Laeti ,j'imagine que tu l'attendais celui-là !!!
La raison, plus que la passion,
l'a emporté. Yoann Gourcuff, en dépit de tous les efforts déployés par
Laurent Blanc, ne disputera pas l'Euro. La nouvelle est terrible pour ce
qu'elle augure du destin du joueur. Ne pas jouer cet Euro, à 26 ans,
après deux saisons compliquées à Lyon, après l'affaire du bus d'Afrique
du sud, après tant et tant d'atermoiements, de questionnements, de
renoncements aussi, ne pas jouer cet Euro, alors qu'il survient dans une
chronologie de carrière où l'on ne peut pas passer son tour, c'est une
catastrophe.
Le Gourcuff physique n'était pas au top, dit-on aujourd'hui pour expliquer cette éviction. On s'en doutait un peu après avoir vu France-Islande. Mais cet élément ne peut expliquer à lui seul le destin gourcuffien. Après tout, Platini a disputé deux Coupes du monde (en 1982 et 1986) en souffrant de handicaps divers, cela ne l'a pas empêché d'y être performant, se sublimant et sublimant ses partenaires. Et c'est là, semble-t-il, que l'on touche à la particularité du problème Gourcuff.
Si l'on en croit tous les échos qui paraissent, ici et là, le Gourcuff social pose un problème. Depuis son arrivée dans le groupe France, il y a cinq jours, le Lyonnais semblait isolé, esseulé, coupé du monde et de ses coéquipiers, trainant une sorte de spleen inexplicable. N'allant pas vers les autres, et les autres n'allant pas vers lui en retour, poids du passé et des histoires, des rancœurs et des malheurs, cela s'est traduit lors du match contre l'Islande par des comportements vis-à-vis de Gourcuff qui ne trompaient pas : certaines passes qui devaient lui être adressé ne lui étaient pas adressées. Dans ce contexte, à quelques jours de l'Euro, faute de pouvoir mener en un temps record un travail sur le joueur et sur l'équipe qui n'a pu être fait depuis 2010, Laurent Blanc, professionnellement, donc froidement, n'avait d'autre solution que de se séparer du joueur.
L'auteur de ces lignes le confesse : il a été de ceux qui ont cru jusqu'au dernier moment que Blanc, obstiné et tenace, ne lâcherait pas Gourcuff. Et bien qu'admiratif du jeu de Gourcuff, de son potentiel, de son sens tactique et technique, il ne peut que constater l'évidence : quoi qu'il en coûte, c'est une bonne décision.
"Toute situation est porteuse de son contraire" disait un ancien président de la République. L'axiome vaut désormais pour Gourcuff et l'équipe de France, aujourd'hui livrés à des destins différents. Autrement dit, de ce mal peut-il sortir un bien ?
Pour l'équipe de France, animée désormais par la fameuse génération 87, l'hypothèque Gourcuff est désormais levée. Tous ceux qui estimaient, à tort ou à raison, justement ou injustement, que Yoann Gourcuff leur posait un problème, sportif, tactique et personnel, n'auront plus désormais d'alibi à invoquer pour justifier l'ensemble de ce qui ne va pas chez les Bleus. En retour, la responsabilité qui pèse désormais sur leurs épaules est immense. On verra, avec impatience, ce que cela donnera à l'Euro.
Pour Gourcuff, l'alternative est simple : ou bien cette affaire se traduira par une plongée aggravée dans un spleen étonnant, vertigineux, et qui se terminera par une sortie de carrière anticipée, ou bien ce sort contraire réveillera l'instinct de conservation "drogbaien" qui sommeille en tout joueur professionnel de football. De ce point de vue, il sera utile de se pencher sur le comment du pourquoi de la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui plongé ce joueur. Pourquoi ce splendide isolement ?
On aimerait croire au miracle, car on aime le merveilleux, mais aujourd'hui, la lucidité autant que la franchise imposent de le reconnaitre : on redoute le pire pour Gourcuff. Face à ce drame shakespearien, on est ce jour tenté de saluer Gourcuff de la même façon qu'Hamlet salue la dépouille de son comédien favori, Yorick : "Hélas! pauvre Yoann ! Je l'ai connu Horatio, c'était un garçon d'une verve prodigieuse, d'une fantaisie infinie..."
l'équipe du jour
Le Gourcuff physique n'était pas au top, dit-on aujourd'hui pour expliquer cette éviction. On s'en doutait un peu après avoir vu France-Islande. Mais cet élément ne peut expliquer à lui seul le destin gourcuffien. Après tout, Platini a disputé deux Coupes du monde (en 1982 et 1986) en souffrant de handicaps divers, cela ne l'a pas empêché d'y être performant, se sublimant et sublimant ses partenaires. Et c'est là, semble-t-il, que l'on touche à la particularité du problème Gourcuff.
Si l'on en croit tous les échos qui paraissent, ici et là, le Gourcuff social pose un problème. Depuis son arrivée dans le groupe France, il y a cinq jours, le Lyonnais semblait isolé, esseulé, coupé du monde et de ses coéquipiers, trainant une sorte de spleen inexplicable. N'allant pas vers les autres, et les autres n'allant pas vers lui en retour, poids du passé et des histoires, des rancœurs et des malheurs, cela s'est traduit lors du match contre l'Islande par des comportements vis-à-vis de Gourcuff qui ne trompaient pas : certaines passes qui devaient lui être adressé ne lui étaient pas adressées. Dans ce contexte, à quelques jours de l'Euro, faute de pouvoir mener en un temps record un travail sur le joueur et sur l'équipe qui n'a pu être fait depuis 2010, Laurent Blanc, professionnellement, donc froidement, n'avait d'autre solution que de se séparer du joueur.
L'auteur de ces lignes le confesse : il a été de ceux qui ont cru jusqu'au dernier moment que Blanc, obstiné et tenace, ne lâcherait pas Gourcuff. Et bien qu'admiratif du jeu de Gourcuff, de son potentiel, de son sens tactique et technique, il ne peut que constater l'évidence : quoi qu'il en coûte, c'est une bonne décision.
"Toute situation est porteuse de son contraire" disait un ancien président de la République. L'axiome vaut désormais pour Gourcuff et l'équipe de France, aujourd'hui livrés à des destins différents. Autrement dit, de ce mal peut-il sortir un bien ?
Pour l'équipe de France, animée désormais par la fameuse génération 87, l'hypothèque Gourcuff est désormais levée. Tous ceux qui estimaient, à tort ou à raison, justement ou injustement, que Yoann Gourcuff leur posait un problème, sportif, tactique et personnel, n'auront plus désormais d'alibi à invoquer pour justifier l'ensemble de ce qui ne va pas chez les Bleus. En retour, la responsabilité qui pèse désormais sur leurs épaules est immense. On verra, avec impatience, ce que cela donnera à l'Euro.
Pour Gourcuff, l'alternative est simple : ou bien cette affaire se traduira par une plongée aggravée dans un spleen étonnant, vertigineux, et qui se terminera par une sortie de carrière anticipée, ou bien ce sort contraire réveillera l'instinct de conservation "drogbaien" qui sommeille en tout joueur professionnel de football. De ce point de vue, il sera utile de se pencher sur le comment du pourquoi de la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui plongé ce joueur. Pourquoi ce splendide isolement ?
On aimerait croire au miracle, car on aime le merveilleux, mais aujourd'hui, la lucidité autant que la franchise imposent de le reconnaitre : on redoute le pire pour Gourcuff. Face à ce drame shakespearien, on est ce jour tenté de saluer Gourcuff de la même façon qu'Hamlet salue la dépouille de son comédien favori, Yorick : "Hélas! pauvre Yoann ! Je l'ai connu Horatio, c'était un garçon d'une verve prodigieuse, d'une fantaisie infinie..."
l'équipe du jour
Oui Coco merci de l'avoir publié... Je suis d'accord avec lui en partie puisque l'on sait que ce ne sont pas des problèmes physiques qui ont empêché Yoann d'y être. De plus je partage ses interrogations concernant le futur de Yoann et comme je ne vis pas dans le monde des bisounours ou que je suis terriblement pessimiste j'ai peur qui ne s'en relève jamais. La génération 87 comme les Ribery and co devront gagner l'euro puisque visiblement Gourcuff était le boulet...quand a son supposé isolement il faudrait qu'il arrête de lire les torchons comme l'équipe qui se garde bien de citer tout les propos de Tiburce notamment la partie ou il dénonce l'acharnement et surtout la partie ou il dénonce les conneries que l'on écrit sur Yoann.. Duluc fais parti de cette belle bande d'enfoires qui veulent le détruire il devrait se cacher cette enflure au lieu de se pavaner devant sa victime...et non Gourcuff ne changera pas et il n'a aucune raison de se remettre en question ! C'est Like it or not ! Ils vous emmerdent au passage les gros blaireaux de l'équipe qui lui suceront le sboube quand il reviendra tellement pas de race. Qu'ils aillent au diable !!!! Je m'ennerve mais ça fait du bien lol. L
RépondreSupprimerQue ce soit ou non une bonne décision c'est la manière dont ça c'est fait qu'il faut dénoncer ! Et si Gourcuff s'en relève pas Blanc aura été à la fois celui qui l'a sauve et celui qui l'a détruit !!!!! L.
RépondreSupprimerLes médias le massacrent depuis 2 ans sans interruption , Blanc a tué le fils. J'en veux terriblement au GUIGNOL QUI ONT UN POUVOIR DE NUISANCE ENORME et leur
RépondreSupprimerChouchou et Lolo est d'une méchanceté gratuite et sans nom idem pour Canteloup.
Yoann va s'en relever et les fera taire de la meilleur des manières en les écrasant de son talent, et en les évitant comme la peste pour les interviews.
RépondreSupprimerLC
Tiens maintenant que Yoann est évince on parle de "meilleur passeur en EDF" et de
RépondreSupprimerces tourmenteurs de Krysna lol ils vont nous faire croire qu'ils ont des regrets ou alors ils ont peur de ne plus rien avoir à pondre comme article avec "Gourcuff" pour les clics.
pour le reste on peut dire ce que l'on veut pour moi est un salopart il n'avait qu'à laisser Yoann à Lyon au lieu de lui donner ce cout de couteau dans le dos pour le grand
Plaisir de Ribery et sa bande
Blanc est et a toujours été un carriériste-opportuniste-manipulateur! à Bordeaux déjà il s'était servi de Gourcuff au point de le cramer complètement (voir les déclarations de Carrasso), il s'en est servi de marche-pied pour accéder à ce poste de sélectionneur EDF (avec plus que doublement de salaire et pleins pouvoirs.
RépondreSupprimerLà il s'est servi de Gourcuff comme d'un paravent qui en focalisant sur lui tous les médias, a permis à Blanc de protéger tous les autres joueurs (et ils sont nombreux) dont la sélection en EDF pouvait porter à débat !
C'est cynique et profondément répugnant, surtout sachant tous les efforts de Gourcuff pour retrouver son physique après les blessures de cette année .
J'espère que cette fois, Gourcuff a bien compris que Blanc n'était pas du tout celui qu'il croyait !
Quand on voit les diverses interventions de Blanc dans les médias pour défendre Ribery, c'est à vomir !
Le même Blanc qui d'ailleurs au moment des discussions pour les sanctions contre les mutins-crétins, avait oeuvré en sous-main et tout fait pour qu'elles soient le plus légères possible, ou mieux, les éviter ! Alors qu'au même moment il faisait devant les médias de grandes déclarations sur l'état d'esprit impeccable qu'il exigerait des joueurs ! foutaises que tout celà, et on l'a bien vu quand il s'est dépêché de faire revenir Ribery, Evra dès la fin de leurs sanctions !
Bref, tout çà donne envie de vomir .... et voir cette équipe menée par quelques joueurs bas-de-plafond individualistes forcenés qui plus est, n'arrange pas les choses
Cette équipe, avec cet état d'esprit, j'en ai rien à faire ! et ce sera l'Espagne que je soutiendrai !!!!
RTFM