Cette
fois, Yoann Gourcuff a été lâché par Laurent Blanc : malgré leur
relation forte, il n'a pas été retenu pour participer à l'Euro 2012.
L'issue logique d'un déclin amorcé fin 2009. A cette époque, le milieu
de terrain avait tout pour lui. Trois ans plus tard, il n'a plus rien.
Et dire
qu'il était en 2009, selon le classement du Ballon d'Or, le vingtième
meilleur joueur mondial. Aujourd'hui, Yoann Gourcuff n'est même plus
l'un des 23 joueurs capables de mieux représenter la France à l'Euro
2012. Évincé de la liste définitive de Laurent Blanc ce mardi, le milieu
de terrain se voit sanctionner de sa lente régression amorcée,
justement, fin 2009. Cette fin d'année-là, l'ancien Rossonero sort d'une
saison étincelante avec Bordeaux durant laquelle il est devenu champion
de France, meilleur joueur de Ligue 1 et valeur phare de l'équipe de
France depuis son but en Roumanie en octobre 2008 (la fameuse frappe
égalisatrice des 35 mètres). Mais l'exercice 2009-2010 est une
compilation de blessures.
La lente déliquescence de Yoann Gourcuff
est alors amorcée. Mais comment lui, le successeur annoncé de Zinédine
Zidane selon certains titres de journaux, pourrait-il n'être qu'un feu
de paille ? Début 2010, l'annonce précoce de la nomination de Laurent
Blanc à la tête des Bleus porte un coup au moral bordelais, en chute
libre après un titre de champion d'automne. Le Breton peine à digérer sa
précédente saison, perd le titre et la Coupe de la Ligue avant de
rallier la Coupe du monde 2010. Là, tout va de travers : élimination
précoce, expulsion face à l'Afrique du Sud, affaire de Knysna et surtout
une grande impopularité au sein du groupe France. La communication
officielle des Bleus s'évertue à démentir, rien n'y fait. Franck Ribéry
en tongs sur le plateau de Téléfoot n'est pas plus convaincant.
Dans
son mal-être, le milieu de terrain s'engage à Lyon pour jouer la Ligue
des champions et chasser le spectre de la fin de saison calamiteuse à
Bordeaux. Son arrivée, négociée pour 22 millions d'euros, se fait en
grandes pompes, présentation officielle à Gerland devant 15.000
spectateurs à l'appui. Entre Rhône et Saône, Yoann Gourcuff est la
nouvelle rockstar. Il doit casser la baraque. Le résultat est en dessous
de toutes les espérances mais, cette saison-là, le beau gosse du
football français a encore les Bleus comme branche à laquelle
s'accrocher. Il joue six matches, marque trois buts dont deux en
l'espace de trois jours en octobre (Roumanie puis Luxembourg). "En club, son bilan est indéfendable, mais en équipe de France, son bilan n'est pas si mauvais que ça", justifiera Laurent Blanc à l'annonce de sa pré-liste pour l'Euro 2012.
Encombrant à Lyon puis lâché par Blanc
Le hic, c'est que ce bilan "pas si mauvais que ça"
date de 2010-2011. Avant le succès de dimanche contre l'Islande (3-2),
la dernière apparition de Yoann Gourcuff sous le maillot tricolore
datait de mars 2011. L'exercice 2011-2012, c'est en rasant les murs que
le Gone l'a parcouru. Sa mésentente avec Claude Puel, facteur
implicitement présenté comme la cause de son mauvais rendement sur le
terrain, ne tient plus. Avec Rémi Garde, cela ne va pas mieux. La faute,
encore, à des pépins physiques. Des rumeurs de blessures diplomatiques
surgissent. Jean-Michel Aulas clame sur les toits qu'il fait encore
partie du projet. Mais pour beaucoup, si Lyon ne le vend pas, c'est pour
croire encore à un gros regain de forme en 2013 afin de ne pas réaliser
une opération financière trop catastrophique eu égard à son prix
d'achat.
Et puis patatras : avec seulement treize matches au
compteur et une fin de saison certes un peu plus convenable, il est
appelé par Laurent Blanc dans la pré-liste. Observateurs et supporters
s'étouffent : s'il est là, c'est uniquement grâce à la relation
privilégiée qu'il entretient avec le sélectionneur national, son "deuxième père".
Blanc place aussi cette convocation sur le compte d'un manque de
solutions en milieu de terrain. Abou Diaby blessé, il valait mieux
appeler un joueur qui faisait déjà partie du groupe. La tension ne
retombe pas. Le "Président", certainement soucieux de ne pas être noyé
par les critiques, a besoin que Gourcuff réalise une prestation
étincelante face à l'Islande pour l'amener à l'Euro. Titulaire, il passe
à côté de son match. "La liste, on n'y pense pas pour l'instant, assure-t-il à l'issue de la rencontre. Je vis au jour le jour. Le reste, je n'y fais pas attention."
Le
surlendemain, il fait ses valises. Cette fois-ci, Laurent Blanc a fini
par le lâcher. Et n'a pas tout fait pour inverser la tendance à
Valenciennes, puisqu'il a fait évoluer Yoann Gourcuff à un poste de
milieu relayeur peu susceptible de le rendre décisif. L'équipe de France
commence à faire partie du passé pour le Gone. La saison prochaine, il
n'y a pas de compétition internationale pour laquelle travailler. L'un
des capitaines des champions de France 2009 est au fond du trou. Tout
son crédit est à reconquérir et ses capacités psychologiques à rebondir
rapidement après un échec n'ont jamais sauté aux yeux jusqu'ici. Le
moment n'est pas venu pour Yoann Gourcuff, déjà 25 ans, de cesser de
traîner derrière lui des points d'interrogation.(tf1.fr)
zevaw :
Arrêtez le faux procès de Gourcuff! Le mec n'a pas changé depuis Bordeaux, il est toujours un bosseur invétéré et un joueur de grande qualité. Il traverse aujourd'hui une période difficile due à sa blessure (ça fait que 2 mois qu'il rejoue faut pas oublier non plus qu'il a été longtemps blessé). Après certes il n'a pas réalisé une superbe première année à Lyon pendant l'exercice 2010-2011 mais il a pris un énorme coup sur la tête pendant le mondial : des journalistes qui le traquait, qui lui prêtait toutes les rumeurs possibles en plus de sa déception du mondial. Ça fait beaucoup à gérer comme pression et déception pour un gars réservé... surtout que le public en a fait un peu le dindon de la farce ensuite. Après j'espère réellement qu'il va réussir à passer outre cette non sélection, car il aura des choses à montrer après cet euro. Je trouve par contre le choix de ne pas le prendre finalement idiot, car s'il était en pré-liste c'est qu'il pouvait prouver quelque chose mais Blanc ne lui a pas permis de le faire contre l'Islande en le positionnant en relayeur. Je sais pas ce que le sélectionneur à voulu faire! Le cramer mentalement? Lui donner une soi-disant leçon? Par rapport à quoi? Un goût amer donc à se "bannissement". Alors finalement à quoi bon l'avoir présélectionner à part à s'éviter une tâche difficile médiatiquement, car comme par hasard aucune polémique n'est née. Rémy blessé (tout le monde savait que ça allait être impossible), Yanga-Mbiwa (l'expérience qui manque *mon oeil oui!*) et Gourcuff (le beau diable des médias), les choix faciles quoi! Espérons que l'an prochain où qu'il soit il ferra taire tout ses détracteurs qui je le rappelle lui cirait les bottes à ses débuts en EDF.
Blessures diplomatiques pffff On peut appeler Darou pour qu'il vienne lui casser la gueule à ce connard ?
RépondreSupprimerLes cons au final ça sera eux !
L.
On a parfois évoqué le fait que Yoann avait tellement donné physiquement lors de sa première saison bordelaise qu'il s'était peut-être "grillé", d'où la difficulté à retrouver ce niveau exceptionnel par la suite? Ne peut-on y voir une responsabilité de Blanc? N'a-t-il pas usé et abusé de son meneur de jeu? Yoann n'a pas rechigné à fournir des efforts nombreux, mais son coach aurait pu calmer son ardeur en le laissant souffler de temps en temps. Ce serait bien dans la manière du personnage de le laisser tomber lamentablement maintenant qu'il en a retiré tout ce qu'il pouvait. " A Bordeaux, tu étais le meilleur et je t'ai donné les clés. Mais aujourd'hui, je ne peux(veux) plus rien faire pour toi." C'est vraiment la grande classe!!! AM
RépondreSupprimerGestion humaine désastreuse. Jamais je n'aurais pensé que Blanc n'était qu'un mina
RépondreSupprimerble sans aucune once d'humanité.
Quand on est lâche on est lâche jusqu'au bout allez lire la déclaration de l'autre enflure indice c'est le journaleux du Parisien qui lui a souffle...hahaha monsieur veut plus parler de Gourcuff comme si ça va effacer ce qui lui a fait il devra vivre avec et il va souffrir car c'est le châtiment des traitres...Judas !!!!!! Il avait tellement mal à la cheville qu'il est allé faire du surf et qu'il va certainement jouer au tennis pendant ces vacances...
RépondreSupprimerLes trains passent mais la connerie médiatique subsiste !
RépondreSupprimerM.