
La journée d'hier fût difficile physiquement...La
matinée d'aujourd'hui le fût tout autant, avec au programme un réveil
musculaire et un triathlon toute en intensité...
Pas de répit...après l'éprouvante journée d'hier, les Lyonnais ont remis le couvert tôt ce matin. Il est 7h25, les joueurs sortent de l'hôtel. Robert Duverne, comme à son habitude, leur a préparé un réveil musculaire. Pas
de soleil...une pluie fine et un petit vent frais accueillent les
Lyonnais. Un footing d'une quinzaine de minutes avec un tour, modifié et
rallongé, du lac. Puis, sur une légère pente, ils effectuent des
mouvements d'échauffement des différents groupes musculaires et de
tonicité. Un petit avant-goût de ce qui attendait les joueurs lyonnais
une heure et demi plus tard.
Juste le temps de prendre un
petit-déjeuner que les Gones devaient déjà emboîter le pas sur le chemin
du lac. Après le biathlon de la veille, un triathlon était au programme avec un parcours de vélo, de course à pied et de bateau.
Quelques minutes d'échauffement embarqué dans le bateau...le temps de
se familiariser avec les pagaies et de trouver la coordination dans
l'effort. Après cette mise dans le bain, la course contre la montre,
composée de trois répétitions de chaque épreuve, pouvait débuter.
La solidarité est importante, on se serre les coudes pour gravir les étapes
Les cinq équipes de cinq joueurs étaient
lancées successivement avec un intervalle de cinq minutes. Les
vainqueurs d'hier étaient les premiers à embarquer...Les premiers coups
de pagaie étaient compliqués. Maxime Gonalons tentait de "gruger" avec
humour : "Ils sont lourds les gilets de sauvetage, ça peut jouer sur la vitesse". Mais
après quelques mètres parcourus sur le lac en zig-zag, la coordination
des mouvements de chacun permettait de prendre la bonne vague.
Arrivés à bon port, les joueurs montaient sur les vélos pour faire un
tour de lac, avant de faire le chemin inverse en course à pied.
Au milieu de cette épreuve de triathlon,
les Lyonnais se sont ravitaillés, quelques secondes précieuses pour se
déshydrater et reprendre de l'énergie. Les durs efforts commencaient à
se faire ressentir. Ce n'est pas Arnold Mvuemba qui contredira cela, bien au contraire : "C'est un truc de fou. Quand ont dit que la préparation pour le football ce n'est pas physique...". Un des objectifs de l'exercice était bien là...mettre les organismes en ordre de bataille.
Pendant les 1h20 de cette
"épreuve de groupe", comme l'a qualifié Gérald Baticle, et ce malgré les
problèmes mécaniques, les coups de moins bien et un soleil aux abonnés
absents, l'état d'esprit était, quant à lui, bel et bien présent. Dans ces moments difficiles, la solidarité et l'entraide entre partenaires ont été des ingrédients indispensables. Jimmy Briand, après cet effort, ne pouvait que confirmer : "Une
épreuve difficile qui forge le mental, du bien au niveau de l'effort.
La solidarité est importante, on se serre les coudes pour gravir les
étapes". Il faudra encore de tout cela pour les futures étapes...la prochaine, l'entraînement quotidien à 16h30.(olweb)