Sochalien Martin le meilleur passeur du championnat avec cinq passes. On se doute de sa motivation lorsqu'il reviendra dimanche prochain à Gerland avec ses coéquipiers niçois.
L'OL 14ème en 95-96...
Il faut remonter à la saison 95-96 pour voir l'OL être plus mal classé qu'à l'heure actuelle (11ème après 12 journées). L'OL était alors 14ème avec 13 points (13 buts pour, 18 buts contre). Il avait terminé le championnat au 11ème rang.
Grenier blessé !
Victime d'un claquage à la cuisse, Clément Grenier rejoint à son tour la longue et incroyable liste des blessés lyonnais. Traînant une déchirure de quatre centimètres, le jeune milieu de terrain sera absent au moins un mois. Autrement dit, on ne devrait le revoir qu'en janvier après la trève.
Aujourd'hui : entraînement à Tola Vologe (16h15).
Demain : entraînement à Tola-Vologe (10h15 et 16h45).
Malgré les dix places d’écart au classement qui séparaient les deux formations au coup d’envoi du match, les enjeux étaient les mêmes entre « Rouge et Noir » et Lyonnais : renouer avec la victoire et se rassurer dans le jeu.
« Face à Lyon c’est toujours un match de gala », annonçait Romain Danzé, et les Bretons débutaient cette partie de la meilleure des manières, avec envie, vitesse et justesse. Il fallait un grand Hugo Lloris pour sortir un tir de Dalmat dès la 50e seconde de jeu, avant que Tettey ne bute lui aussi sur l’international Français (3’).
En ratant deux balles de but, les Rennais auraient pu gamberger mais l’excellent début de match des hommes d’Antonetti était finalement récompensé : au pressing sur Källström, Kembo récupérait un ballon proche du but Lyonnais. Un une-deux avec Montaño et un grand pont sur Cris plus tard, le numéro 11 « Rouge et Noir » crucifiait Lloris, impuissant (1-0, 5’).
L’orgueil lyonnais
Assiégé, étouffé, Lyon n’avait pas encore commencé son match qu’il se retrouvait mené au score. Touché dans son orgueil, l’ancien roi de France se montrait lui aussi dangereux. Après un travail de Gourcuff, Gomis reprenait un ballon à bout portant que Douchez déviait en corner d’une superbe parade réflexe.
Cet avertissement ne ralentissait en rien les Rennais dans leur élan offensif. Et si l’intensité du début de match retombait petit à petit, les Bretons restaient les plus dangereux. De la tête, Danzé aurait pu doubler la mise si Källström n’avait pas sauvé sur sa ligne. Le pressing du Stade Rennais empêchait les hommes de Puel de poser le jeu, un peu K.O. mine de rien, et pas à l’abri d’un contre : à la 32e, Dalmat, seul à l’entrée de la surface, voyait son tir frôler le montant de Lloris.
En permutant Bastos et Källström (fautif sur le but) dans le couloir gauche, Puel réajustait son organisation. Un changement payant dans les intentions, le Suédois trouvant le poteau d’une frappe du gauche (45’+1). Malgré une domination sans appel, les Rennais regagnaient les vestiaires avec seulement, un but d’écart. Lyon pouvait remercier son gardien.
Jean-Michel Aulas, descendu remotiver ses troupes à la pause, se faisait entendre dès la reprise. Lyon, beaucoup plus incisif, revenait au score sur sa première véritable occasion de la seconde période : du gauche, Bastos transperçait le mur Rennais sur coup franc avant de trouver la lucarne de Douchez (1-1, 53’). Entre des Rennais moins percutants et des Lyonnais quelque peu rassurés, les débats s’équilibraient. Gourcuff (68’) répondait à Marveaux (63’), bien stoppé par Lloris, encore une fois.
Baisse de rythme
Le rythme baissait considérablement. Les « Rouge et Noir », beaucoup plus à la peine, péchaient dans la construction et ne se montraient plus vraiment dangereux. Une frappe du nouvel entrant, Abdul Camara, de peu à côté, faisait frissonner le public de la route de Lorient. Pjanic lui répondait, à la 89e, d’une puissante frappe flottante, qui flirtait avec le montant droit de Douchez.
Trop peu efficace en première période, les Bretons pourront nourrir des regrets avec ce match nul. Le Stade Rennais n’a plus gagné depuis le 3 octobre dernier (3-1 face à Toulouse) mais reste deuxième, pour combien de temps encore ?
Transparent une nouvelle fois face à Rennes, Yoann Gourcuff n’est que l’ombre du joueur qu’il a pu être pendant deux saisons à Bordeaux. Arrivera-t-il seulement à le redevenir ?
L’OL n’y arrive pas cette saison à l’extérieur : une seule victoire dans la douleur à Nancy (2-3) pour trois défaites et deux matchs nul. Un joueur non plus n’y arrive plus, mais cela ne date pas d'aujourd'hui : Yoann Gourcuff. Le meneur de jeu lyonnais traîne sa misère sur les terrains de football depuis presque un an. Et le déplacement à Rennes n’y a rien changé, alors que le Breton avait l’habitude de briller dans le costume du visiteur, sur la pelouse qui l’a vu éclore en Ligue 1. Lent dans ses prises de balles et surtout dans ses décisions, Gourcuff ne pèse plus sur le jeu. Son efficacité que ce soit en terme de passes décisives ou de buts décline elle aussi irrémédiablement. La réussite le fuit et pour conjurer le mauvais sort, l’international français tente des choses compliquées et essaye trop souvent de faire la différence seul. Tout le contraire de ce qui a toujours fait sa force : la simplicité et l’altruisme. Quel mal-être inhibe donc Gourcuff et le fait déjouer à ce point là ? Les séquelles de la Coupe du monde 2010 ? Le poids des 22 millions d’euros investis sur lui ? Une chose est sûre, c’est en épurant son jeu et en repasssant par les fondamentaux, qu’il retrouvera une confiance indispensable à son épanouissement sur le terrain et certainement aux futurs succès lyonnais.
Le joueur du match LLORIS : Certes, il a pris un but dès l'entame sur une frappe de Kembo-Ekoko. Mais il a surtout fait comprendre d'entrée aux Rennais qu'il était dans un grand soir. Et ça s'est confirmé toute la partie, avec encore une parade de grande classe en seconde mi-temps devant Marveaux.
Les autres joueurs REVEILLERE : Quelques absences dans le replacement qui auraient pu coûter cher mais beaucoup d'allant dans son couloir droit. CRIS : Un début de match compliqué pour « le Policier » qui a lui aussi découvert le talent de Kembo-Ekoko. Sur le premier but, le meilleur joueur du match l'efface d'un petit pont avant de marquer. DIAKHATE : Son placement a souvent mis Claude Puel hors de lui en début de rencontre. Il a rectifié le tir ensuite mais a surtout eu beaucoup moins de travail. KÄLLSTRÖM : Son entraîneur l'a sauvé en le faisant monter d'un cran après un début de match fantomatique face à Kembo-Ekoko. Coupable sur le premier but, il a été à deux doigts de se racheter ensuite au poste de milieu gauche avec une belle frappe sur le poteau. Il sauve son camp sur une tête de Danzé. MAKOUN : Sans démontrer un énorme volume de jeu, il s'est attaché à bien combiner avec Pjanic et Gourcuff. Un bon coup de tête en première période mais droit sur Douchez. PJANIC : L'ancien Messin a fait preuve d'énormément de mordant à la récupération. Souvent chargé de la première relance, il manque de peu le cadre en fin de match. GOURCUFF : Sifflé par ses anciens supporters, il n'a fait que des mauvais choix dans un premier temps avant de retrouver davantage de lucidité. Mais sur les coups de pied arrêtés, ce n'était pas ça. Remplacé par TOULALAN (82eme). BRIAND : Fortement chahuté en première mi-temps par d'anciens partenaires donnant l'impression d'anticiper les intentions du Lyonnais, il n'a pas eu son influence habituelle dans le jeu de l'OL. Remplacé par LACAZETTE (82eme). BASTOS : En grandes difficultés lui aussi devant Kembo-Ekoko lorsqu'il s'est retrouvé arrière gauche, il avait créé plusieurs fois le danger auparavant. Finalement, il égalise sur un coup franc puissant mais un peu chanceux.
GOMIS : Déterminé en pointe malgré son positionnement assez isolé, il a failli égaliser d'une belle reprise de volée. Des efforts, beaucoup de travail mais peu d'occasions. Remplacé par PIED (92eme).
L'arbitre : M.Duhamel On dit souvent d'un arbitre qu'il a réussit son match lorsqu'il ne fait pas parler de lui. Stéphane Duhamel a donc rendu une bonne copie samedi soir.
Rapidement mené au score, Lyon est parvenu à ramener un point de Rennes (1-1) lors de la 12e journée de Ligue 1. L'OL reste toutefois bloqué à la 10e place tandis que les Bretons, provisoirement deuxièmes, manquent l'occasion de reprendre la tête du championnat. Dimanche, l'OM pourrait en profiter.RENNES - LYON : 1-1
Reuters
Buts : Ekoko (5e) pour Rennes et Bastos (53e) pour Lyon
Lyon peut s'estimer content. Malmenés pendant une grande partie du match, les Rhodaniens ont pris un point sur la pelouse de Rennes (1-1), samedi, grâce à une frappe puissance sur coup-franc, légèrement dévié, de Michel Bastos à la 53e. Le Brésilien a répondu à un but rapide de Jirés Kembo-Ekoko (5e). Le talent individuel de l'international brésilien de l'OL aura permis aux Gones de s'offrir un nul dans une rencontre qui s'est jouée sur courant alternatif mais durant laquelle les Bretons ont eu le plus d'occasions.
L'OL ne s'est pas mis grand chose sous la dent. Une frappe de Gomis captée par Douchez (5e) suite au but Rennais, une autre sur le poteau de Källström juste avant la pause (45e)... Rien de plus consistant. Lyon repart même de Bretagne sans beaucoup d'enseignements nouveaux. L'OL est toujours dans la réaction, sa défense s'est encore montrée fébrile sur la lancée de sa piètre prestation au Benfica Lisbonne en Ligue des Champions (4-3) et Lloris joue toujours aussi bien les pompiers de services. Encore une fois, les Gones ont ainsi mis du temps à rentrer dans leur match. Surpris dès la cinquième minute par Jires Kembo-Ekoko qui a profité d'une erreur de Kim Källström (1-0, 5e), ils ont tremblé pendant de longues minutes. Mais voilà, l'OL a pu compter sur une prouesse d'un de ses joueurs pour le sortir d'une mauvaise passe.
Si Lyon n'est pas malheureux avec ce cinquième match sans défaite en L1, le Stade Rennais peut, de son côté, nourrir quelques regrets. Très haut au pressing, percutants sur contre-attaques et malgré une défense expérimentale suite aux suspensions de Mangane et Kana-Biyik, les Rouge et Noir ont mené la vie dure lors des 45 premières minutes à la fébrile défense lyonnaise. Mais Dalmat (1er), Tettey (3e), Danzé (17e), Marveaux (63e) ont buté sur Lloris. Souprayen (39e) ou encore Dalmat (31e) ont eux raté la mire. Après deux semaines sans jouer, les Bretons se contentent d'un troisième match sans victoire et pourraient se faire dépasser par Marseille, Toulouse ou Montpellier qui jouent dimanche.
Souvent placé, mais jamais gagnant. Le Stade Rennais réalise depuis plusieurs saisons des parcours remarqués en Ligue 1. Mais par la faute d’un manque chronique de régularité, il échoue à quelques encablures d’une qualification européenne. Cette année peut-elle être celle des Bretons?? Pourquoi pas. Rennes est longtemps resté le dernier club de L1 invaincu et il a occupé le fauteuil de leader. Mais il est retombé dans ses travers et a connu sa première défaite il y a deux semaines face à Montpellier (0-1). Avec le déplacement de Brest à Lille et de l’OM à Paris, les Rennais peuvent espérer revenir en tête s’ils battent Lyon. Ce sera leur objectif ce soir.
Les clés du match?: fatigue ou manque de rythme
Avec l’automne qui arrive, la succession des matches et les terrains gras, la fraîcheur fait de plus en plus la différence. C’est un fait, l’OL apparaît usé, physiquement, mais aussi moralement avec les incertitudes qui ne cessent de secouer le club. Les Lyonnais restent par ailleurs sur un déplacement mardi à Lisbonne (3-4) dont ils sont rentrés tard. Tout le contraire des Rennais qui n’ont plus joué depuis... le 23 octobre et leur défaite contre Montpellier. En effet, le match Marseille - Rennes avait été reporté la semaine dernière en raison des intempéries. Si les Lyonnais risquent la fatigue, les Bretons, eux, pourraient manquer de rythme.
L’homme à suivre?:Yoann Gourcuff
Il se sent comme chez lui au Stade de la route de Lorient. C’est là que Yoann Gourcuff a été formé et a effectué ses premiers pas chez les professionnels. Le Breton apprécie ce retour au bercail où il a souvent été très bon avec Bordeaux, inscrivant notamment deux buts lors d’un succès (3-2) qui avait propulsé les Girondins vers le titre de champion en mai 2009.
L’international Français n’est toujours pas arrivé, plus de deux mois maintenant après son arrivée sur les bords du Rhône, à s’intégrer au collectif Lyonnais et à prendre les clés de l’équipe comme les supporters s’y attendaient.
Il avait débarqué au stade Gerland telle une rock star, des confettis plein le ciel et le gros son rock de Muse en musique de fond, à la fin de l’été. Les spécialistes se disaient alors qu’avec Yoann Gourcuff en plus, l’Olympique Lyonnais version 2010/2011 allait sans nul doute être très impressionnant cette saison. L’association entre les deux derniers meilleurs joueurs de la Ligue 1 (Gourcuff en 2009 et Lisandro Lopez en 2010) s’annonçait entre autre détonante. Un peu plus de deux mois ont passé et l’euphorie qui entourait ce transfert star est bien vite retombée. Le club lyonnais a connu un début de saison bien indigne de son standing qui le voit aujourd’hui végéter à une bien triste 9ème place dans le ventre mou du championnat. Mais surtout, malgré un effectif composé de ce qui peut se faire de mieux dans le championnat, le jeu proposé par le septuple champion de France est affligeant.
Avant de marquer un but aux alentours de la 75ème minute, Gourcuff avait une nouvelle fois été inexistant hier soir sur le terrain du Benfica Lisbonne en Ligue des Champions
Comment alors ne pas incomber une grande part de responsabilité de ce début de saison chaotique à l’adaptation ratée de Yoann Gourcuff dans le moule lyonnais ? La prestation de l’ex-bordelais hier soir à l’occasion de la 4ème journée de Ligue des Champions contre le Benfica a été une nouvelle fois symptomatique de sa difficile intégration au sein de club Lyonnais. Le milieu offensif breton a semblé errer sur le terrain pendant une heure et ne pas jouer sur le même courant que ses coéquipiers avant de se reprendre en toute fin de match avec une belle frappe en lucarne à la réception d’un centre de Lacazette et une passe décisive pour Dejan Lovren sur coup franc lointain à la 93ème .
Ceci prouve que Gourcuff n’a pas perdu du jour au lendemain ses immenses qualités et qu’il a toujours la capacité d’être décisif et de changer le cours d’un match à lui tout seul. Cependant, son bilan depuis qu’il est arrivé à Lyon reste pour le moins famélique : il ne compte pour l’instant que deux buts à son actif avec celui d’hier soir (l’autre ayant eu lieu contre Lille en championnat). Les chiffres mentent rarement en football : le numéro 10 français n’a pas l’influence sur le jeu lyonnais que l’on attendait de lui. Alors qu’à Bordeaux, il semblait être réellement le centre de l’équipe et dirigé à la baguette le jeu girondin, à Lyon on a l’impression qu’il évolue en marge de ses coéquipiers. Ceux-ci pour l’instant ont beaucoup de mal à comprendre son jeu et à le trouver quant Gourcuff peine à exprimer ses qualités et court souvent dans le vide.
Son premier but sous les couleurs lyonnaises lors de la 9ème journée contre Lille (3-1) après plus de 15h sans avoir marquer en L1 ( !) a peu-être lancer réellement la saison de Gourcuff
Alors ce n’est pas après le premier quart de la saison que l’on va pouvoir juger l’intégration et la saison de Gourcuff totalement raté. Après avoir eu un effectif totalement à son service pendant deux ans, l’ex-milanais doit s’affirmer au sein d’un effectif composé d’une pléiade d’individualités talentueuses et cela nécessite du temps. Le temps d’ailleurs reste son plus grand atout : grâce notamment à la confiance retrouvée en équipe de France, Gourcuff semble retrouver peu à peu son meilleur niveau et il n’est pas anodin d’observer que les deux buts qu’il a inscrit pour les Gones l’ont été à l’occasion des cinq derniers matchs officiels après deux buts en sélection contre la Roumanie et le Luxembourg. Mais le temps pourrait aussi être fatal à Gourcuff. Le néo-lyonnais doit absolument désormais enclencher la seconde tant la situation de son club est précaire. Malgré l’investissement faramineux réalisé pour sa venue, Claude Puel, de plus en plus en sursis, pourrait décider de donner sa chance à un autre de ses milieux si Gourcuff continuait à trainer sa peine sur le terrain …
Quelconque depuis son arrivée dans le Rhône, voilà deux mois, l’ancien Bordelais tarde à justifier la fortune dépensée par l’OL pour finaliser son recrutement.
Sa passe décisive adressée à Michel Bastos samedi sur le premier but lyonnais face à Sochaux (2-1) ne peut pas masquer la faible influence de Gourcuff sur le jeu de sa nouvelle équipe. Il est loin, le temps où le meneur breton était élu meilleur joueur de Ligue 1 après une première saison flamboyante à Bordeaux. Pour Jacques Crevoisier, l’ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool et présent à Gerland le week-end dernier, le beau gosse du football français n’est pas convaincant après deux mois d’acclimatation sur les bords du Rhône : « Son bilan est mitigé. Il n’est pas décisif malgré l’attente énorme qu’il suscite. Il a coûté beaucoup d’argent (22 millions d’euros, sans compter les éventuels bonus, NDLR). Il joue très bas. Il fait souvent plusieurs touches de balle avant de passer. Il est inconstant et il n’est pas enthousiasmant. Vu son statut en France et ses émoluments, il ne justifie pas son transfert pour le moment. »
Sur le plan des statistiques, la faillite de Gourcuff est flagrante. En huit matches de Championnat, il n’a marqué qu’un but et délivré une passe décisive. Sans parler de ses trois matches sans aucune étincelle en Ligue des champions. Le n° 29 de l’OL répète souvent qu’il « dépend des autres », mais il a été recruté à prix d’or pour créer seul des différences, surtout dans un club qui a connu des joueurs décisifs comme Anderson, Juninho ou Benzema
L’a-t-on vu trop beau ?
Champion de France avec Bordeaux en 2009, coqueluche de nombreuses demoiselles et chouchou de Raymond Domenech en équipe de France, Yoann Gourcuff s’est longtemps reposé sur un statut d’intouchable dans le football français. Les six derniers mois catastrophiques de son séjour en Gironde et un Mondial raté ont écorné son image. Est-il marqué par ces deux coups durs qui ont gâché son année 2010 ? « Lui seul peut répondre », admet Crevoisier.
Il s’interroge toujours sur le potentiel du Morbihannais, qui avait déjà montré quelques failles lors de ses deux années à l’AC Milan (2006-2008) : « Va-t-il rester un honnête joueur de Ligue 1 qui a sa place dans une équipe de France loin d’être géniale actuellement ou deviendra-t-il un grand joueur capable de jouer dans l’un des dix plus grands clubs du monde ? La question reste posée, mais il n’y a pas de réponse pour le moment. Il ne faut pas l’enterrer sur ce qu’il fait actuellement. »
Va-t-il perdre sa place chez les Bleus ?
Privé de l’équipe de France lors des trois premiers matches de l’ère Laurent Blanc pour cause de suspension, Gourcuff a retrouvé des couleurs avec deux buts face à la Roumanie (2-0) et au Luxembourg (2-0). Avec deux schémas tactiques différents utilisés par le sélectionneur (4-2-3-1 et 4-4-2), il avait connu le banc puis une titularisation face aux voisins luxembourgeois. Aujourd’hui, il n’est pas sûr de faire automatiquement partie du onze de départ. Dans son rôle de meneur de jeu, il joue des coudes avec Samir Nasri.
«Nasri est sûr de faire partie de la prochaine liste (les Bleus iront défier l’Angleterre le 17 novembre). Pour cette place de meneur de jeu, je ne me pose même pas la question. Il est déterminant avec Arsenal. Il joue dans un grand club et il est en très grande forme. Gourcuff risque de perdre sa place. Ce n’est pas scandaleux s’il ne joue pas », tranche Crevoisier. Laurent Blanc, qui continue de soutenir son ancien joueur chez les Girondins, a peut-être la solution : aligner ces deux leaders ensemble.
L'OlympiqueLyonnais a remporté son troisième match de Ligue des Champions en réussissant un très beau match face au Benfica Lisbonne. Les Gones sont en nets progrès et filent droit vers les huitièmes de finale. Encore une fois.
En direct du stade de Gerland - Une très forte délégation portugaise est venue soutenir le Benfica. Pour preuve, à l'entrée de Lloris lors de l'échauffement, il a été sifflé. Les supporters « benfiquistes » garnissaient leur tribune réservée, mais dans les autres gradins, de nombreux maillots rouges se mettaient en évidence. La communauté portugaise de France s'est mobilisée pour soutenir le club de Lisbonne.
- Toulalan, blessé, sera absent jusqu'au 2 novembre minimum. Il souffre d'un métatarse.
- La ville de Lyon a été marquée par des incidents entre casseurs et forces de l'ordre en marge des manifestations contre le projet de réforme de la retraite. Mais aux abords de Gerland, tout était calme avant le match.
Les buts 21eme minute (1-0) Gourcuff décale Bastos sur la gauche. Le Brésilien entre dans la surface et dépose le ballon au second poteau pour la tête de Briand qui s'applique et trompe Roberto.
51eme minute (2-0) Briand, servi dans l'axe par Gonalons, frappe du droit. Le poteau gauche repousse, mais Briand, qui a continué sa course, vient reprendre dans la surface et sert Lisandro qui place une bonne tête, sauvée par Roberto. Mais l'Argentin a suivi et pousse la balle au fond.
Les moments forts 20eme minute Côté gauche, frappe de l'extérieur du gauche de Bastos sur le poteau gauche du gardien Benfica Lisbonne.
46eme minute Pjanic, côté droit, déborde et centre pour Lisandro qui reprend du droit mais tire directement sur Roberto.
48eme minute Côté gauche, Bastos, dans un angle fermé, préfère frapper plutôt que de chercher Lisandro dans l'axe. Ça passe de peu à côté.
49eme minute Briand, bien servi par Réveillère, vient centrer aux six mètres pour Lisandro qui tend la jambe droite dans l'axe mais rate le cadre à cinq mètres du but portugais.
58eme minute Corner côté gauche de Gourcuff qui frappe en cloche à l'entrée de la surface où Bastos réalise une splendide volée que Roberto écarte de justesse.
62eme minute Bon coup-franc signé Gourcuff à 23 mètres. Roberto repousse, Bastos a suivi mais le gardien parvient encore à sauver son camp.
Le tournant du match 43eme minute En excluant sévèrement Gaitan, l'arbitre espagnol met Lyon en excellente position : déjà supérieur à onze contre onze, Lyon va dérouler après ce carton rouge. Lyon n'avait sans doute pas besoin de ça pour s'imposer, mais cela lui a facilité la tâche.
Jeu, joueurs et arbitre Le jeu Qu'on le veuille ou non, Lyon a la taille patron en Ligue des Champions que recherche Marseille et que n'a pas eu, loin de là, Auxerre : trois matchs, trois succès, un pied et demi en huitièmes de finale et une prestation convaincante à domicile face au Benfica Lisbonne. Que demander de plus ? Présents dans les duels, actifs et techniques, les Gones ont fait la différence rapidement et ont poussé les Portugais à la faute. Au final, le 2-0 est même clément pour des visiteurs qui n'ont pas su profiter de leur bonne période en première mi-temps et qui ont ensuite peiné à dix contre onze. Lyon a retrouvé des couleurs avec cette victoire qui suit celles de Lille, Nancy et de l'Hapoël Tel-Aviv. Au fait, l'entraîneur de cette équipe s'appelle toujours Claude Puel... Comme quoi, la vérité d'un jour...
Les Lyonnais Le joueur du match DIAKHATE : Dans un match où la production offensive a été brillante, pourquoi choisir un défenseur plutôt qu'un attaquant ? C'est que la défense a rassuré les attaquants qui se sont lâchés sans craindre une boulette derrière. Et, parmi les défenseurs, Diakhaté a été formidable, notamment dans les temps faibles lyonnais. Positionné axe gauche, il a très bien démarré avec notamment un tacle régulier monstrueux sur Aimar (13eme) qui faisait suite à une intervention ponctuée d'un râteau dans sa surface. Par la suite, il a confirmé étant souvent là en dernier rempart devant Lloris.
Les autres joueurs LLORIS : Peu ou pas de travail à effectuer mais était attentif, au cas où, comme sur ce corner dégagé des poings en fin de match. REVEILLERE : Très présent et très tranchant défensivement face à Gaitan, il plane en ce moment avec Lyon comme en équipe de France. Averti toutefois à la 41eme pour un accrochage sur ce même Gaitan. CRIS : Arrière central droit, il a montré qu'il était en forme avec de bonnes interventions sur l'homme. CISSOKHO : Un match sérieux défensivement et un apport intelligent devant. Une prestation correcte. GONALONS : Un très bon match à la récupération dans un secteur où il était un peu seul. PJANIC (6): Titularisé comme face à Schalke 04, il a apporté sa technique dans les petits périmètres, déchargeant Gourcuff d'un marquage trop strict. Précieux. GOURCUFF (7) : Un très bon match, percutant, même s'il a souvent oublié Bastos. Dommage car quand il l'a trouvé, ça a fait but (21eme). En progrès et utile pour son replacement défensif également. Remplacé à vingt minutes de la fin par KALLSTROM