Un extra au foot mais qui devient une plaie ,les fameuses voire fumeuses stats et en plus cet article vise ce cher Mr Garetier qui avait une stat sur Gourcuff et son rendement en partant des 1ères minutes qu'il avait joué à Rennes jusqu'à Lyon ,ceci pour démontrer que Gourcuff n'est pas un grand joueur mais à peine un bon joueur ,un ratio but et minutes de jeu !!! Plus stupide ,j'ai rarement ,ce jour là ,il s'était fait remettre à sa place par JP.Papin !
Donc en voilà un extrait et si vous voulez plus ,il y a le lien
Usages et mésusages de la statistique(les cahiers du foot )
Cette tendance s’incarne principalement dans l’arrivée récente
d’acteurs majeurs de la data dans la sphère médiatique, comme par
exemple l’agence britannique Opta. Le blog Plat du pied rendait compte de l’arrivée de ce nouvel acteur en France dans un article au titre évocateur, “Les joueurs de foot sont des statistiques comme les autres”.
Mais c’est surtout dans leur mésusage par la sphère médiatique que cet
essor des statistiques révèle toutes ses nuisances; en ce sens, les
agences statistiques n’ont qu’une responsabilité relative dans les
dérives observées, et dénoncées ici.
Avec l’arrivée d’Opta en France, les principaux médias sportifs se
sont engouffrés dans la survalorisation de datas, là où celles-ci
n’occupaient auparavant qu’un espace relativement accessoire. Les
données s’affranchissent même parfois de ces supports médiatiques, à
l’image de l’application de data-visualisation proposée par Intel.
On ne compte plus les infographies, se voulant “révélatrices” car s’appuyant sur des données “objectives”, affichées sans plus de commentaires que les chiffres assénés. Exemple avec ce comparatif des deux attaquants “concurrents” en équipe de France, Kevin Gameiro et Olivier Giroud. Une comparaison absurde, tant sur le fond (les joueurs ont un profil diamétralement opposé) que sur la forme (temps de jeu non significatifs, en particulier sur les matches amicaux mesurés)... mais une comparaison qui fait vendre, les joueurs étant de surcroît opposés en championnat.
On ne compte plus les infographies, se voulant “révélatrices” car s’appuyant sur des données “objectives”, affichées sans plus de commentaires que les chiffres assénés. Exemple avec ce comparatif des deux attaquants “concurrents” en équipe de France, Kevin Gameiro et Olivier Giroud. Une comparaison absurde, tant sur le fond (les joueurs ont un profil diamétralement opposé) que sur la forme (temps de jeu non significatifs, en particulier sur les matches amicaux mesurés)... mais une comparaison qui fait vendre, les joueurs étant de surcroît opposés en championnat.
La footballogie, nouvelle plaie médiatique
Jetées en pâture aux lecteurs sans plus de mises en perspective, ces
statistiques ne servent en réalité qu’à légitimer le discours des
journalistes ou consultants qui les portent. On retrouve là une logique
autoréalisatrice bien connue des amateurs (et détracteurs) de sondages
politiques, qui n’ont pour seul intérêt que de crédibiliser la parole
d’intervenants en résidence médiatique. Toujours dans cette logique
performative, le consultant n’hésitera pas à constamment rappeler son
objectivité nécessairement irréfutable (à l’image de l’auto-proclamé
“footballogue” Geoffroy Garétier lorsqu’il déclare : “Je savais que l'OM éliminerait l'Inter. C'est aisément vérifiable. Je ne suis pas devin. Les faits, rien que les faits”). Le consultant statisticien oublie au passage les enseignements de Karl Popper
sur la nécessaire réfutabilité des sciences, qui les distinguent
justement des pseudo-sciences dont la footballogie semble le dernier
avatar médiatique.
Pire, cette survalorisation des data finit par supplanter
l’essentiel, à savoir le jeu et son analyse. On en vient d’ailleurs à
confondre le rôle de journaliste sportif et celui de consultant – dès
lors légitimé par la data. On retrouve ici la prolongation d’une
tendance imposante du sport professionnel, et du foot en particulier,
largement commentée par Jacques Blociszewski, chercheur et auteur de Le Match de football télévisé
(2007). Si son propos concerne principalement les technologies de
visualisation utilisées pour décortiquer une action de jeu, il
s’applique mot pour mot à l’essor des statistiques: “La réalisation télévisuelle des matches obéit à des logiques qui n'ont pas grand chose à voir avec le sport lui-même [...] Malgré le prestige (irraisonné) dont jouissent les technologies, ce fonctionnement soulève beaucoup d'interrogations.”
http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4464&titre=passer-aux-stats-superieures
merci à celle qui m'a donné le tuyau !
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