un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
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jeudi 4 octobre 2012

interwiew+ complète que la vidéo u-tube: Yoann gourcuff sur girondins t v


                              Itw du 4/3/11
                                   --------         LE REAL     -----------
Q :Avant d'aborder un certains nombres de sujets ,après une bonne nuit de sommeil ,quelle est votre analyse de ce match contre le Réal ?
Yoann :Disons que d'avoir encaissé 1 but ça nous met dans une situaton délicate mais un partout ce n'est  pas un mauvais résultat ,compte tenu de la qualité de l'adversaire.On a fait un match solide, en 1ère mi-temps on a eu un peu le dessus ,il aurait fallu concrétiser et marquer donc c'est les regrets qu'on peut avoir, mais on a quand même réussi à revenir à la marque après avoir été mené . Ca laisse de l'espoir pour le match retour.
Q :A titre personnel,comment jugez vous votre performance? 
Yoann : En 1ère mi-temps ,bien ,en 2ième ,on a souffert physiquement,on avait moins de jus ,de peps    après l' égalisation ,on a retrouvé du jus et on a eu 15 bonnes minutes fortes . 
Q: Est-ce que le Réal c'est le haut du panier   des clubs européens ? 
Yoann : Oui ,beaucoup de qualité,une grande maîtrise balle au pied , qu'on retrouve rarement en Europe. 
  Même en faisant le pressing ,c'est dur de prendre la balle car ils sont à l'aise techniquement,ils sont capables de faire des gestes improbables ,et il y a plusieurs joueurs qui peuvent le faire ,ils ont une grande maîtrise, individuellement  ils peuvent faire la différence.
Q : Comment vous jaugez-vous par rapport à des Ronaldo,  Dimaria ect.. qui font des gestes superbes, et vous aussi vous en faites ,les regardez vous sur le terrain ? 
Yoann : Ils sont capables de faire des gestes et des courses balle au pied que je ne suis pas capable de faire ,surtout les courses. Ils sont supérieurs et je ne me jauge pas par rapport à eux. Moi,je suis un joueur de passes et individuellement ils sont plus complets que moi car je ne suis pas un dribbleur. 
Q : Est-ce qu'il y a des joueurs que vous enviez et admirez sur le terrain.? 
Yoann : non ,je me concentre sur mon jeu et sur l'équipe ,il faut tout le temps analyser ce qu'il faut faire ,mais on est forcément admiratif devant certains joueurs.

                     -------------------LES MEDIAS ---------------------------------------
Q : Est-ce que les lendemains de matches vous vous précipitez pour lire la presse ou internet concernant vos prestations et celles de votre équipe? Et comment ressentez vous les articles sur vous? 
Yoann : Non , j'essaie de faire abstraction,mais on m'appelle et on  me dit ce qui se dit ou s'écrit donc forcément je suis tenu au courant de ce qui se passe et ça a un impact, et je suis encore un peu sensible à ce qui se dit ou s'écrit mais bon ,je commence à prendre de la bouteille malgré mes 24 ans ,mais c'est comme ça ,il faut apprendre à être juger en permanence ,c'est le football,mais parfois ,il y a des choses blessantes qui apparaissent dans la presse. Quand on attaque le sportif ,ca permet de se remettre en question, quand ça marche moins bien ou bien .Quand on s'attaque à l'homme et à ce qu'on est ,ça fait plus mal. 
Q : Etes-vous rancunier envers certains journalistes et refuseriez-vous de leur parler ? 
Yoann : Non ,pas vraiment mais il y a des choses qui m'ont parfois touché et je regarde qui a dit ou écrit, quand il y a de la méchanceté ou qu'on est toujours sur votre dos ,forcément on regarde les noms et on les retient un peu. Mais bon , je ne suis pas vraiment rancunier. 
Q : Comment fait-on et que ressent-on à 24 ans quand on rentre dans un stade de 40000 personnes qui vous supportent,c'est presque une vie de rock-star? est-ce qu'on se rend compte? 
Yoann : Oui ,parce que c'est la ligue des champions et qu'on ne la joue pas souvent ,et des fois pas tous les ans , on se rend compte de la chance qu'on a de jouer des matches d'une grande intensité ; l'adrénaline est présente , la tension est là mais c'est pour ça qu'on joue , pour l'enjeu , l'attente .
Q : Est-ce que vous vous dites parfois, que votre vie est normale ou hors-normes, ou que c'est comme ça , c'est le foot ? 
Yoann : Oui, par rapport aux gens que je fréquente , à mes amis d'enfance, ma famille , je me rend bien compte que ma vie n'est pas comme tout le monde mais ça ne change pas énormément de choses non plus , on est juste un peu plus exposé médiatiquement,on parle plus de nous ; Ca me met un peu mal à l'aise parce que dans la vie je suis quelqu'un d'assez discret et de normal et je ne me retrouve pas de la manière dont on me décrit dans les médias, parfois , c'est un peu gênant et il faut s' habituer à ce qu'on parle de vous. 
Q : Est-ce que c'est un cliché de dire que pour supporter la pression et rester les pieds sur terre , la famille et les amis sont importants pour relativiser ce qui arrive ?
Yoann : Oui ,c'est important pour trouver l'équilibre et relativiser ,comme vous dites , dans les moments où ça  roule , tout glisse ,mais quand c'est plus difficile , qu'on est sur votre dos , qu'on est dans le dur ,la famille et les amis aident à se ressourcer, pour souffler , retrouver de l'énergie , de la motivation.

     --------LE FOOT ------------------------

Q : Pourquoi le foot ?
Yoann : J'adore le sport depuis tout petit ,j'ai fait du tennis et le foot c'est mon père qui m'emmenait aux entraînement,même petit j'aimais bien aller aux entraînement de mon père ,je faisais le ramasseur de balle et j'étais super heureux de côtoyer les joueurs de Lorient , de leur rendre les ballons,j'avais 4-5 ans (son sourire parle pour lui) j'étais super heureux, maintenant ce ne serait plus possible d'être au bord du terrain comme ca, c'est devenu plus pro .
Q : Des joueurs vous ont marqué ? 
Yoann : Oui, je les ai connu quand j'étais tout petit et ils sont devenus des potes ,Christophe Leroux et Arnaud Lalan qui sont un peu connus  et d'autres connus seulement  en Bretagne . 
Q : Les 1ères chaussures ? Kopa mondial ? 
Yoann : Non , les kopas trop chères surement! des adidas ou une marque qui n'existe plus. Ca devait pas être terrible!!
 Q : Quand avez vous pris conscience que vous vouliez devenir pro? 
Yoann : Tard, assez tard , après avoir gagné la coupe Gambardella avec Rennes , j'avais 15-16 ans, ça a été un peu le déclic et ça se rapprochait du monde pro et quelques mois après j'étais avec les pros  à Rennes. Ca été rapide. Avant , je faisais du foot pour le plaisir et les loisirs , pour être avec les potes , je ne l'envisageais pas comme un métier. Puis , je me suis rendu compte , vers 16ans, que j'avais peut-être des aptitudes et qu'il faudrait que je m'en serve.

          ------------------------------- MILAN --------------------------------
Q : Rennes, Milan, Bordeaux, Lyon? Est-ce que rétrospectivement , Milan ce n'était pas trop tôt? Etait-ce la bonne décision? 
Yoann : Oui, c'était une bonne expérience , un choix de carrière pour progresser . Je n'ai aucuns regrets ,c'était une expérience très,très enrichissante qui m'a fait beaucoup réfléchir et évoluer en tant que joueur de foot et en tant qu'homme . Il a fallu se débrouiller seul dans un autre pays , découvrir une autre culture , une autre langue,  il faut s'adapter , faire des efforts pour s'intégrer. J'étais très admiratif de ces joueurs que j'avais la chance de côtoyer quotidiennement. Je me suis vraiment régalé ! ca m'a permis de progresser plus rapidement que si j'étais resté à Rennes .
Non, non , je ne regrette vraiment rien , mais sur le terrain , bien sûr quand on est jeune , c'est difficile de rester quand on est pas titulaire , il faut avoir du temps de jeu mais ces 2 ans m'ont fait grandir.

--------------------BORDEAUX ------------------------------
Q : Quand L.Blanc vous appelle , hésitez- vous longtemps ? Bordeaux , qu'est-ce que ça évoque pour vous? 
Yoann : L.Blanc m'appelle à Milan ,on discute foot et assez rapidement , j'ai senti dans son discours ce que j'aime dans le foot et je me suis senti proche de ce qu'il disait et dès le 1er coup de fil ,  j'ai su qu'il ne fallait pas que je reste ,  même si c'est Milan, j'avais trop envie de jouer et j'avais quand même acquis de l'expérience , javais joué en ligue des champions.
Quand je pense à Bordeaux , je pense que c'est un club familial ou j'ai passé 2 excellentes années, une 1ère années géniale à tout point de vue , sportif et humain , une bonne entente avec les joueurs , le staff ,les salariées du club et du château.  J'habitais en centre ville et les gens étaient respectueux et sympas. Je me suis régalé, j'ai passé de très bons moments et puis le titre de champion reste un moment fort . 
Q : Est-ce que je me trompe quand je dis que vous avez pratiqué pendant un an et demi le football le plus abouti en france,comme lille.? 
Yoann : on a été la référence en terme de jeu durant un an,des fois on perdait mais même en perdant on produisait du jeu , on prenait du plaisir , les gens voyaient qu'on s'amusait, on pratiquait un beau football, collectif, avec des mouvements, des redoublements de passes. C'était agréable de jouer dans cette équipe. On était la référence !
Après la 2ième saison,on a été moins bon en terme de jeu surtout dans la 2ième partie de saison. 
Q : Mais une belle campagne de ligue des champions!
Yoann : Oui ,on a eu beaucoup de solidité et de maturité dans les matches de LDC,on s'est même surpris à être à l'aise contre la Juve ou le Bayern ,des grosses équipes. On a fait une belle campagne ! 
Ca a donné de la visibilité ,de la crédibilité au club .Que des bons souvenirs quand même .
Q : La défaite contre Lyon à Gerland semble avoir été un détonateur des joueurs dans l'esprit ? 
Yoann : C'est possible, mais l'élimination nous a fait très mal, être en 1/4 de finale contre Lyon qu'on connaissait bien et au même niveau que nous , nous a fait très mal à la tête et nous a coupé les jambes derrière.

jeudi 23 décembre 2010

Gourcuff, l’ombre d’un doute



PRESSION. Blessé à la Veltins Arena, lors du match de Ligue des champions contre Schalke 04, Yoann Gourcuff (ici face au milieu de terrain de l’ACA Sébastien Piocelle) n’a pas livré sa pleine mesure. Peut-être est-il un peu trop attendu...  Le DL/Patrick ROUX
PRESSION. Blessé à la Veltins Arena, lors du match de Ligue des champions contre Schalke 04, Yoann Gourcuff (ici face au milieu de terrain de l’ACA Sébastien Piocelle) n’a pas livré sa pleine mesure. Peut-être est-il un peu trop attendu... Le DL/Patrick ROUX
On vit une époque formidable. Sans économie de rebondissements et de paradoxes. Makoun et Gomis, hier honnis et conspués, sont aujourd’hui adulés et applaudis. Gourcuff, star admirée à son arrivée, est désormais en passe d’être déboulonné de son piédestal. Au point que l’utilité de son retour à la compétition prévu ce soir contre l’AJ Auxerre pose question.
Aussi injustes et versatiles que soient les positions de la foule et des commentateurs, elles décrivent toujours une situation donnée. L’Olympique lyonnais avec Yoann Gourcuff n’est guère moins performant que l’OL sans son diadème (1,5 point/match avec contre 1,8 sans). C’est dans l’impression générale que la différence d’appréciation s’opère. L’OL a avancé pendant qu’il était blessé
Lyon s’est enfin trouvé et donne une nouvelle impression de force. Le sentiment s’est forgé depuis la dernière déroute, c’était par une froide soirée de novembre dans la Ruhr ; l’OL s’y faisait corriger par Schalke 04 (3-0). Coïncidence, c’est à la Veltins Arena que Yoann Gourcuff se blessait à la cheville sur un tacle assassin de Metzelder. Absent depuis, le Breton n’a pas bénéficié de la nouvelle aura de son club. Pire même puisque présent sur le banc dimanche à Marseille, il a été victime de la bonne partie de l’entrejeu lyonnais. “J’avais peur de déséquilibrer mon milieu de terrain”, confessait Claude Puel pour expliquer sa non-entrée en jeu. Les déclarations délétères à son endroit de ses anciens coéquipiers au Milan, Maldini et Costacurta, n’ont rien arrangé. 2010 est mort, vive 2011 ?
Yoann Gourcuff suscite les jalousies les plus mesquines. Son intégration à Lyon n’est pas aboutie et la jeune icône n’a pas encore apporté sa pleine mesure. Les qualités du Breton ne sont pas remises en cause mais son absence depuis cinq matches ne s’est pas fait remarquer. “Quand « Yo » joue, c’est un plus sur le terrain”, objecte Anthony Réveillère. Peut-être mais l’attente autour du meneur de jeu des Bleus est tellement grande que l’impression est faussée.
Ce retour envisagé dans le onze titulaire ce soir doit constituer la première étape de la pose de la griffe Gourcuff sur le Lyon 2010-2011. Il dispose pour cela de deux atouts majeurs au-delà de son immense talent. “Il a bien travaillé physiquement durant sa blessure. Il a refait une véritable préparation, chose qu’il n’avait pas faite en début de saison. Et puis il rentre dans une équipe qui tourne, ça peut lui faciliter la tâche”, défend Puel. Une tâche qui se sera révélée ardue en 2010 aux Girondins de Bordeaux et sous le maillot de l’OL (2 buts en 17 rencontres) mais une tâche qui ne demande qu’à s’effacer en 2011.
par la rédaction du DL le 22/12/2010 à 05:43

jeudi 9 décembre 2010

Le spleen de Gourcuff


Alors que certains internationaux tricolores ont brillé cette semaine à l'occasion de la sixième journée de la Ligue des champions, Yoann Gourcuff est lui toujours à l'infirmerie pour soigner son tendon d'Achille. Le meneur de jeu lyonnais, contraint de faire l'impasse sur la réception de Toulouse ce week-end en championnat, en profite pour se refaire un moral, touché par la charge virulente de Paolo Maldini à son encontre.

Touché au tendon d'Achille, Yoann Gourcuff sera absent contre Toulouse. (Maxppp)
Les autres flambent et lui se morfond. Karim Benzema, auteur d'un triplé avec le Real Madrid contre Auxerre (4-0), Franck Ribéry, double buteur avec le Bayern face à Bâle (3-0), et Samir Nasri, qui est lui aussi allé de son petit but avec Arsenal contre le Partizan Belgrade (3-1), trois internationaux eux aussi comparés un jour avec Zinedine Zidane, ont profité de la sixième journée de la Ligue des champions pour se mettre en évidence mercredi. La veille, Yoann Gourcuff assistait lui de loin au petit nul (2-2) de l'Olympique Lyonnais face à Tel-Aviv. Le pied droit toujours douloureux et le coeur meurtri.

Victime d'un écrasement musculaire du tendon d'Achille droit le 24 novembre dernier lors de la défaite lyonnaise à Gelsenkirchen contre Schalke 04 (0-3), le milieu de terrain international n'a plus rejoué depuis. Et sera une nouvelle fois forfait ce week-end pour la réception de Toulouse, un match qui pourrait permettre à l'OL de monter sur le podium au soir de la 17e journée de Ligue 1. Gourcuff ronge son frein. Mais rumine surtout cette charge aussi surprenante que violente à son encontre effectuée, deux jours après ce match perdu à Gelsenkirchen, par Paolo Maldini, l'ancien défenseur légendaire de l'AC Milan, dans les colonnes de L'Equipe. "Gourcuff au Milan s'est trompé à 100%. De ce que j'ai vu, une bonne part des torts provient de lui. Son problème ici c'était son comportement. Il ne s'est pas montré intelligent dans sa manière de se gérer lui", déclarait l'Italien, reprochant à son ancien coéquipier son manque d'implication dans le groupe et son laxisme tactique.

L'OL se mobilise

Un portrait au vitriol qui tranche avec cette image de bon garçon dégagée par l'intéressé, déjà chahuté en équipe de France. Lequel s'est depuis muré dans le silence après être venu chercher du réconfort en famille le week-end du 27 novembre à l'occasion du derby breton entre Lorient, dirigé par le paternel, et Rennes, son ancienne équipe. Un père, jamais très loin des intérêts de son fils, qui est monté au créneau cette semaine pour le défendre dans le bihebdomadaire France Football. "C'est une injustice terrible, tous ces ragots", s'est emporté l'entraîneur de Lorient. "Yoann dérange. Il est différent, il possède une autre structure culturelle, d'autres intérêts intellectuels. Personne n'aime la différence dans ce milieu. Et comme en plus, il est d'un naturel réservé..."

Touché, le protégé de Laurent Blanc à Bordeaux puis en équipe de France peut compter sur le soutien de son nouveau club où il peine pourtant à s'imposer. "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre eux à Milan, mais depuis qu'il est arrivé, Yoann se comporte de manière professionnelle, il fait son travail, il n'y a aucun problème de comportement ou d'état d'esprit", réagissait à l'époque Claude Puel, son entraîneur à Lyon. "Je ne comprends pas ce genre d'article, ça me semble bien loin de ce que je vois avec Yoann." Une incompréhension partagée par Jérémy Toulalan, l'un de ses potes du vestiaire, ou encore Michel Bastos, tous deux prompts à souligner le professionnalisme de leur coéquipier.

Et si l'OL s'est fendu de deux courriers, l'un de Bernard Lacombe pour Paolo Maldini, l'autre de Jean-Michel Aulas à l'adresse d'Umberto Gandini, l'un des administrateurs de l'AC Milan, rapporte France Football, et si Carlo Ancelotti, son entraîneur de l'époque en Lombardie, a dit de lui qu'il était "un joueur talentueux", Gourcuff souffre toujours de cette histoire. "Ça ne le laisse vraiment pas froid. Il est tombé de haut avec cet article", avoue Christian Gourcuff qui s'explique sur le mutisme de son fils. "Il y a deux façons de procéder : se taire ou péter les plombs. (...) A ce compte-là, vu tout ce qui se raconte sur lui depuis plusieurs mois, il devrait chaque semaine se justifier et se défendre. Mais ne croyez pas qu'il n'y songe pas. Simplement, il réfléchit à la meilleure façon de répondre à tout ça." Et si c'était tout simplement sur le terrain ?(sport.fr)

jeudi 25 novembre 2010

Gourcuff au centre du malheur



Gourcuff est au sol, terrassé par Metzelder. Image d’une soirée maudite /Photo Stéphane Guiochon



Le meneur lyonnais a tenté d’orchestrer le jeu avant de subir une sévère agression

56ème, sur un ballon qu’il demanda dans l’espace, Yoann Gourcuff s’écroula victime de l’engagement de Metzelder manifestement parti pour le casser. Yoann leva immédiatement la main, et sans même attendre l’arrivée du corps médical lyonnais sur la pelouse, son copain Michel Bastos fit lui-même le signe du changement. Il avait compris. L’heure était donc à la civière. Claude Puel eut beau se lever pour demander des comptes au corps arbitral, Christoph Metzelder s’en tira sans même un avertissement. Tandis que la recrue lyonnaise, constituant un investissement de luxe pour le club de Jean-Michel Aulas quitta la scène sur le brancard, le tendon laminé, le moral atteint et son jeu cassé, pour un petit moment. Triste tout ça, triste comme le jeu lyonnais trop naïf, réduit en miettes par les percussions de Schalke.
En première période, Yoann prit parfois l’initiative. Il s’appliqua même sur les corners, et Bastos sur une volée aurait pu bénéficier de l’un de ses ballons enroulés. L’international français s’était déjà retrouvé au sol en première période sur un tampon subi entre Schmitz et Raul. Grand joueur, l’ex-madrilène vint s’excuser mais le mal était fait. Gourcuff fragilisé apparut alors un peu désorienté, diminué et emprunté. « Je ne suis pas d’accord avec le jugement des journalistes, je n’ai pas fait que des mauvaises choses, même si l’OL n’a pas vu encore le vrai Gourcuff », affirmait-il au micro d’OL TV. Hier soir, l’ex-Bordelais a connu l’enfer. « Il a subi un gros tacle sur son tendon, qui a touché un nerf. Pendant un moment il a manqué de sensibilité. Ca allait un peu mieux après le match, il souffre d’un grop coup. C’était un arbitrage un peu open, c’est aussi ça la Coupe d’Europe, la faute sur Yoann méritait quelque chose, mais ne cherchons pas d’excuses non plus », dit Claude Puel.
Resté quatre minutes sur le terrain avant de sortir, Gourcuff a connu l’un des premiers tournants de sa carrière, mais le plus mauvais, celui qui concrétise une première partie de saison olympienne très difficile. Même son copain Jérémy Toulalan ne le supporta pas, en allant « chercher » Lukas Schmitz dans un coin du terrain. C’est clair, ce n’est pas le football que l’on aime. Et Yoann Gourcuff lui, artiste acheté 22 millions d’euros en août, va devoir remonter la pente, puisque son vrai départ lyonnais a donc été reporté. Cette première partie de saison de l’OL ressemble à un long parcours sur un chemin dangereux, truffé de pièges. Seule consolation, Gourcuff reviendra sans doute au printemps puisque l’OL s’est qualifié tout de même. L’OL et Gourcuff se raccrochent à ce qu’ils peuvent…
Christian Lanier   via le progrès

mercredi 24 novembre 2010

OL : Gourcuff livre son bilan personnel


24/11/2010 - 13 h 45
A quelques heures de la rencontre face à Schalke 04, Yoann Gourcuff est revenu sur son début de saison à l'Olympique Lyonnais. L'occasion pour lui de commenter les critiques et d'annoncer que le meilleur est à venir.
« Il est très content d’être à Lyon et c’est sur la durée qu’il va s’installer ». Au cas où les supporters lyonnais avaient des doutes, Christian Gourcuff les a rassurés. Son fils se sent bien à l’OL et il va devenir un joueur phare de l’équipe. L’analyse est forcément optimiste mais elle est partagée par Yoann lui-même. En marge de la rencontre face à Schalke 04 pour le compte de la Ligue des Champions, le meneur de jeu des Rhodaniens a effectué un premier bilan de son parcours lyonnais. Et il en profite pour annoncer que l’OL n’a pas encore vu le vrai Gourcuff.
« J’ai été remarquablement bien accueilli. Il a fallu s’adapter à l’équipe. Moi, j’ai besoin de l’équipe, du collectif pour m’exprimer, pour prendre du plaisir. Mon jeu s’en ressent forcément, d’autant que je ne suis pas arrivé à mon meilleur niveau de forme sans que ce soit une question de fatigue. J’ai l’habitude d’enchainer les rencontres depuis deux saisons. Mais je n’ai pas été d’accord avec les journalistes sur l’analyse de mes performances. Elles n’étaient pas soit bonnes, soit mauvaises comme ils pouvaient le dire, l’écrire… Il n’y a pas eu de hauts et de très bas… Une chose est sûre, on n’a pas encore vu le vrai Gourcuff », affirme-t-il. Sur le plan statistique, le bilan n’est pas encore réjouissant mais il s’est nettement amélioré. Auteur de deux buts toutes compétitions confondues, il en est à 4 passes décisives en L1.
Toutefois, Gourcuff ne veut pas attacher trop d’importance aux chiffres. « Cela peut pousser à être égoïste. Il n’y a pas que les buts et les passes. Il y a aussi une course pour déstabiliser l’adversaire… il y a les passes qui créent des décalages… Moi, je ne suis pas un joueur qui élimine un adversaire en un contre un… », admet-il. Après trois mois, il reste obsédé par l’entente avec ses partenaires sur le terrai, peu importe le schéma mis en place par Claude Puel. « Je peux jouer dans différentes organisations comme je le faisais déjà à Bordeaux avec notamment un milieu en losange. Après, c’est surtout du travail à l’entrainement pour avoir des repères avec ses partenaires… », explique-t-il. A voir la deuxième période face à Lens, Gourcuff est bien l’homme capable de donner du liant à une formation lyonnaise en quête d’identité de jeu. S’il admet ne pas être encore flamboyant, il semble être sur le bon chemin.
->Aurélien Léger-Moëc foot mercato

Rencontre avec Yoann Gourcuff



Il fut question de lui… de l’équipe… du match à venir… de la Ligue des Champions en général… Une interview à retrouver ce mercredi soir dans OLSystem Europe…
Le Breton était détendu et le reconnaissait. « Oui, c’est vrai à l’image du groupe. La victoire à Lens nous a fait du bien en terminant le match sur cette seconde période de qualité. Cela évite de gamberger… ». Gamberger ? Se mettre la pression? « J’ai tendance à le faire systématiquement avant les rencontres. Mais en ce moment,  en jouant tous les trois jours, je n’ai pas le temps… C’est mieux».



L’OM  avait fini de jouer… Le Real était sur le point de s’imposer à l’Ajax Amsterdam… Les Lyonnais regagnaient leurs chambres après avoir diné en rentrant de Gelsenkirchen. Un hôtel à Düsseldorf. Une vingtaine de minutes avec Yoann Gourcuff qui avait accepté immédiatement de nous consacrer du temps lorsque nous lui avions fait la demande avant l’entrainement.
3 mois presque que Yoann est à l’OL. Alors ? « J’ai été remarquablement bien accueilli. Il a fallu s’adapter à l’équipe. Moi, j’ai besoin de l’équipe, du collectif pour m’exprimer, pour prendre du plaisir. Mon jeu s’en ressent forcément, d’autant que je ne suis pas arrivé à mon meilleur niveau de forme sans que ce soit une question de fatigue. J’ai l’habitude d’enchainer les rencontres depuis deux saisons. Mais je n’ai pas été d’accord avec les journalistes sur l’analyse de mes performances. Elles n’étaient pas soit bonnes, soit mauvaises comme ils pouvaient le dire, l’écrire… Il n’y a pas eu de hauts et de très bas… Une chose est sûre, on n’a pas encore vu le vrai Gourcuff. ».
Et sa position sur le terrain ? « Je peux jouer dans différentes organisations comme je le faisais déjà à Bordeaux avec notamment un milieu en losange. Après, c’est surtout du travail à l’entrainement pour avoir des repères avec ses partenaires… ». Une fois encore, Yoann dira qu’il n’attache pas spécialement d’importance à ses statistiques. «Cela peut pousser à être égoïste. Il n’y a pas que les buts et les passes. Il y a aussi une course pour déstabiliser l’adversaire… il y a les passes qui créent des décalages… Moi, je ne suis pas un joueur qui élimine un adversaire en un contre un… ». Et quand collectivement, cela ne va pas sur le terrain ? « Je ne vais pas dire, il faut faire comme ceci ou comme cela… même s’il y a des échanges entre nous. Ce n’est pas dans mon tempérament. Je suis quelqu’un de réservé. Je ne vais pas prendre la parole… »
Le Breton parle encore de besoin de maturité dans l’expression de l’équipe. «Il faut être capable de jouer 90 minutes au niveau de ce que l’on arrive à produire par instants… Nous n’avons pas de certitudes, même si les résultats en championnat sont désormais là… Quand nous y arriverons, nous pourrons dire que nous sommes en progrès».
  Le championnat et la LDC. «On a la possibilité de se qualifier mercredi soir face à une équipe de Schalke 04 que je ne connais pas vraiment. Evidemment, elle peut s’appuyer sur Raul, Huntelaar ; elle a du engranger de la confiance ces dernières semaines après avoir fait de bonnes performances. Si nous en faisions une, cela nous servirait aussi pour aborder le match contre le PSG… ».
La plus belle des scènes européennes, il la connait désormais avec trois maillots différents.  Il disputera face à Schalke 04 son 30ème match de LDC  (6 buts)… son 36ème européen. L’Europe est-elle différente en fonction de ces maillots ? «Au Milan AC, on sent qu’il y a une obligation d’aller le plus loin possible. C’est dans la culture du club… A Bordeaux, on a été bien content de faire certains résultats comme de battre le Bayern… A l’OL, on se situe au milieu. Il y a une exigence de résultats plus forte qu’aux Girondins et moins forte qu’au Milan AC… ».
La soirée dans sa chambre, Yoann la passera avec un bon bouquin sans aucun rapport avec le foot..

vendredi 5 novembre 2010

yo :réaction aprés benfica via ol web

Yoann GourcuffC’est vraiment bizarre, car il y avait de quoi se régaler ce soir. Benfica avait la pression, et nous avions envie de jouer. Mais on n’a rien proposé, il n’y avait pas de mouvements, quand Hugo avait le ballon, on ne proposait rien. On a été totalement asphyxié par leur pressing, on était amorphes. C’est dommage parce qu’on était dans un contexte favorable dans cette Coupe d’Europe. J’avais envie de prendre du plaisir ce soir, ça n’a pas été le cas. On fait preuve de naïveté, car il nous suffisait de prendre le match nul, et on a été surpris. Eux ont utilisés beaucoup d’énergie en première mi-temps. Et puis nous en deuxième période, on a réagit dans le comportement, dans les efforts. On a montré qu’on avait de l’orgueil. Et même si on ne marquait pas de buts, il fallait montrer aux gens qui nous suivent que l’on avait envie. Au niveau de la qualité du jeu, c’était vraiment faible, et c’est dommage. Je pense qu’il faut qu’on soit plus ambitieux dans le jeu, et ne pas avoir peur d’aller de l’avant. Le coach nous avait parlé du goal-average, nous avait dit de réagir. C’est important, on limite la casse au niveau du score.

la chasse à yo ??

OL - Gourcuff n’arrive pas à convaincre

Quelconque depuis son arrivée dans le Rhône, voilà deux mois, l’ancien Bordelais tarde à justifier la fortune dépensée par l’OL pour finaliser son recrutement.

Lent dans ses transmissions et inconstant, Yoann Gourcuff ne pèse pas assez sur le jeu de l’Olympique Lyonnais. Lent dans ses transmissions et inconstant, Yoann Gourcuff ne pèse pas assez sur le jeu de l’Olympique Lyonnais. © Sipa Sorti dès la mi-temps face à Arles-Avignon (1-1) et pathétique lors de son entrée en jeu pendant l’élimination lyonnaise en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue face au PSG (1-2 a.p.), Yoann Gourcuff n’a pas profité de son embellie en équipe de France (2 buts en 2 matches) début octobre. Le meneur tricolore n’arrive pas à hausser son niveau de jeu sous le maillot lyonnais. Il suscite toujours autant d’interrogations malgré l’indulgence actuelle des supporteurs rhodaniens.

Ralentit-il le jeu de l’OL ?

Sa passe décisive adressée à Michel Bastos samedi sur le premier but lyonnais face à Sochaux (2-1) ne peut pas masquer la faible influence de Gourcuff sur le jeu de sa nouvelle équipe. Il est loin, le temps où le meneur breton était élu meilleur joueur de Ligue 1 après une première saison flamboyante à Bordeaux. Pour Jacques Crevoisier, l’ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool et présent à Gerland le week-end dernier, le beau gosse du football français n’est pas convaincant après deux mois d’acclimatation sur les bords du Rhône : « Son bilan est mitigé. Il n’est pas décisif malgré l’attente énorme qu’il suscite. Il a coûté beaucoup d’argent (22 millions d’euros, sans compter les éventuels bonus, NDLR). Il joue très bas. Il fait souvent plusieurs touches de balle avant de passer. Il est inconstant et il n’est pas enthousiasmant. Vu son statut en France et ses émoluments, il ne justifie pas son transfert pour le moment. »
Sur le plan des statistiques, la faillite de Gourcuff est flagrante. En huit matches de Championnat, il n’a marqué qu’un but et délivré une passe décisive. Sans parler de ses trois matches sans aucune étincelle en Ligue des champions. Le n° 29 de l’OL répète souvent qu’il « dépend des autres », mais il a été recruté à prix d’or pour créer seul des différences, surtout dans un club qui a connu des joueurs décisifs comme Anderson, Juninho ou Benzema

L’a-t-on vu trop beau ?

Champion de France avec Bordeaux en 2009, coqueluche de nombreuses demoiselles et chouchou de Raymond Domenech en équipe de France, Yoann Gourcuff s’est longtemps reposé sur un statut d’intouchable dans le football français. Les six derniers mois catastrophiques de son séjour en Gironde et un Mondial raté ont écorné son image. Est-il marqué par ces deux coups durs qui ont gâché son année 2010 ? « Lui seul peut répondre », admet Crevoisier.
Il s’interroge toujours sur le potentiel du Morbihannais, qui avait déjà montré quelques failles lors de ses deux années à l’AC Milan (2006-2008) : « Va-t-il rester un honnête joueur de Ligue 1 qui a sa place dans une équipe de France loin d’être géniale actuellement ou deviendra-t-il un grand joueur capable de jouer dans l’un des dix plus grands clubs du monde ? La question reste posée, mais il n’y a pas de réponse pour le moment. Il ne faut pas l’enterrer sur ce qu’il fait actuellement. »

Va-t-il perdre sa place chez les Bleus ?

Privé de l’équipe de France lors des trois premiers matches de l’ère Laurent Blanc pour cause de suspension, Gourcuff a retrouvé des couleurs avec deux buts face à la Roumanie (2-0) et au Luxembourg (2-0). Avec deux schémas tactiques différents utilisés par le sélectionneur (4-2-3-1 et 4-4-2), il avait connu le banc puis une titularisation face aux voisins luxembourgeois. Aujourd’hui, il n’est pas sûr de faire automatiquement partie du onze de départ. Dans son rôle de meneur de jeu, il joue des coudes avec Samir Nasri.
« Nasri est sûr de faire partie de la prochaine liste (les Bleus iront défier l’Angleterre le 17 novembre). Pour cette place de meneur de jeu, je ne me pose même pas la question. Il est déterminant avec Arsenal. Il joue dans un grand club et il est en très grande forme. Gourcuff risque de perdre sa place. Ce n’est pas scandaleux s’il ne joue pas », tranche Crevoisier. Laurent Blanc, qui continue de soutenir son ancien joueur chez les Girondins, a peut-être la solution : aligner ces deux leaders ensemble.
Benfica-Lyon, à 20 h 45, TF1

aucun plaisir !

Auteur du premier but, hélas tardif, de l’Olympique Lyonnais, mardi soir contre Benfica, Yoann Gourcuff était un peu interloqué au moment d’évoquer la prestation de l’OL. Le meneur de jeu était conscient que sur le plan du jeu, Lyon était passé au travers, mais il constatait que le résultat final n’était finalement pas si désastreux qu’on pouvait le craindre à un instant du jeu.

« C’est vraiment bizarre, car il y avait de quoi se régaler. Benfica avait la pression, et nous avions envie de jouer. Mais on n’a rien proposé, il n’y avait pas de mouvements, quand Hugo avait le ballon, on ne proposait rien. On a été totalement asphyxié par leur pressing, on était amorphes. C’est dommage parce qu’on était dans un contexte favorable dans cette Coupe d’Europe. J’avais envie de prendre du plaisir, ça n’a pas été le cas. On fait preuve de naïveté, car il nous suffisait de prendre le match nul, et on a été surpris, reconnaissait Yoann Gourcuff, qui tenait toutefois à voir du positif dans la grosse réaction de l’OL dans une fin de match assez débridée. On a montré qu’on avait de l’orgueil. Et même si on ne marquait pas de buts, il fallait montrer aux gens qui nous suivent que l’on avait envie. Au niveau de la qualité du jeu, c’était vraiment faible, et c’est dommage. Je pense qu’il faut qu’on soit plus ambitieux dans le jeu, et ne pas avoir peur d’aller de l’avant. Le coach nous avait parlé du goal-average, nous avait dit de réagir. C’est important, on limite la casse au niveau du score.»
via foot 01

dimanche 24 octobre 2010






L'Olympique Lyonnais a remporté son troisième match de Ligue des Champions en réussissant un très beau match face au Benfica Lisbonne. Les Gones sont en nets progrès et filent droit vers les huitièmes de finale. Encore une fois.  
En direct du stade de Gerland
- Une très forte délégation portugaise est venue soutenir le Benfica. Pour preuve, à l'entrée de Lloris lors de l'échauffement, il a été sifflé. Les supporters « benfiquistes » garnissaient leur tribune réservée, mais dans les autres gradins, de nombreux maillots rouges se mettaient en évidence. La communauté portugaise de France s'est mobilisée pour soutenir le club de Lisbonne. 

- Toulalan, blessé, sera absent jusqu'au 2 novembre minimum. Il souffre d'un métatarse. 

- La ville de Lyon a été marquée par des incidents entre casseurs et forces de l'ordre en marge des manifestations contre le projet de réforme de la retraite. Mais aux abords de Gerland, tout était calme avant le match. 


Les buts
21eme minute (1-0)
Gourcuff décale Bastos sur la gauche. Le Brésilien entre dans la surface et dépose le ballon au second poteau pour la tête de Briand qui s'applique et trompe Roberto.

51eme minute (2-0)
Briand, servi dans l'axe par Gonalons, frappe du droit. Le poteau gauche repousse, mais Briand, qui a continué sa course, vient reprendre dans la surface et sert Lisandro qui place une bonne tête, sauvée par Roberto. Mais l'Argentin a suivi et pousse la balle au fond. 


Les moments forts
20eme minute
Côté gauche, frappe de l'extérieur du gauche de Bastos sur le poteau gauche du gardien Benfica Lisbonne. 

46eme minute
Pjanic, côté droit, déborde et centre pour Lisandro qui reprend du droit mais tire directement sur Roberto. 

48eme minute
Côté gauche, Bastos, dans un angle fermé, préfère frapper plutôt que de chercher Lisandro dans l'axe. Ça passe de peu à côté. 

49eme minute
Briand, bien servi par Réveillère, vient centrer aux six mètres pour Lisandro qui tend la jambe droite dans l'axe mais rate le cadre à cinq mètres du but portugais. 

58eme minute
Corner côté gauche de Gourcuff qui frappe en cloche à l'entrée de la surface où Bastos réalise une splendide volée que Roberto écarte de justesse. 

62eme minute
Bon coup-franc signé Gourcuff à 23 mètres. Roberto repousse, Bastos a suivi mais le gardien parvient encore à sauver son camp. 


Le tournant du match
43eme minute
En excluant sévèrement Gaitan, l'arbitre espagnol met Lyon en excellente position : déjà supérieur à onze contre onze, Lyon va dérouler après ce carton rouge. Lyon n'avait sans doute pas besoin de ça pour s'imposer, mais cela lui a facilité la tâche. 


Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Qu'on le veuille ou non, Lyon a la taille patron en Ligue des Champions que recherche Marseille et que n'a pas eu, loin de là, Auxerre : trois matchs, trois succès, un pied et demi en huitièmes de finale et une prestation convaincante à domicile face au Benfica Lisbonne. Que demander de plus ? Présents dans les duels, actifs et techniques, les Gones ont fait la différence rapidement et ont poussé les Portugais à la faute. Au final, le 2-0 est même clément pour des visiteurs qui n'ont pas su profiter de leur bonne période en première mi-temps et qui ont ensuite peiné à dix contre onze. Lyon a retrouvé des couleurs avec cette victoire qui suit celles de Lille, Nancy et de l'Hapoël Tel-Aviv. Au fait, l'entraîneur de cette équipe s'appelle toujours Claude Puel... Comme quoi, la vérité d'un jour... 

Lyon Les Lyonnais
Le joueur du match
DIAKHATE : Dans un match où la production offensive a été brillante, pourquoi choisir un défenseur plutôt qu'un attaquant ? C'est que la défense a rassuré les attaquants qui se sont lâchés sans craindre une boulette derrière. Et, parmi les défenseurs, Diakhaté a été formidable, notamment dans les temps faibles lyonnais. Positionné axe gauche, il a très bien démarré avec notamment un tacle régulier monstrueux sur Aimar (13eme) qui faisait suite à une intervention ponctuée d'un râteau dans sa surface. Par la suite, il a confirmé étant souvent là en dernier rempart devant Lloris. 

Les autres joueurs
LLORIS : Peu ou pas de travail à effectuer mais était attentif, au cas où, comme sur ce corner dégagé des poings en fin de match. REVEILLERE : Très présent et très tranchant défensivement face à Gaitan, il plane en ce moment avec Lyon comme en équipe de France. Averti toutefois à la 41eme pour un accrochage sur ce même Gaitan. 
CRIS : Arrière central droit, il a montré qu'il était en forme avec de bonnes interventions sur l'homme. 
CISSOKHO : Un match sérieux défensivement et un apport intelligent devant. Une prestation correcte. 
GONALONS : Un très bon match à la récupération dans un secteur où il était un peu seul. 
PJANIC (6): Titularisé comme face à Schalke 04, il a apporté sa technique dans les petits périmètres, déchargeant Gourcuff d'un marquage trop strict. Précieux. 
GOURCUFF (7) : Un très bon match, percutant, même s'il a souvent oublié Bastos. Dommage car quand il l'a trouvé, ça a fait but (21eme). En progrès et utile pour son replacement défensif également. Remplacé à vingt minutes de la fin par KALLSTROM
Olivier DE LOS BUEIS mercredi 20 octobre 2010 





mercredi 29 septembre 2010

Lyon -H.Tel-Aviv LDC aller



Même si le score pourrait laisser croire à une promenade de santé des Lyonnais, l'OL a souffert pour s'imposer à Tel Aviv et empocher sa deuxième victoire en deux matchs.   A voir aussi, le film du match
En direct du stade Bloomfield
- Si les supporters de l'Olympique Lyonnais n'avaient pas fait le déplacement en grand nombre, ils étaient évidemment très nombreux du côté des supporters de l'Hapoël. Et plutôt provocateurs aussi. Ainsi, le kop israélien a scandé à plusieurs reprises durant l'avant-match le nom de Saint-Etienne, l'ennemi juré des Lyonnais. Un supporter de l'Hapoël portait même un maillot dernière génération des Verts.

- Ancien joueur du PSG, de Bastia et de Metz notamment, Romain Rocchi défend aujourd'hui les couleurs de l'Hapoël Tel Aviv. L'ancien Parisien, titularisé presque systématiquement par Gutman depuis son arrivée, faisait de nouveau partie du onze de départ mercredi soir. Tout cela sous les yeux de Luis Fernandez, sélectionneur d'Israël mais aussi ancien entraîneur de Rocchi à Paris. C'est même Fernandez lui-même qui avait fait venir le joueur dans la Capitale.

- Surprise au réveil pour Aly Cissokho, mercredi après-midi dans l'hôtel des Lyonnais à Tel Aviv. En ouvrant les yeux au sortir de sa sieste, l'arrière gauche de l'OL, probablement victime d'une allergie, avait un œil gonflé et presque fermé. Ce qui l'a rendu longtemps incertain, même si l'ancien joueur de Porto a finalement pu tenir sa place.

Les buts
8eme minute (0-1)
Bastos transforme le penalty d'une frappe à mi-hauteur qui prend complètement Enyeama à contre-pied.

37eme minute (0-2)
Corner de Gourcuff côté droit. Au premier poteau, Ben Dayan manque complètement son dégagement, le ballon arrive sur Bastos qui déclenche une incroyable demi-volée du pied gauche. Une reprise à la Roberto Carlos qui sort du cadre avant de replonger avec une puissance inouïe dans la lucarne gauche d'Enyeama.

79eme minute (1-2)
Tireur maison, Enyeama, le gardien, transforme le penalty en prenant Lloris à contre-pied sans beaucoup d'élan.

93eme minute (1-3)
Dernière minute de jeu, Pied vient buter sur Enyeama et est accroché. L'arbitre laisse le jeu se poursuivre et Pjanic marque dans le but vide.

Les moments forts
5eme minute
Lloris s'envole et boxe en corner une frappe flottante de Ben Dayan qui retombait dans la lucarne droite du gardien lyonnais.

7eme minute
Sur une déviation aux dix-huit mètres pour Briand, Källström trouve parfaitement son coéquipier qui échappe sur son contrôle à Badir mais est taclé irrégulièrement par le capitaine adverse. Penalty logique.

18eme minute
Mauvais renvoi de la défense israélienne, Källström est à la tombée et arme une belle frappe après un contrôle poitrine, mais ça passe largement au dessus.

20eme minute
Reprise en pleine course de Gomis sur un centre de Cissokho venu de la gauche. Enyeama se couche et dévie le ballon en corner.

22eme minute
Décalé sur l'aile gauche, Gourcuff déborde et dépose son centre sur Källström qui tente un ciseau acrobatique très compliqué depuis l'extérieur de la surface. Le ballon s'envole dans le ciel de Tel Aviv.

24eme minute
Sur une passe de Shechter, Sahar fixe Diakhaté, le crochète et frappe. Lloris repousse la tentative de l'attaquant israélien.

36eme minute
Un corner de l'Hapoël frappé côté gauche provoque un gros mouvement de panique devant le but de Lloris. Le gardien lyonnais, après s'être troué sur sa sortie, parvient à éloigner une première fois le danger, mais le ballon revient et il faut cette fois une intervention décisive de Réveillère pour sauver l'OL.

55eme minute
Sur un long ballon en direction de Shechter, Lovren tente de glisser le ballon à Lloris, sorti aux devants de son défenseur, mais les deux hommes ne se comprennent pas et laissent le loisir à l'attaquant de Tel Aviv de pousser le ballon et de marquer dans le but vide. Mais c'est de la main que Shechter s'est emmené le ballon avant de réduire le score. Il est donc averti et le but logiquement refusé.

70eme minute
Pied n'est pas attaqué, il s'avance et tente sa chance d'une belle frappe à une vingtaine de mètres. Enyeama se détend bien.

79eme minute
Sur un coup-franc frappé côté droit, Lovren retient nettement Douglas par le maillot. M.Webb n'hésite pas et désigne le point de penalty.

Le tournant du match
37eme minute
Mené depuis la 8eme minute et ce penalty de Bastos, l'Hapoël Tel Aviv bénéficie d'un bon corner. Sur le coup de pied, venu de la gauche, s'ensuit une petite partie de billard dans la surface lyonnaise à laquelle met fin un tacle précieux de Réveillère. Sur le contre, l'OL obtient à son tour un corner. Comme sur le corner précédent, la défense se dégage mal, mais le talent de Bastos fait la différence et le Brésilien marque le but du break.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Il faisait très chaud mercredi soir dans le bouillant stade Bloomfield. En fin de match, les efforts sont même presque devenus impossibles pour deux équipes sur les rotules. Heureusement, à ce moment de la partie où l'énergie se faisait rare d'un côté comme de l'autre, l'Olympique Lyonnais avait déjà fait le plus difficile depuis longtemps. Grâce à deux buts marqués en moins de quarante minutes, l'OL, déjà vainqueur de Schalke 04 au premier match (1-0), s'est sérieusement et rapidement facilité la tâche. Pourtant, si les Lyonnais ont eu de nombreuses occasions de plier la rencontre, tout n'a pas été rose pour eux. Loin de là. Poussés par leurs supporters, déchaînés, les joueurs de Claude Puel ont parfois eu beaucoup de mal à résister à la pression de l'Hapoël. En atteste ce penalty arraché au courage en toute fin de partie par les partenaires de Romain Rocchi, mis finalement KO dans les arrêts de jeu par Pjanic, entré en jeu à quelques minutes de la fin


Lyon Les Lyonnais
Le joueur du match
BASTOS : Déjà buteur contre Schalke, il s'est cette fois offert un doublé. Le Brésilien a ouvert la marque sur un penalty avant de doubler la mise sur une demi-volée exceptionnelle qui va faire à n'en pas douter le tour des zappings. Avec un poil de réussite en plus, l'ancien Lillois aurait même pu réussir le coup du chapeau. Remplacé par GONALONS (88eme)

Les autres joueurs
LLORIS : Vigilant sur la plupart des frappes adverses, il s'est fait une petite frayeur sur une sortie mal négociée avant de reprendre le dessus. Il est pris à contre-pied sur le penalty frappé par le gardien adverse.
REVEILLERE : Précieux dans le domaine offensif sur ses nombreuses montées, tranchant dans sa surface, il est à créditer d'un bon match.
DIAKHATE : Même s'il a parfois fait peur à ses partenaires, il a tenu bon dans l'ensemble.
LOVREN : De bonnes interventions mais aussi quelques hésitations qui auraient pu s'avérer coupables. Il offre stupidement un penalty en fin de partie aux Israéliens.
CISSOKHO : Finalement titulaire, il a lui aussi beaucoup apporté dans son couloir. Quelques absences derrière par moments malheureusement.
TOULALAN : Vigilant devant sa défense malgré le climat très lourd, il a ratissé beaucoup de ballons. Parfois en difficultés face à Vermouth en individuelle.
KÄLLSTRÖM : A l'origine du penalty obtenu par Briand sur une très belle inspiration, il a plusieurs fois trouvé ses attaquants dans une position idéale. De nombreuses tentatives mais pas cadrées.
GOURCUFF (5) : De plus en plus en phase avec ses nouveaux coéquipiers, il s'est montré très disponible. On attend en revanche encore davantage dans les initiatives. Remplacé par PJANIC (79eme), peu inspiré mais qui marque tout de même le troisième but en suivant bien une action de Pied.
BRIAND : En orientant parfaitement son contrôle face à Badir, il a contraint d'entrée le capitaine israélien à faire faute. Pesant beaucoup sur la défense, il n'a en revanche jamais trouvé l'ouverture.
GOMIS : Très demandeur devant le but, il a créé de nombreux espaces sur ses appels incessants et attiré à plusieurs reprises le ballon dans ses pied. Mais sans marquer là non plus. Remplacé par PIED (63eme), qui amène le dernier but.

L'arbitre : M.Webb (ANG)
Howard Webb est l'un des meilleurs arbitres au Monde et il l'a encore confirmé mercredi soir. La grande classe. 
Aurélien Canot (365sport) 29/09/10