D'après Didier Poulmaire, qui s'exprime dans le Midi Libre,
le MHSC serait le candidat le plus probable pour accueillir son joueur,
Yoann Gourcuff. Par ailleurs, un nouveau club de L1 se serait
positionné pour l'enrôler, et il pourrait s'agir de Lille, selon le
quotidien héraultais.
Fin juillet, BeIN Sports annonçait une rencontre à venir
entre Louis Nicollin et Yoann Gourcuff, libre depuis son départ de Lyon
en juin dernier. Seulement voilà, deux semaines plus tard, cette réunion
n'a toujours pas eu lieu et le tricolore est toujours en Bretagne, où
il poursuit sa préparation. Pendant ce temps, à Montpellier, on commence
à s'impatienter. "Poulmaire (Ndlr, son avocat) m'a simplement dit
qu'il (Gourcuff) allait prendre une décision et qu'il me rappellerait.
Je n'en sais pas plus", regrette Nicollin dans les colonnes du Midi Libre.
En fait, le président Héraultais est en contact avec le représentant
de Gourcuff, qu'il a pu avoir au téléphone mardi. Joint par le quotidien
régional, ce dernier en a profité pour faire le point sur la situation
physique et mentale de son poulain : "Yoann veut prendre son temps.
Aujourd'hui, il poursuit un travail de reconstruction après une fracture
de fatigue contractée au mois de mai. Il veut arriver dans un club en
pleine possession de ses moyens. C'est en bonne voie. Il est optimiste, assure Poulmaire. Louis Nicollin a été sensible à nos arguments."
En aparté, l'avocat aurait même confié que Montpellier était "en pole position"
pour accueillir Gourcuff, malgré les approches également tentées par
Rennes et Bordeaux. Quant à Guingamp, Marseille ou encore Saint-Etienne,
qui se sont également renseignés plus ou moins sérieusement, ils
auraient été rejoints par Lille sur la liste des nombreux courtisans du
tricolore, dont le nom n'a pas fini de revenir lors des deux dernières
semaines de mercato. Voire même après...
Journaliste
Jules Autef
Fracture de fatigue: un condensé de l'article à lire ici : http://www.irbms.com/fractures-de-fatigue si vous le souhaitez
Diagnostic
Le sportif ou le patient consulte essentiellement pour une douleur
atypique de survenue progressive qui ne disparaît pas malgré de nombreux
soins. Le diagnostic repose à la fois sur la conjonction des données
cliniques et sur l’alerte médicale qui consiste à y penser.
Radiographie
Les premiers signes radiologiques n’apparaissent que deux à trois
semaines après le début des douleurs, et quelquefois plus tardivement.
C’est à ce stade que l’on retrouve de façon très discrète un
épaississement périoste localisé pouvant permettre d’établir un
diagnostic. Il faut bien reconnaître que la plupart du temps, les signes radiographiques ne sont pas évidents. Si l’on retrouve une cale hypertrophique, bien entendu, le diagnostic sera évoqué sans autre examen complémentaire.
Le traitement en général
Le pronostic de fracture de fatigue est toujours favorable, d’autant
que le sportif consulte souvent après une période suffisamment
significative pour que l’on soit près d’une consolidation.
La prise en charge chirurgicale est exceptionnelle et reste anecdotique.
Le traitement est donc celui habituel dans ce type de lésion :
décharge éventuelle si possible, repos sportif, glaçage, attelle ou
orthèses.
La kinésithérapie peut aider à une récupération,
avec de physiothérapie, mais surtout le kinésithérapeute permettra une
remise en réadaptation à l’effort progressive pour permettre une mise en
confiance du sportif.
Aucun traitement par médicament n’a apporté aujourd’hui des preuves
d’efficacité sur la réduction du temps de consolidation des fractures de
fatigue. La durée de consolidation peut être considérée entre 4 et 8 semaines. On pourra s’aider d’une dernière radiographie ou imagerie si nécessaire pour confirmer la consolidation.
Conclusion
En l’absence de traitement, les fractures de fatigue
peuvent évoluer pendant plusieurs mois et aboutir dans la plupart des
cas à la consolidation, mais de temps à autre la survenue de complications sous forme de cale hypertrophique ou de douleurs chroniques
est possible. Il faut donc toujours y penser lorsqu’un patient sportif
présente des douleurs résiduelles, malgré une prise en charge adaptée
pour un diagnostic de pathologie de micro traumatismes sportifs ou de
syndrome de surentraînement.
Le diagnostic précoce est déjà un élément du
traitement et permet une projection d’une reprise du sport en ayant
réalisé un bilan étiologique et éliminé les facteurs de risques.