On peut s'étonner des propos de l'ex-capitaine des Rossoneri, quatre ans après. Le quotidien lui-même ne semble pas vraiment savoir quel sens et quelle importance donner à ces révélations. Sur une page entière dédiée au Lyonnais, les propos de Maldini sont bien entourés, comme "justifiés": par le rappel de l'épisode tumultueux de la levée d'option d'achat par Bordeaux en 2008, par des propos de Carlo Ancelotti sortis de son autobiographie datant de 2009 ("C'était un talent mais il était fou. Un garçon très étrange et égocentrique, turbulent en dehors du terrain") et bien sûr par l'actualité du joueur, touché au tendon d'Achille face à Schalke 04 et dont on apprend qu'il sera peut-être indisponible trois semaines.
Cette attaque en règle de Maldini met en tout cas à mal l'image de gendre idéal de Gourcuff, celle à laquelle Jean-Michel Aulas tient tout autant, si ce n'est plus, qu'à son rendement sur le terrain. Elle ne colle pas non plus à l'image de joueur professionnel jusqu'au bout des ongles, à la limite de l'ascèse, respirant et mangeant football, que Gourcuff a toujours montrée. Une image qui aurait d'ailleurs été, on le rappelle, le problème de sa mise à l'écart par certains Bleus lors de la Coupe du monde. En revanche, cette attaque vient alourdir une année déjà difficile pour Gourcuff après l'épisode Knysna, le transfert tardif pour Lyon, sa difficulté à s'y imposer et la blessure. (Ph-DC).
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