un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
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Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
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jeudi 20 août 2015

Gourcuff joue la dernière ligne du mercato ?

 
Rennes, Montpellier, Guingamp, Marseille, Monaco, Lille ou encore Watford selon le Sun... Malgré une longue liste de clubs intéressés par ses services, Yoann Gourcuff est toujours sans club à deux semaines de la fin du mercato. Le meneur de jeu joue-t-il la montre pour faire monter les enchères ?


Coucou Yo
Depuis la fin de son contrat à Lyon, Yoann Gourcuff a été imaginé un peu partout, avec une liste de prétendants chaque semaine un peu plus longue. Et pourtant, à moins de deux semaines de la fin du mercato, le meneur de jeu est toujours sans club malgré l'insistance de Rennes et Montpellier. Du côté du joueur, on a évoqué le besoin « d'être à 100% physiquement avant de s'engager dans une nouvelle équipe », ce qui, de l'extérieur, pourrait facilement paraître un prétexte en attendant l'offre idéale. « Cela paraît logique de se dire qu'il joue la montre et attend d'avoir une offre qui réponde à 100% de ses critères, mais cela ne ressemble pas forcément à la mentalité de l'homme », estime Pierre Dréossi.


Pour l'ancien directeur sportif du Stade rennais, Gourcuff ne cherche pas forcément un « plus gros club », mais « un environnement où il se sent bien humainement et important sportivement ». Une analyse que partage l'agent Christophe Hutteau, pour qui le meneur de jeu semble « trop honnête et trop droit pour se livrer à ce type de calcul ». Lui aussi agent, Franck Belhassen admet que la situation du Breton est atypique, à l'image de ce joueur « qui ne joue pas et ne pense pas comme les autres footballeurs ». Mais pour lui, la stratégie du clan Gourcuff n'est pas illogique, car « le temps joue pour lui vu qu'il est libre, et peut donc même signer après le mercato en septembre ». D'autant plus que selon Pierre Dréossi, qui a vécu plus d'un mercato en Bretagne, « beaucoup de choses se passent dans la dernière semaine voire les dernières 48h du marché ».

Gourcuff et l'effet tiroir

Et pour Gourcuff, l'occasion peut être « de devenir un plan B pour une très belle équipe qui aura perdu un joueur à la toute fin du mercato, ce que j'appelle l'effet tiroir », précise Dréossi. En attendant, le joueur ne prend-il pas des risques inconsidérés en faisant une préparation individuelle et en faisant attendre ses prétendants ? « S'entraîner seul, ce n'est pas la meilleure préparation », admet Hutteau, mais selon lui, « il faudrait connaître toutes les données du problème pour comprendre sa position ».

Ce que sous-entend également Dréossi : « Peut-être qu'il traîne une blessure et ne pouvait pas assumer une préparation collective et veut donc arriver en pleine intégrité physique vis-à-vis des autres joueurs. » À un tournant de sa carrière, l'ancien Bordelais ne peut se permettre un nouvel échec et a bien compris que la saison à venir était celle de la relance ou du retour dans le rang. D'où l'absence d'offres de top clubs pour le moment ? « Aucun club européen ne peut miser sur lui, car il offre trop peu de certitudes, même si en même temps il est trop fort pour ne recevoir aucune proposition », estime Belhassen.

Gourcuff, Diaby, Diarra, même combat

Malgré ses déboires depuis cinq ans et en dépit d'une image de joueur fragile et meurtri, le Breton reste aux yeux de la plupart des entraîneurs un talent pur. « Il apporte énormément de solutions dans le jeu, il peut changer une équipe » assure Dréossi, même si en contrepartie certains techniciens peuvent être réticents à l'engager car « il peut devenir un problème dans un vestiaire à cause de ses absences répétés, comme à Lyon ». Ce qui pousse l'ancien dirigeant à dire que Gourcuff, c'est avant tout « un pari pour le club qui le prendra », à l'image de ce qu'a fait l'Olympique de Marseille avec Abou Diaby et Lassana Diarra. Un pari que Christophe Hutteau serait ravi de relever en tant qu'agent du joueur : « Il faut lui rendre grâce, car il aurait pu signer dans un club depuis longtemps et prendre son salaire même en étant blessé ou pas à 100%. Il a donné la priorité au sportif et à l'environnement, et surtout, il n'en fait clairement pas une question d'argent. J'aurais aimé gérer ce type de joueur. »


Suivre Nicolas Jucha sur Twitter Par Nicolas Jucha (SOFOOT)

dimanche 8 février 2015

Série Gourcuff sur So Foot ...

http://www.sofoot.com/nathalie-chabran-gourcuff-a-le-coffre-pour-les-sports-d-endurance-195872.html

Championne de course en montagne, Nathalie Chabran s'est occupé de Yoann Gourcuff en 2012, lorsque l'international français revenait d'une blessure au genou. Outre ses souvenirs d'un garçon « agréable avec une grosse culture sportive », elle n'a pas oublié les capacités physiques hors normes du joueur.

 

 À l'été 2012, alors qu'il se remet d'une entorse au genou droit, Yoann Gourcuff part s'entraîner avec Nathalie Chabran, championne de course en montagne. La rencontre est immortalisée par les caméras de l'émission Intérieur Sport. « On a été mis en contact par Tiburce Darou. J'étais en équipe de France de course à pied en montagne, c'est lui qui m'a sollicitée pour m'occuper de Yoann. » L'objectif de la semaine que le meneur passe avec elle ? Le préparer à un retour rapide à la compétition, à raison de deux heures d'entraînement quotidiennes. Rapidement, Nathalie Chabran comprend qu'elle a en face d'elle un phénomène : « Il était impressionnant, notamment en foncier. » Quels que soient les exercices, des 400 mètres, des 1000 mètres, des montées de col, Gourcuff tient le coup. « Honnêtement, pour un footballeur, il courait vraiment bien. Par rapport à des spécialistes de la course, il serait dans la moyenne des athlètes de haut niveau en national. Il a le coffre et le moteur pour pratiquer des sports d'endurance à très haut niveau », se souvient l'athlète.

« Un athlète doué, c'est comme une Ferrari, le moindre grain de sable... »

Une observation qui tranche avec la situation du joueur, régulièrement blessé et donc indisponible en club. Une fragilité difficile à expliquer même pour Nathalie Chabran, qui dégage cependant deux théories : « Les athlètes très doués sont souvent plus fragiles et sujets aux blessures. C'est comme une Ferrari : le moindre grain de sable dans le moteur fait tout partir en vrille. C'est particulièrement vrai dans mon sport. » La seconde ? Le mal-être d'un joueur que beaucoup, à commencer par son président et son avocat, n'hésitent pas à présenter comme malheureux. « Pour faire du sport de haut niveau, il faut être très bien dans sa tête. Quand on a des problèmes personnels, quand il y a un malaise au sein d'une équipe, ou un contexte qui fait que l'athlète n'est pas totalement focalisé sur son sport, cela peut engendrer des blessures. L'esprit impose beaucoup au corps. » Rien à voir donc, selon elle, avec un possible côté bon vivant du joueur, qui ne ferait pas assez attention à son hygiène de vie, comme l'avait sous-entendu un membre du pôle performance lyonnais en début de saison. « Sans un minimum d'hygiène de vie, Yoann ne pourrait pas avoir le coffre que je l'ai vu avoir. Je suis donc un peu sceptique par rapport aux réserves sur son hygiène de vie. Sur ce que j'ai vu, qu'il ne soit pas super strict, pourquoi pas, mais ce n'est pas quelqu'un qui se défonce à l'alcool et à la cigarette. »

« Yoann Gourcuff aime se faire attendre »

Pour la championne de course en montagne, la fragilité physique du joueur découle du Mondial 2010, période depuis laquelle « Yoann en a pris beaucoup dans la figure sans avoir pris la parole pour se défendre, ce qui est peut-être une erreur. » Quand elle lit dans la presse que Yoann Gourcuff est un homme qui ne se fond pas dans le vestiaire, qui reste sur la réserve, elle se remémore « une personne réservée, mais vraiment sympathique ». Au menu des conversations, « beaucoup de sport en général, tous les sports » et de la curiosité, le footballeur se renseignant sur les méthodes d'entraînement et l'alimentation des sportifs d'endurance. « Un curieux et un passionné » pour Nathalie Chabran. Si elle devait lui faire un reproche, ce serait sur sa tendance à être toujours légèrement en retard, « mais rien de très méchant. Il se faisait attendre, mais c'est un mec à la cool, qui ne se prend pas la tête pour rien. »  (Par Nicolas Jucha, So Foot)

dimanche 1 février 2015

Gourcuff et la génération fantôme (sofoot)

http://www.sofoot.com/gourcuff-et-la-generation-fantome-195426.html

Alors que l'on parle encore aujourd'hui de la génération 87 de Ben Arfa, Benzema, Nasri et Ménez, championne d'Europe des U17 en 2004, on oublie souvent d'évoquer la précédente, celle de 1986, titrée en U19 l'année suivante. Outre Yoann Gourcuff, la star du So Foot #123, on y trouvait Abou Diaby, Hugo Lloris, Yohan Cabaye et bien d'autres. Une promotion dorée victime de sa discrétion ou de sa fragilité physique, voire des deux à la fois.

 La scène se passe dans les vestiaires du Windsor Park, à Belfast. « Avant le match, Yoann m'avait demandé si, en cas de victoire, je pouvais lui donner une cigarette, sourit Jean Gallice, alors sélectionneur de l'équipe de France des moins de 19 ans. Après le coup de sifflet final, il est donc venu me la réclamer. Alors qu'il se baladait la clope au bec, j'ai actionné la douche et je l'ai inondé. Ce jour-là, il a appris une leçon : on ne fume pas dans les vestiaires. » Ce jour-là, c'était le 29 juillet 2005, et la France de Yoann Gourcuff venait de remporter la finale du championnat d'Europe U19 contre l'Angleterre. Sans forcer. « À la mi-temps, nous étions menés 1-0, mais il n'y avait aucune panique, on sentait la force du groupe, se souvient Cédric Cambon, également de l'aventure. On sentait qu'on allait gagner, on avait le sentiment d'être au-dessus. Au final, on gagne 3-1, parce qu'on était au-dessus. On avait le sentiment que rien ne pouvait nous arriver. C'est lié au fait qu'on avait des joueurs capables de faire la différence, on avait le sentiment d'être intouchables. » Rien que ça.


C'est que dans leurs rangs, outre Gourcuff et Cambon, les Bleuets disposaient de quelques pépites en devenir : Hugo Lloris, Yohan Cabaye, Abou Diaby, mais aussi Geoffrey Jourdren, Younès Kaboul, Didier Digard, Franck Dja Djédjé, Djamel Abdoun, Moussa Sow, Yoan Gouffran ou encore Frédéric Sammaritano. À la différence de la médiatique génération 87, celle de 1986 n'a laissé personne sur le bord de la route, puisque presque toute la sélection de 2005 a fait son trou dans le foot pro, quand ce n'était pas en équipe nationale. « Cette génération était meilleure que la suivante, assure Jean Gallice, qui l'a suivie en U17, U18 et U19. J'ai eu la chance de tomber sur des gens très réceptifs, avec qui on pouvait discuter. Des joueurs de qualité, jusque dans la discipline. Après la qualification pour la finale, j'ai dû leur dire d'aller s'oxygéner la tête. Ils sont sortis et ils sont tous revenus à l'heure. » Parmi cette troupe de bons petits soldats, un jeune homme déjà timide est considéré comme le leader technique, bien qu'il ne joue pas à sa place.
« Yoann est un numéro 10 et un relayeur, mais là il jouait à droite, ce qui n'était pas son poste de prédilection », confirme Frédéric Sammaritano, qui côtoyait déjà Gourcuff en centre de préformation. S'il peut se permettre d'excentrer le Breton, c'est que Jean Gallice a l'embarras du choix. « On jouait en 4-4-2, il réclamait d'avoir un rôle entre le milieu défensif et le meneur de jeu, évoque le sélectionneur. Moi, je le faisais jouer sur un côté, parce que, dans l'axe, j'avais déjà Digard et Cabaye, deux clébards. Je le voyais mal se mettre au milieu d'eux. Pour moi, c'est quelqu'un qui pouvait travailler le long d'un côté, et pouvait rentrer à l'intérieur du terrain, conserver la balle. Il avait toutes les qualités pour trouver la solution dans toutes les situations. » Lors du deuxième match de poule contre la Norvège, alors que les Bleuets ont débuté leur compétition par un match nul, Gourcuff sort la sulfateuse : un triplé, pour une victoire 3-1. « Il avait fait un match exceptionnel, sourit encore Sammaritano. Techniquement, c'était impressionnant. Il jouait juste, il avait de la maturité dans son jeu, et au niveau des coups de pied arrêtés, il était très fort. » D'autant plus fort qu'il dispose, en alter ego sur le côté gauche, d'un deuxième phénomène pour équilibrer la balance : Abou Diaby. « Il était monstrueux aussi, siffle Cédric Cambon. Gourcuff et Diaby étaient au-dessus du lot, de loin les meilleurs joueurs du tournoi. » En demi-finale, les jeunes Français avaient pourtant sorti l'Allemagne de Manuel Neuer et Kevin-Prince Boateng.
Génération blessée ?
Malheureusement, presque dix ans plus tard, les deux meilleurs joueurs de l'une des meilleures promotions de l'histoire du foot français sont dans la panade. Pendant que Cabaye et Lloris sont vissés en équipe de France, Yoann Gourcuff enchaîne les forfaits depuis cinq ans à Lyon et Abou Diaby fait de même avec Arsenal, si bien que l'on évoque pour ce dernier une possible fin de carrière. « Les deux cas ne sont pas du tout similaires, s'exclame Tiburce Darou, l'ancien préparateur physique de la Star Ac', qui a ses entrées au club londonien et a suivi Gourcuff pendant ses trois mois de rééducation en 2012. Diaby, c'est une série de blessures graves, et son corps essaie de compenser. Yoann, c'est dans la tête. » Julian Pinard, copain de promo de Gourcuff au centre de préformation de Ploufragan, de 12 à 14 ans, a une autre piste pour expliquer la malédiction. « Il y a quelque chose d'intéressant, c'est que tous ceux de notre génération qui sont passés pro avec ce cursus (préformation, centre de formation, sélection nationale de jeunes, ndlr) ont connu de gros problèmes physiques par la suite, esquisse celui qui a lui-même dû arrêter sa carrière en 2010 après trois ans de blessures et de rechutes. Rien que dans notre promo à Ploufragan, il y a Romain Danzé qui s'est fait deux fois les croisés, Sammaritano qui s'est aussi blessé gravement, Sylvain Marveaux qui est très fort, mais qui est tout le temps blessé, et Yoann c'est la même chose. Abou Diaby, c'est pareil, il a fait l'INF Clairefontaine. Je me demande si le fait de commencer si jeune ne nous a pas affaiblis. » Une piste de plus pour percer le mystère d'une génération fantôme.
 Par Thomas Pitrel / Propos recueillis par TP et Victor Le Grand

mercredi 31 octobre 2012

Biolay sur Yoann



Si le milieu lyonnais tourne, c’est aussi grâce à Gonalons qui a fait ses débuts dans ton club, à Villefranche-sur-Saône…
Je crois qu’il a gardé de la tendresse pour le FCVB. Comme moi, il a d’ailleurs mis un peu d’argent dans l’affaire. Si un jour il y a un gros transfert le concernant, pour l’économie d’un club qui vise la montée de CFA en National, tu peux t’acheter huit joueurs ! (Sourire) Max, c’est une bénédiction pour le club.

Tu le vois partir un jour ?
Dans l’absolu, c’est possible. Le président Aulas vient de dire qu’il lui fallait trente bâtons… Mais Rémi Garde s’opposera farouchement à son départ. Et puis, ce serait un coup à foutre le feu à Gerland ! Max est devenu un très bon joueur qui commence à avoir une putain d’expérience. Même s’il y a encore des moments où tu vois qu’il y va pour faire mal.

Grenier a failli partir, lui, avant de s’imposer façon boy next door.
Lui, il a le potentiel d’une star. Techniquement, il est très, très à l’aise. Les mecs à l’entraînement sont unanimes : il fait des trucs de fou !

Un peu comme Ben Arfa…
Hatem à l’entraînement, il les énervait tellement ! Avec Squilacci, ça a fini par mal se passer. L’autre lui met un grand pont, « Va te faire enculer ! », « Et ta mère ! », et bam ! Clément, lui, il a quand même une belle vision du jeu.

Il a surtout ce geste, la passe, sans doute le plus apprécié à Gerland.
C’est vrai que c’est beau à regarder, mais ça n’a pas empêché de se faire enculer par Bordeaux. C’est peut-être pas toujours efficace, mais c’est quand même plus agréable à regarder que sous Puel.

Il y assez peu de joueurs qu’on n’aime pas finalement à Lyon.
Il y a assez peu de joueurs que j’ai dans le pif. Ederson, je pouvais pas le blairer, même si je sais que le mec est charmant. Et quand j’ai vu l’affaire des 30 millions à combler, je me suis dit, c’est exactement Gourcuff. Je sais pas ce qui lui arrive à ce garçon…

Son début de saison sentait bon la relance.
Mais il y a encore quelque chose qui ne va pas. Pour moi, il est venu salement de Bordeaux. Et quand c’est pas propre, ça peut vraiment te casser.

Il sortait aussi de Knysna.
Ouais, le truc foireux, les claques de Ribéry… Moi, j’y étais pas. J’ai juste eu des échos de ce bus, par un pote de Mandanda. Lui voulait descendre. On lui a fait comprendre que c’était pas une bonne idée. La fin de l’ère Raymond.

Comme d’autres Lyonnais, tu l’aimes un peu Raymond ?
Je l’adore ! Avant l’arrivée de Rémi, je me disais même : « Pourquoi pas Raymond ? » Tu fais chier tout le monde. Un truc pas très lyonnais…
Propos recueillis Serge Rezza (sofoot ,extrait )

vendredi 24 août 2012

Gourcuff, le grand huit

À peine le temps d’évoquer le retour de flamme qu’un nouveau coup de latte vient frapper Gourcuff : une blessure, la sixième en deux ans, et une indisponibilité pour au moins les deux prochains mois. Mais quelle est donc cette poisse qui lui colle au maillot ?

Article GRRRRRRR pour moi !!!!!!!
Yoann Gourcuuf s'est blessé sur cette action face à Benjamin Nivet
Yoann Gourcuuf s'est blessé sur cette action face à Benjamin Nivet
On ne l’a jamais rencontrée, on ne sait rien d’elle, mais elle a plutôt bon goût. La seule liste des joueurs qui ont fini entre ses mains suffit à s’en convaincre : Marco van Basten, Michael Owen, Abou Diaby ou encore Chelito Delgado. On peut la trouver collante, le plus souvent usante, la poisse n’en reste pas moins une esthète de première. Et c’est quand on la croit sortie du circuit qu’elle revient pour frapper un grand coup. On en tient pour preuve le dernier en date, Yoann Gourcuff et sa sortie le genou droit en vrac samedi dernier après quinze minutes de jeu face à Troyes. La faible intensité du choc face à Nivet laissait penser qu’il y avait plus de peur que de mal . Idiot !!c'est pas l'intensité qui est plus en cause mais le blocage de la jambe !! Jusqu’à ce que le diagnostic tombe lundi dernier : entorse du genou droit, soit six semaines à trois mois d’indisponibilité.

Yoyo, jouet du destin ?

À première vue, peu de chances de se planter : avec six blessures au compteur depuis son arrivée à Lyon, Gourcuff s’impose quand l’un des plus fidèles abonnés à la poisse. D’autant que cette fois, tout était en place pour sonner le retour en grand du meneur de jeu lyonnais : Une de L’Équipe titrant le jour même sur Le bel été de Gourcuff, comm’ qui survend la rédemption depuis le site internet du club – « J’ai trouvé la force de revenir grâce à vous et à votre soutien. Ensemble, nous vivrons une belle saison. » – et volonté manifeste d’en faire le cœur du jeu lyonnais dans le 4-2-3-1 nouveau genre. À quelques semaines des deux premiers matchs officiels de l’équipe de France, Deschamps pouvait lui aussi reprendre les affaires là où Blanc les avaient laissées, avec ce mélange d’attention toute particulière et l’envie de préserver le bonhomme : « Avec tout ce qui s’est passé, je préfère le laisser revenir tranquillement à son meilleur niveau. » Le passage d’un 4-4-2 mollasson à un 4-2-3-1 plus convaincant en cours de partie face à l’Uruguay laissait entendre qu’il y avait de la place pour ponctuer le retour de flamme sous le maillot bleu.


Jusqu’à ce coup d’arrêt samedi dernier qui est venu poser la question : n’en a-t-on pas trop fait avec Gourcuff ? Ou du moins, ne l’a-t-on pas amené à trop en faire ? C’est l’écho qu’a pu avoir après coup cette confession lâchée par Lacombe avant le match face à Troyes : « Il faut que Yoann se gère un peu mieux. Il est très exigeant avec lui-même dans sa préparation athlétique, il lui arrive d’être un peu inquiet, mais il ne faut pas qu’il en fasse trop. C’est ce que je lui ai dit il y a quelque temps : “Gardes-en un peu…” » (L’Équipe) (propos tenu il y a déjà un certain temps )De quoi en tirer deux convictions. La première, Nanard possède toujours ce flair pour sentir les choses avant les autres. La seconde, la blessure de Gourcuff n’est peut-être pas seulement due à la poisse et au hasard ??????????. Tests physiques explosés à Tignes, joueur le plus aligné pendant les matchs de préparation, des performances menées pleine caisse pour les trois premiers matchs officiels de la saison quand le reste de l’équipe répète qu’il faut encore digérer les efforts consentis depuis la reprise : Gourcuff en a fait plus que les autres. Sans doute n’avait-il pas vraiment le choix, à la fois pour satisfaire l’envie d’un retour tant attendu par toute la France du foot et pour ne pas se voir renvoyé plus longtemps au dernier coup de latte en date, ce passage sans lendemain par l’équipe de France la veille de l’Euro.  !!!!!je rêve quand je lis ça !!! tant de mauvaise foi !!!!!

Montée en surrégime

À sa manière, cette blessure est venue rappeler tout le malentendu qui entoure la carrière de Gourcuff depuis quelques mois : celle d’un joueur auquel on demande le retour à la splendeur de ses années girondines, histoire de se convaincre qu’on n’a pas complètement rêvé son talent. C’est l’histoire de la fin de saison dernière où, le temps d’une finale de Coupe de France, le souvenir fonctionne à plein devant sa gestuelle irréelle. C’est l’histoire de ce « bel été » qui ravive un autre souvenir, celui d’un volume de jeu au-dessus de la moyenne qui permet à chaque porteur de balle d’avoir son Gourcuff à moins de dix mètres. Deux fois, les tentatives finiront dans le mur.!!!!!

Du coup, il y a plusieurs façons de lire la trajectoire de Gourcuff. Celle d’un joueur qui a peut-être bien perdu son mojo, ce qu’il avait annoncé à sa manière la saison dernière alors qu’il tentait un premier retour : « Après mon opération de la cheville, il y a peut-être des mouvements que je ne pourrai plus jamais refaire. » Une autre façon consiste à considérer Gourcuff comme un phénomène sans lendemain, une sorte de Linsanity avant l’heure pour un joueur dont on aurait dû situer plus tôt le talent à sa juste mesure. Après le départ de son père, ses formateurs à Rennes se sont déjà divisés à son sujet. Le Milan Lab le juge trop tendre pour avoir un jour l’étoffe des héros rossoneri. Sous Domenech, certains cadres des Bleus cachent à peine leur scepticisme – Henry, Ribéry, Malouda faisaient partie de ceux-là. Dernièrement, Juninho en a remis une couche dans France Football : « Il a de la qualité, mais je trouve qu'il a été surévalué. (…) Pour moi, il n'est pas très rapide et il ne voit pas le jeu suffisamment vite, car il garde trop le ballon et ne joue pas à une touche. » On peut toujours voir dans les blessures et coups de spleen à répétition de Gourcuff une histoire du foot moderne qui perd les plus fragiles d’entre les joueurs, largués sous la pression et les montagnes de frics qui vont avec – transfert à 27 millions et salaire annuel autour des 4 millions. Certains ne s’en sont jamais remis (Sebastian Deisler), d’autres remontent la pente comme ils peuvent (André-Pierre Gignac). On peut y lire une autre tentative, celle d’un type qui n’a jamais cessé de justifier son talent partout remis en question, quitte à y laisser une cheville, un ligament interne ou quelques bleus à l’âme. Faire le grand huit avant de l’être. Autant dire, un sacré client pour la poisse. quel pessimisme!!!!


Par Serge Rezza (sofoot)


Celui-là fait aussi partie de la cohorte de ceux qui aiment dézinguer Yoann ,avec pour moi ,une méconnaissance de  qui est Yoann ,du mépris,de l'ironie et une  certaine jubilation style " on vous l'a dit et sa malhonnêté est patente dans le dernier paragraphe puisqu'il parle d'avis divisés à son sujet mais ne cite que les propos de ceux qui en ont des négatifs à son sujet  .
Alors pour moi la poisse c'est d'avoir ce style de type !! Jamais un mot de bien sur Yoann  quand il est bien mais vite des papiers qui noircissent le tableau ! et ça marche quand on lit les commentaires !
Si vous croisez ce mec ,attention ,ce doit pas être le genre à tendre la main !!