Yoann tres entouré

Le Télégramme du 27 juin 2013 Journée de rêve, hier, pour les enfants hospitalisés au centre de rééducation de Kerpape, à Ploemeur, qui ont reçu la visite de Yoann Gourcuff. Disponible, avenant, l’international n’a pas rechigné à la tâche.

« Mais c’est pas possible, je vous rappelle que c’est une journée pour les enfants ! Alors, les adultes, attendez un peu » tonne ce membre de l’association des parents d’enfants de Kerpape, face à une cohue obstruant l’accès à la table d’autographes. Infirmiers, rééducateurs ou simples accompagnants (le féminin aurait sans doute été plus juste) ne quittent pas pour autant leurs positions, tendant téléphones portables et autres petits cartons que le Ploemeurois d’origine mettra un point d’honneur à signer.

Son maillot de Brésil-France

L’international n’avait pas pu venir en décembre dernier, mais 125 enfants avaient reçu ses cadeaux des mains de son père. Et Yoann a fait un don - « un joli don » insiste Isabelle Plunian, la présidente de l’association- qui a notamment permis d’aménager une salle sensorielle en pédiatrie, de financer du matériel informatique et certaines sections sportives. Il a aussi versé une allocation à l’unité d’enseignement du centre. Hier, le joueur lyonnais a remis son maillot du dernier France-Brésil.

« Cela me fait plaisir pour Laurent Blanc »

« Ça me fait plaisir de passer un peu de temps avec les jeunes, explique-t-il. Et j’espère surtout que cela leur a fait plaisir, c’est le plus important. Kerpape, je connais bien. Ma mère habite pas loin, j’ai été hospitalisé ici deux fois. Et quand j’étais au collège, on y avait fait une sortie ». Cette semaine sonne la fin des vacances pour le milieu international. Lundi, c’est la reprise. À Lyon ? « Oui, toujours » répond-il, sans s’appesantir. Seule l’évocation de Laurent Blanc à la tête du PSG le fait dévier de sa ligne de conduite. Le Morbihannais accepte d’échanger un peu sur le football. « Cela me fait plaisir de le voir reprendre un club, cela fait plus d’une saison qu’il n’avait rien. C’est une bonne chose pour lui qu’il aille à Paris ». Paris, une destination possible ? « On verra » lâche-t-il en s’esquivant. Mais sans se départir de son sourire.

( letelegramme.fr)