un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

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mercredi 30 mai 2012

Ma lettre à Yoann Gourcuff : on crevait d’envie que ça dure toujours

http://www.rue89.com/rue89-sport/2012/05/30/ma-lettre-yoann-gourcuff-crevait-denvie-que-ca-dure-toujours-232604



Yoann Gourcuff sous le maillot bordelais contre Rodez en janvier 2010 (Régis Duvignau/Reuters)
Parce qu’ils ont le don de les rendre un peu plus heureux, les supporters de foot entretiennent avec les joueurs de leur club préféré des relations, sentimentales, proches de celles de la vraie vie. Inconditionnel des Girondins de Bordeaux, j’ai aimé, puis détesté Yoann Gourcuff, jusqu’à ressentir aujourd’hui un peu de peine à le voir dégager de l’équipe de France comme un malpropre.
Au tout début, je ne l’ai pas trop remarqué, on (les supporters bordelais) avait le cerveau occupé par l’autre Yohan, Gouffran, le grand espoir de la Ligue 1 que le club venait d’acquérir. Gourcuff, prêté par le Milan AC après une saison foirée, on se disait juste que c’était pas mal pour remplir un effectif.

Tu parles de quoi à part du ballon et du vide ?

Mais dès les premiers jours, il s’est passé un truc. Sur le terrain, tu dansais, gracieux mais pas provocant, juste ce qu’il faut ; tu marquais tellement souvent ; tu rendais Chamakh, notre petit frère du club, nettement meilleur ; tu ressemblais, sans te confondre, à notre amour de jeunesse, Johan Micoud.
Ce coup de coeur s’est vite transformé en quelque chose de plus sérieux, on s’est attaché sans avoir peur. Je ne sais pas si tu te souviens, tu n’en parles jamais – de toute façon, tu parles de quoi à part du ballon et du vide ? – mais on a vécu ensemble de jolis moments. Ce 4-0 contre le PSG où tu semblais tellement bien avec nous, tellement toi.
Cette longue nuit du titre de champion de France, qu’on aurait voulu éternelle. On ne se l’est pas vraiment dit mais à ce moment-là, on crevait d’envie que ça dure toujours. Il y avait cette petite chanson qu’on te chantait souvent :
« Il fait rêver les Bordelais, Yoann Gourcuff. Il met à l’aise les Bordelaises, Yoann Gourcuff. »
Même les petits trucs, c’était bien, les 4-0 contre Le Havre. L’été suivant, en acceptant d’être acheté par le club, tu as officialisé notre relation. C’est exactement ce qu’on voulait. Même ce cap là, on l’a franchi sans trop de peine. Tu nous offrais de belles prestations en équipe de France tout en soignant tes matches avec Bordeaux. On avait eu tellement raison de te choisir.
Les 6 derniers mois, il faut bien l’avouer, ce n’était plus trop ça. Mais tout le monde traverse des crises, on allait la surmonter celle-là, on était plus fort que ça. Surtout, quand on t’a vu souffrir avec les Bleus en Afrique du Sud, au milieu de tous ces gens qui ne te comprenaient pas, eux, on s’est dit qu’on prendrait bien soin de toi à ton retour, qu’il n’y avait que nous pour te faire du bien.
Et tu nous as trahis.
La dernière semaine du mois d’août. On ne te le pardonnera jamais, on l’a lu dans L’Equipe un matin, on n’aurait pas cru ça de toi. Juste parce que tu n’étais pas très en forme et que l’entraîneur avait changé, tu t’es barré à Lyon sans nous expliquer pourquoi.

Tu n’as plus jamais eu l’air heureux

On aurait aimé te le dire : on en a beaucoup souffert. Tu te disais sans doute que tu allais être bien ailleurs, hein, mais pour nous, toujours au même endroit, rien n’avait changé. On était juste sans toi ( et Chamakh, et les autres).
On a mis du temps à réaliser et pendant longtemps, on a encore beaucoup pensé à toi. C’est mal mais c’était irrépressible : on espérait juste que ça se passe mal là-bas, que tu souffres autant que nous, qu’on t’enfonce un poignard, ni trop vite, ni trop doucement.
Si on en était encore là aujourd’hui, on serait ravis parce que tu n’as plus jamais eu l’air d’être heureux, tu t’es blessé souvent, tu es devenu un joueur passable, tout le monde t’a égratigné. On a tellement souri de te voir comme ça et puis, c’est un peu passé.
Ce qui nous a rassuré aussi, c’est de nous dire que tu étais condamné à faire souffrir les gens qui t’aiment. Laurent Blanc a bien essayé de te relancer pour l’Euro mais il a dû se faire à l’idée que tu n’étais pas prêt.

Tu passes pour un monstre d’arrogance

Aujourd’hui, on espère que ça ira mieux, que les longs mois tranquilles que tu as devant toi te serviront à repartir de l’avant. Et à réfléchir, à penser à nous un peu, parce qu’on est pas sûrs que tu aies pris conscience de nous avoir fait autant de mal en partant.
Ça va mieux mais on n’est pas sûr d’être prêt à te voir heureux ailleurs. En tout cas, nous, on sait que tu n’as jamais été un joueur surcoté. Ton corps t’a beaucoup fait souffrir, tu manques de confiance et quand ça ne va pas, ton goût du silence et de la solitude te fait passer pour un monstre d’arrogance. Il n’y a que nous qui te comprenons.

Si tu décides de revenir...

On a vécu des trucs, nous aussi, il y a le nouveau là, Obraniak, qui nous fait du bien (et il sait s’intégrer dans une équipe lui) mais c’est pas pareil. C’est pas toi. Si tu décides de revenir vers nous, franchement, je ne sais pas. Ce serait forcément pas pareil. Quand c’est cassé, c’est cassé, non ? Tu as l’air d’avoir changé. Nous, pas tant que ça, je crois.
J’aurais envie de te dire non mais je ne suis pas sûr que j’en aurai la force. Ça vaut peut-être le coup de le retenter, une dernière fois. C’était bien quand même. 


Il y a des vidéos qui illustre l'article et j'avoue que cette lettre m'a remuée même si moi je ne partage pas sa déception de bordelais ,pour le reste ,c'est tellement vrai !! 

10 commentaires:

  1. cette lettre est tellement belle, vraie et émouvante .
    il est vrai que lorsqu'on soutien un club et qu'un joueur sublime cette équipe on a les yeux de chimère pour lui.
    souhaiter à Yoann le meilleur voilà ce qu'il faut faire pour lui alors pour ça MERCI.
    Lc

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  2. Et ça y est Coco , cette lettre m'a arraché les larmes : je l'ai lue à voix basse d'abord ( pour moi et par pudeur ) , puis à voix haute , parce qu'elle est trop touchante pour ne pas partager ce ressenti avec la personne qui est ( presque ) autant que moi , attaché à Yoann ...Nous aussi avons l'impression de vivre un attachement particulier à lui .
    Est-ce trop ? Est-ce normal ?
    Je me pose 1000 questions ce soir , mais ces dernières 24 heures ont été si bouleversantes ...
    Yoann , quel que soit l'endroit que tu choisiras - ou pas ? - , où tu ailles jouer , nous serons là , pas si près de toi que ce Bordelais , c'est sûr , mais nous te suivrons : nous sommes toujours déterminés .
    Pour ce soir , je vais appuyer sur " pause" car ça s'impose ...Trop d'émotions tuent ...c'est ça , non ?
    On se mobilisera en temps voulu , c'est une certitude .
    On te souhaite la meilleure suite possible ...
    De Bretagne comme d'ailleurs , on est fiers de toi :-)

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  3. A lire aussi ce bon article sur Médiapart. Eh oui, même les sites intelligents s'intéressent à Gourcuff (lien http://blogs.mediapart.fr/edition/coup-de-tete/article/300512/gourcuff-le-solitaire)

    Giurcuf, le "solitaire"

    L'éviction de Gourcuff de la sélection française qui va aller disputer l'Euro dans quelques jours fait couler beaucoup d'encre. Les arguments énoncés pour justifier cette décision du sélectionneur sont tous pertinents et avérés, mais il subsiste quelques zones d'ombre.

    La mauvaise saison à Lyon de Gourcuff, le manque de temps de jeu, l'isolement semble-t-il volontaire du joueur, voire le récent coup reçu contre l'Islande, tout cela explique pourquoi Blanc ne pouvait le retenir dans l'effectif sans prendre le risque d'aller directement à l'échec. Rien ne va en effet en faveur du joueur pour cet Euro qui ne peut être pour lui.

    Toutefois, il est légitime de se poser quelques questions. Gourcuff est introverti, certes, mais il l'est surtout semble-t-il depuis la dernière coupe du monde - un abcès n'a apparemment pas été percé. Introverti mais pas individualiste sur le terrain, c'est un joueur au service des autres - là, au moins, la comparaison avec Zidane est valide. Et, même en méforme, il est particulièrement précieux pour tirer les coups de pied arrêtés: sur coup-franc, sur corner, ses ballons créent le danger immédiat dans la défense adverse. Or, contre l'Islande, c'est Nasri qui tira les corners, sans aucun effet (dans les deux sens du terme).

    Blanc a eu comme qualité de faire confiance à Gourcuff, de faire appel à lui malgré les critiques, mais il n'est pas allé jusqu'au bout. Pourquoi le faire jouer en milieu défensif contre l'Islande alors qu'il est naturellement un organisateur du jeu? Sans doute pour laisser ce rôle à Nasri qui semble s'imposer bien plus par le caractère que par le talent. Pourquoi ne pas avoir fait le ménage dans cette équipe pour effacer définitivement Knysna et permettre ainsi à des joueurs de nouvelle génération de s'imposer plus facilement? Blanc croyait-il vraiment que Gourcuff allait se montrer sociable dans une équipe où subsiste des joueurs qui l'ont stigmatisé (Ribéry) ou suspecté d'être un traître (Evra)? Lui proposer d'intégrer un tel groupe était lui faire un cadeau empoisonné.

    A la différence de son aîné Jacquet, Blanc n'a pas su dire non à des joueurs incapables de se fondre dans un collectif - ou un nouveau collectif: Jacquet n'avait pas hésité en son temps à laisser de côté Cantona et Ginola, les éliminés de 1993, choc aussi sévère que Knysna -, il a ménagé la chèvre et le chou et le voilà embarqué pour l'Ukraine avec des intentions louables parce qu'offensives mais sans équipe type. Que faut-il attendre d'une sélection où les egos risquent encore d'être en concurrence, où des anciens tels Ribéry ne voudront assurément pas laisser la place à des plus jeunes comme Ménez ou Ben Arfa?

    Finalement, Gourcuff a peut-être tiré une meilleure carte en ne participant pas à une épopée quelque peu improvisée. Mais Blanc a peut-être aussi déjà l'esprit ailleurs, affaibli qu'il fut après l'affaire des quotas. Certes, il n'est pas Domenech, et loin de là, mais est-il vraiment le patron ou ne subit-il pas la pression de joueurs imposant quelque peu leurs choix? C'est ce que nous ne tarderons pas à voir.

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  4. Certes cette lettre montre tout l'amour du supporter et démontre que son amour s'est retourné en haine car vouloir du mal à se point à une personne est incroyable. Cette personne s'est senti trahis par un joueur pourtant des joueurs et même des bons il y en a eu à bordeaux alors pourquoi en arrivée là. C'est incroyable!!!
    Cela fait peur. Car en effet cette haine aurait pu entraîner une agression sur lui je comprends mieux pourquoi il n'avait pas fait le déplacement la première année avec lyon il avait sû avoir de vrai menace pour lui.
    Mais incroyable cette amour/haine de tout le monde j'espère réellement les filles que nous n'en arriverons jamais là.
    Ce mec a juste oublié que yo appartenait à un club certes mais avant tout c'est un sport un contrat de travail.
    J'aime le foot pour la passion qu'il développe le stress qui va avec les mauvais moments mais ce n'est que du foot se sentir trahit par un joueur de foot à ce point est grave et dangereux.
    En même temps cela prouve à quel point les gens l'aiment et attendent de lui des choses qu'il n'a jamais promis. C'est sûrement le même problème avec les journalistes ils lui ont presque édifié une statut aujourd'hui ils le démolissent à l'abattre c'est le même amour:haine de ces mêmes personnes.

    Moi j'aime le joueur, j'aime la personne et déteste tout ce que l'on lui fait subir. Mais je me suis jamais senti trahit. C'est vrai que pour moi le fait qu'il vient à lyon était une vrai joie car j'étais supportrice de lyon mais j'ai adoré yo à bordeaux et j'ai adoré bordeaux à cette époque pour son jeu et son joueur.
    Je suis encore comme cela peut-être que je suis avant tout amoureuse du foot simplement et du jeu.
    chrys

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  5. Ce qui me plaît dans cette lettre c'est evidemment ce que j"'ai souligné ,je comprend ce "sentiment de trahison " ressenti par des supporters qu'il a tant comblé ,et il dit exactement ce qu'on ressentait en regardant YO ,il a l'honnêté de dire ce qu'il a ressenti même si c'est "violent " et à la mesure du desarroi de ce depart rapide ,d'autant que le club des GDB ne s'est pas gêné pour rendre Yoann responsable ,s'achetant ainsi la paix des supporters ,De Tavernost n'a dit que très récemment la vérité mais je suis qd m^touché parce que ce gars aime qd même Yoann ,n'arrive pas à renier complètement le joueur qu'il a tant aimé et de la part d'un "mec" c'est encore plus fort ,c'est une lettre d'amoureux déçu mais dont l'amour est encore là ,j'adore la phrase de fin ! Il a aimé le joueur comme nous ,il aime aussi le foot ,mais Yoann dans le foot ,Yoann c'est le FOOT !!! On aime le joueur ,on aime aussi le garçon ,et si Chrys ,il était à Lyon peu de temps après son départ avec les ultras qui l'ont sifflé et les lasers dans les Yeux !! les gens du stade ,eux en coulisse et dans les couloirs étaient tout sourire de le revoir ! Il n'était pas sûr qu'il joue car il avait pris une béquille une semaine avant !

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  6. Ah son départ de Bordeaux grand malentendu comme tout le reste d'ailleurs à force de ne jamais s'expliquer forcément personne ne comprend.
    Moi je suis supporter d'un club et à l'époque j'avais condamné sa manière de faire, de partir comme un voleur ça se fait pas. MAIS j'avais pas tout les éléments on nous a raconté une version mais pas la vraie version. Et quand la vraie est sorti c'était évidemment trop tard.

    Y a des choses pas mal dans cette lettre et des choses ridicules il parle comme un supp qui croit tout ce que dit sa bible, l'Equipe. Il dit quelque chose à la fois qui est vrai et violent "tu n’as plus jamais eu l’air heureux"...

    L.

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  7. Je viens de lire cette lettre très émouvante qui m'a fait pleurer j'espère que Yoann pourra la lire il faut qu'il se refasse une santé en Bretagne et revenir plus fort et faire taire ces détracteurs courage Yoann on n'est derrière toi nana22

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  8. C'est sûr que depuis deux ans maintenant, Yoann n'a plus jamais eu l'air heureux, mais je ne pense pas que son départ de Bordeaux en soit la cause essentielle. Certes, il a dû avoir du mal à digérer ce départ, quand on sait ce qu'il s'est passé à l'époque! Mais pour moi(et je rejoins ce qui est dit dans l'article: Gourcuff, le "solitaire") si
    Yoann n'a plus jamais eu l'air heureux, c'est depuis la Coupe du Monde. Quand on connaît la force de caractère et le mental de ce garçon, on a du mal à imaginer que le
    désastre de cette CdM l'ait marqué à ce point. Il y a forcément autre chose: cet abcès
    qui n'a pas percé doit être un épisode plus personnel que la faillite collective de l'EdF. Yoann est introverti mais surtout silencieux( surtout depuis ce temps-là, car à Bordeaux il ne l'était pas à ce point, il me semble). S'il a vécu quelque chose de particulièrement désagréable( ou grave?) en Afrique du Sud, il n'en a sans doute rien dit à personne et n'en dira jamais rien. Par dignité? Par peur des représailles? Par
    souci de ne pas révéler certains "trucs"? Finalement, si Yoann ne va pas bien depuis si longtemps, il semble que cela arrange beaucoup de monde. Pendant ce temps-là, il laisse
    sa place aux autres. AM

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  9. Pareil, malgré tout les dires contradictoires de Yoann, il s'est passé quelque chose de grave en Afrique du Sud qui l'a vraiment mis à plat. Après il ne veut peut être pas en parler tant qu'il est en "activité" La réflexion sur l'Afrique du Sud d' Aulas n'est pas anodine il sait mais l’intérêt de tous est apparemment le silence.Est ce bon pour Yoann de conserver ce poids ...Pas sur

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