un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
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dimanche 19 août 2012

Bastos pleure et article de S-O sur Yoann

Photo Icon Sport
Bastos a pleuré en quittant Gerland Bastos a pleuré en quittant Gerland
Auteur d’un but somptueux contre Troyes, samedi à Gerland, Michel Bastos était très ému après la rencontre. Comme l’ont raconté certains de ses coéquipiers, le milieu offensif brésilien a pleuré en quittant la pelouse du stade lyonnais, ce qui pourrait évidemment signifier un départ imminent pour Al-Aïn. L’occasion pour Jimmy Briand et Cris de rendre hommage à Bastos. « Oh, on ne lui a pas fait une haie d’honneur, mais il était en larmes. Michel n’a rien lâché, et il mérite ce but. Peu importe ce qui se passe maintenant pour lui, mais on ne pourra pas dire qu’il a triché », a lancé Jimmy Briand, répondant implicitement à ceux qui reprochaient à Michel Bastos de choisir ses matches. Autre joueur évidemment touché, Cris, qui a lui aussi peut-être joué son dernier match à Gerland.« Moi je lui ai rappelé que je lui avais fait la passe décisive sur son but. J’ai vu qu’il avait pleuré sur le terrain, mais bon on sait ce qui se passe pour lui, en tout cas il est bien là avec nous », a reconnu, dans le Progrès, le défenseur brésilien de l’Olympique Lyonnais.


J'aimais beaucoup le Bastos de Lille ,à Lyon ,il a aussi fait de belles choses ,mis des beaux buts ,fait des gestes techniques magnifiques et j'avoue qu'hier soir lors de son ITW ,j'étais touchée car visiblement ,ce garçon souffrait . Il a fait cadeau d'un but magnifique pour ce qui devrait être son dernier match ! 
 Je sais que le monde du foot et un monde âpre ,les joueurs le savent aussi ,bien sûr mais malgré l'argent que tout le monde met au 1er plan pour ne rien leur pardonner ou presque ,ils n'en restent pas moins des hommes ,sensibles  pour certains et qui doivent le dissimuler sous peine d'être taxer de faibles . 
Les présidents se doivent de ne pas faire de sentiments quand il y a des nécessités ,on le voit cette saison ,Aulas avait dit que parfois c'est pas facile d'être dur mais qu'il faut le faire ,la survie du club étant toujours la priorité ,cette année ,c'est très fort à l'OL . 
J'espère juste que Yoann n'aura pas à subir cette forme de traitement ,bien qu'à bordeaux ,il en a eu un avant goût même si dans la presse les déclas ont eu lieu aprés son départ . 

Victime d'une entorse, Gourcuff attend de connaître la durée de son indisponibilité

L'ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux est sorti sur blessure samedi face à Troyes


L'Olympique lyonnais, leader de la Ligue 1 avec deux victoires lors des deux premières journées, a tout pour se réjouir, sauf que son meneur de jeu Yoann Gourcuff, de retour en forme, a été victime d'une entorse au genou droit contre Troyes samedi (4-1).
Le joueur, sorti dès la 13e minute de jeu face aux Troyens, doit passer une IRM lundi à l'hôpital privé Jean-Mermoz de Lyon pour connaître l'exacte gravité de sa blessure.
Samedi soir, le club craignait que le ligament latéral interne ne soit touché, ce qui pourrait entraîner une indisponibilité de trois semaines à deux mois. "Il a pris un choc assez violent. Quand c'est le genou, on craint toujours", avait déclaré Rémi Garde.
Avec trois saisons ratées, une à Bordeaux et les deux qu'il a passées à Lyon au cours desquelles il a multiplié les blessures, au tendon d'Achille, aux adducteurs ou encore à la cheville gauche dont il a été opéré il y a un an, Gourcuff semblait s'être relancé depuis la reprise de l'entraînement début juillet, tant sportivement que moralement (on le dit amoureux de la présentatrice télé Karine Ferri...).
Il avait suivi un stage d'oxygénation à Tignes (Savoie) avant que ses performances lors des rencontres de préparation se révèlent encourageantes avec en point d'orgue, le Trophée des champions gagné contre Montpellier au cours duquel il a délivré une passe décisive avant d'être élu homme du match (2-2, 4-2 t.a.b.).
Il avait ensuite continué sur sa lancée à Rennes, en ouverture du Championnat, en inscrivant le but du succès de l'OL (1-0).
Bernard Lacombe, conseiller du président lyonnais, assure "n'avoir jamais vu le joueur aussi bien préparé et affûté que cette saison". Gourcuff n'avait, en effet, pas suivi une préparation estivale complète depuis trois ans.
La blessure fauche donc l'ancien Girondin en plein vol.
Une indisponibilité de longue durée de Gourcuff pourrait-elle influer sur les orientations de recrutement adoptées par le club rhodanien?
Il semblerait que non, comme l'a souligné Jean-Michel Aulas après la rencontre. Le président de l'OL a par ailleurs confirmé l'existence de tractations pour l'arrivée du défenseur argentin de Nice Fabian Monzon dans le cadre d'un éventuel départ d'Aly Cissokho avec, en prime, deux jeunes Lyonnais en échange, Jérémy Pied et Clément Grenier.
Ce dernier a pourtant remplacé avantageusement Gourcuff samedi en étant notamment impliqué sur les quatre buts de l'OL et l'encadrement devra voir s'il s'avère judicieux de s'en séparer pour, éventuellement, recruter à sa place le Dijonnais Benjamin Corgnet, souvent évoqué à Lyon.

vendredi 19 novembre 2010

Après Angleterre-France : Yoann Gourcuff s'est régalé


Yoann Gourcuff, qui échappe à Milner, a apprécié sa relation avec Nasri. photo maxppp



 Yoann Gourcuff, qui échappe à Milner, a apprécié sa relation avec Nasri.  photo maxppp

L'ancien meneur de jeu breton des Girondins de Bordeaux est heureux de la victoire conquise à Wembley. Son association avec Nasri fut prometteuse mais reste à peaufiner.


Perdu dans les dédales de Wembley, il pose volontiers la clarté de ses yeux sur l'objectif curieux des caméras. Yoann Gourcuff se défile peu lorsque l'on attend de lui qu'il dise les mots du plaisir et de la qualité collective. En cet instant de la soirée, bouillonne encore en lui le bonheur éprouvé dans la construction de cette victoire de prestige contre les Anglais. Ce fut une prestation rare, l'une des plus belles réalisées par l'équipe de France depuis qu'il en porte les couleurs.
Alors il parle, avec sa façon à lui de ne pas se mettre en avant, pour juste évoquer la nécessité de toujours servir l'autre. « Je crois qu'une nouvelle dynamique s'est installée », confie-t-il. « On a produit du jeu et pris beaucoup de plaisir sur le terrain entre nous. Il faut dire que nos matches précédents comportaient un enjeu important. La pression inhérente à des éliminatoires ne nous avait pas permis de privilégier la qualité. Là, n'étant soumis à aucune pression quant au résultat, nous étions beaucoup plus sereins et nous avons pu satisfaire les espoirs du coach qui nous avait demandé de produire du jeu et de privilégier notre plaisir. »
Plus défensif
Dans un tel contexte, on attendait beaucoup de lui et de son entente avec Samir Nasri, l'autre leader technique de l'équipe. Elle ne fut pas toujours exceptionnelle mais chaque passe de l'un pour l'autre contribua à accélérer le mouvement tricolore. Et surtout, les deux compères surent se rendre complémentaires l'un de l'autre, avec une intelligence parfaite dans le partage des tâches.
« Cela s'est très bien passé », explique Gourcuff. « J'évoluais dans un poste un peu plus reculé que celui que j'occupe habituellement, avec un soutien à apporter à M'Vila à la récupération. Mais j'avais tout de même beaucoup de liberté offensive. Avec Samir, nous avons essayé de jouer dans les intervalles. J'ai établi une très belle relation technique avec lui mais aussi avec le reste de l'équipe. »
Vitesse du jeu
Le souci technique des deux hommes donna de la vitesse au jeu de l'équipe de France. « En jouant ainsi, avec beaucoup de mouvement, tout est beaucoup plus fluide », expose le joueur de l'OL. Tout fut aussi facilité par la passivité des Anglais, leur complaisance, pourrait-on dire, tant ils manquèrent d'engagement.
Le contexte était donc idéal pour Laurent Blanc, toujours soucieux de qualité offensive, pour associer la sensibilité de Gourcuff et Nasri, en sachant que l'un doit toujours jouer en retrait de l'autre. Ce fut essentiellement le Gone, puisque le Gunner est devenu, avec Wenger, un vrai attaquant, évoluant très haut dans le jeu d'Arsenal. Il n'est pas sûr, bien entendu, qu'avec une formation plus agressive dans les duels et les contacts, tout eût aussi bien fonctionné. C'est en tout cas une formule à travailler, en sachant qu'avec le retour prochain de Diaby, Diarra et sans doute Ribéry, beaucoup de possibilités s'ouvriront à Blanc.
Yoann Gourcuff sait donc qu'il lui faut gommer quelques scories dans son jeu, celles que lui pousse à commettre le désir parfois de trop en faire, qui va à l'encontre la fluidité. Mais le succès de Wembley constitue à ses yeux quelque chose d'important, pour la construction de l'équipe. « Le contenu de ce match va nous donner de la confiance », reconnaît-il. « Il faut s'appuyer là-dessus pour continuer à grandir et à progresser. »

via sud-ouest

mercredi 25 août 2010

Yoann Gourcuff à Lyon : les secrets d'un transfert

En vendant son meneur de jeu à Lyon pour 22 millions d'euros, Bordeaux y trouve son compte financièrement. Mais l'opération sera positive si les renforts à venir sont à la hauteur.

(Photo archives Laurent Theillet)

(Photo archives Laurent Theillet)

Pour les Girondins, le compte est bon : 22 + 4,5 = 26,5 millions. Avec le départ de Yoann Gourcuff pour Lyon, concrétisé lundi soir, la perte sportive est incontestable (lire en page suivante) d'autant qu'elle renforce un concurrent pour le podium. Mais ils ont légitimement le sentiment d'avoir réussi une belle opération financière en le vendant au prix qu'ils avaient décidé.
26,5 millions d'euros, certes étalés en quatre versements (1), c'était déjà le montant de la clause libératoire. Officiellement éteinte depuis le 31 juillet, elle est finalement restée la jauge qu'ils s'étaient fixés.
« Le transfert s'est déroulé économiquement dans les conditions souhaitées par Bordeaux. Sur l'aspect financier, au moins, tout s'est passé comme on le souhaitait », confirme leur président Jean-Louis Triaud.
48 heures de négociations
Gourcuff, c'était déjà la plus grosse dépense de l'histoire du club (15 M€, soit 13,5 de vente + 1,5 de prêt pour la saison 2008-2009), au moment de la levée de son option d'achat au Milan AC l'été dernier.
Un an plus tard, c'en est devenu la meilleure vente (voir infographie ci-contre), avec une plus-value de 75 % au passage : dans un contexte général de crise, pour un joueur qui sort d'une dernière saison moyenne et d'une Coupe du monde mitigée, c'est effectivement très bien payé !
Depuis l'officialisation du transfert, on en sait un peu plus sur ses coulisses. Les tractations ont vraiment débuté samedi soir, très vite après que Gourcuff, accompagné de son avocat d'affaires Didier Poulmaire, eut affirmé à son président son désir de rejoindre Lyon.
L'envie de disputer la Ligue des champions, de rejoindre ses amis Hugo Lloris et Jérémy Toulalan et, peut-être, un feeling moins évident avec Jean Tigana qu'avec Laurent Blanc ? Sûrement un mélange de tout cela : « Je n'ai compris qu'une chose, c'est qu'il voulait s'en aller, raconte Triaud. Après, ses motivations… » À partir de là, le processus était engagé. « Il est toujours difficile de retenir un joueur qui veut partir, poursuit le président girondin. Pour un joueur moins exposé médiatiquement, à la limite, c'est moins polluant pour le club. Mais un international… » Les discussions se sont accéléré lundi après-midi lors d'une rencontre entre le président lyonnais Jean-Michel Aulas et Nicolas de Tavernost, le président du Directoire de M6, propriétaire du club. L'OL voulait frapper fort et juste. « JMA », qui rêve de recruter le jeune Breton depuis ses années rennaises, ne voulait pas rater l'occasion de réaffirmer le leadership, au moins économique, de l'OL sur la Ligue 1.
Il a reçu un soutien de poids de la part de son deuxième actionnaire Jérôme Seydoux, coprésident du groupe Pathé Cinéma, 71e fortune de France. Et finalement, même si cela survient tard dans le mercato, c'est allé vite. « Yoann voulait aller à Lyon, Lyon le voulait, ils ont mis l'argent, tout le monde est content », résumait Mathieu Chalmé hier après l'entraînement.
Un pactole à bien utiliser
Gourcuff parti, Bordeaux bénéficie maintenant d'un bon petit pécule pour recruter. Va-t-il tout réinvestir dans le recrutement d'un ou deux joueurs ? « On ne va pas dépenser pour le plaisir mais seulement si on trouve des projets qui nous conviennent » : Jean-Louis Triaud sait très bien qu'à une semaine de la clôture du mercato, la marge de manœuvre est étroite.
Un autre match commence maintenant pour Bordeaux pour qui le départ de Gourcuff sera réellement une bonne affaire s'il est bien remplacé…
(1) 22 millions en trois échéances avant le 31 décembre 2012 et 4,5 millions complémentaires à la revente.(sud-ouest)

dimanche 13 juin 2010

MONDIAL 2010 : Gourcuff symbole du malaise des Bleus

  Depuis septembre 2008, Raymond Domenech fait invariablement confiance à Yoann Gourcuff. Sera-ce encore le cas contre le Mexique jeudi ?  Photo maxpp

Depuis septembre 2008, Raymond Domenech fait invariablement confiance à Yoann Gourcuff. Sera-ce encore le cas contre le Mexique jeudi ? Photo maxp

Mal à l'aise vendredi et depuis quelques mois chez les Bleus, le Bordelais est le symbole, mais pas le seul, des problèmes de cette équipe qui ne marque plus. Décryptage.
1. Des difficultés à passer le cap
Contre l'Uruguay, Yoann Gourcuff a paru dépassé par le contexte, le rythme, le niveau tout simplement de ce premier match de Coupe du monde. Pour son coéquipier bordelais Alou Diarra, cela s'explique : « Il est encore en phase de découverte du très haut niveau. Un contrôle de trop, une demi-seconde d'attente et c'est déjà fini. »
Et si Gourcuff touchait son plafond ? C'est un peu l'idée qui court actuellement dans le milieu du football français. La semaine dernière, dans une interview à nos confrères du site Internet de « L'Équipe », Aimé Jacquet a clairement exprimé ses doutes sur la capacité du jeune Breton à devenir le grand leader technique que cette équipe de France attend toujours : « Il a sans aucun doute la dimension internationale dans les jambes, mais sur le plan mental, ça reste à voir… »
Après l'extase de débuts internationaux particulièrement réussis et d'une première saison bordelaise éclatante, le temps du désenchantement est venu. Trop tôt annoncé comme le nouveau Zidane, le meneur de jeu bordelais tarde à confirmer ses promesses. Malheureusement pour lui et pour les Bleus, le temps n'attend plus en Coupe du monde.
Pour sa défense : Au même âge (23 ans, en 1995), Zinedine Zidane, à qui on l'a (trop) comparé, était à peine entré dans la carrière internationale (3 sélections, 2 buts). On connaît la suite.
2. Mis hors du circuit du jeu
Son caractère réservé, un certain manque de maturité, un statut de « nouvelle star » du football français qui a pu déplaire à certains de ses coéquipiers ? Yoann Gourcuff donne en tout cas l'impression de vivre à l'écart du groupe chez les Bleus, et même à Bordeaux.
Mercredi à Knysna, Jérémy Toulalan, dont il est proche, avait reconnu cette « différence » à demi-mots.
« Dans un groupe, des affinités peuvent se créer avec certains ou d'autres. C'est vrai que j'ai une relation privilégiée avec lui mais nous n'avons pas besoin d'être tous, les meilleurs amis du monde. Tant que l'équipe avance, ça va. » Le problème, c'est que cet isolement se traduit aussi sur le terrain maintenant. C'était sensible en fin de phase de qualification au Mondial. C'est devenu évident vendredi au Green Point Stadium, où Nicolas Anelka l'a par exemple ostensiblement ignoré, démarqué dans la surface de réparation (24e).
« Une interprétation » des journalistes pour Raymond Domenech, pourtant furieux sur le moment devant son banc de touche. Ribéry, aussi, tarde à le solliciter, alors que leur relation technique promettait beaucoup en 2008.
Or, une équipe, et particulièrement une attaque, se construit sur des affinités. Si la ligne entre Yoann Gourcuff et les autres continue d'être coupée, c'est toute l'animation offensive des Bleus qui restera en panne.
Pour sa défense : Le chapeau d'une attaque française en berne est trop grand à porter pour Gourcuff. Il répète souvent qu'il a besoin de mouvement autour de lui, et de toucher régulièrement le ballon pour exprimer ses qualités.
Anelka, en venant croiser dans sa zone, et Ribéry qui s'entête à vouloir forcer des portes fermées sont autant fautifs que lui.
3. Sacrifié contre le Mexique ?
Depuis septembre 2008, Raymond Domenech lui a invariablement accordé sa confiance malgré la perte progressive de son influence sur le jeu. En 20 sélections, il lui a laissé le temps de s'installer.
Mais contre le Mexique, jeudi à Polokwane, dans un match que les Français ne pourront pas se permettre de perdre, le sélectionneur n'en aura plus. L'enjeu, et le poids de ses cadres, pourrait le pousser à « sacrifier » Gourcuff au nom d'une nouvelle hiérarchie technique.
Au cœur du problème, le Bordelais paierait à la fois la panne offensive de son équipe, l'émergence d'Abou Diaby qui, comme Vieira avant lui, peut être un lien idéal entre défense et attaque, et le retour de Florent Malouda à un poste plus avancé.
Cela pourrait avoir pour avantage de dégager une place pour Ribéry, voire pour Henry, qui reviendrait à la pointe de l'attaque avec Anelka derrière lui dans le 4-2-3-1 remis au goût du jour vendredi au Cap.
Pour sa défense : S'il veut en faire le réel leader de jeu de son équipe, Raymond Domenech doit faire taire les egos, comme il l'avait promis avant la Coupe du monde, et confirmer Gourcuff à son poste.
Et surtout, lui placer un « vrai » avant-centre devant lui, ce que n'est définitivement pas Nicolas Anelka.(sud-ouest)