Par Jean CANESSE
De Football.fr
Créé le 07/11/2010 à 10:02, modifié le 06/11/2010 à 23:02
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Créé le 07/11/2010 à 10:02, modifié le 06/11/2010 à 23:02
Pas mécontents, tels sont repartis Briand et l'OL de leur voyage à Rennes, samedi soir. Avec ce point obtenu au Stade de la Route de Lorient (1-1), pour le compte de la 12e journée de Ligue 1, les Gones ont sauvé les apparences grâce notamment au coup franc de Bastos. Mais la troupe de Claude Puel n'a pas réussi à produire du jeu, pour la quatrième fois lors de ses cinq dernières sorties. Au milieu de ce néant, Yoann Gourcuff, très loin de son meilleur niveau depuis son arrivée entre Rhône et Saône...
Défait à Paris en Coupe de la Ligue (1-2 ap), mercredi 27 octobre dernier, l'OL a paradoxalement rendu ce jour-là sa meilleure copie de la saison sur le plan du jeu. A l'inverse, les Gones patinent en championnat dans l'élaboration d'actions construites mais y retrouvent des couleurs sur le plan comptable, avec six matches sans perdre et quatorze points pris sur dix-huit possibles. Depuis trois matches, la troupe de Claude Puel manque de tonus, avec une victoire très difficile arrachée contre Sochaux (2-1), un nul indigent glané à Arles-Avignon (1-1) et ce nouveau partage des points obtenu avec une certaine réussite à Rennes samedi soir (1-1). Principale raison de ce manque de jeu: l'absence de complicité au milieu du terrain.
Des consignes pas respectées
Samedi soir, Claude Puel a dû gérer avec la suspension de Grenier et les blessures de Gonalons, Ederson et autre Delgado pour composer son trio au milieu du terrain, avec l'idée que Toulalan revenait tout juste dans le groupe. Dans ces conditions, trois noms s'imposaient: Makoun, Gourcuff et Pjanic. Très vite dans la partie, les balbutiements de Källström au poste inhabituel de latéral gauche l'ont obligé à opérer des remaniements tactiques. La remontée de l'ancien Rennais au milieu du terrain, la redescente de Bastos en défense et le décalage de Pjanic sur l'aile gauche.
Premier souci, le Bosnien n'a quasiment jamais débordé sur son flanc, il est vrai pas franchement doté des aptitudes nécessaires pour y parvenir. Du coup, l'ancien Messin est venu marcher sur les platebandes de Gourcuff, sans doute en raison de l'absence d'impact de ce dernier dans le jeu. Jamais dans le bon tempo, l'ex meneur génial des Girondins de Bordeaux n'a pas pesé dans la construction des actions lyonnaises et a semblé émoussé physiquement. Une question évidente se pose: est-il trop (ou mal) utilisé par Claude Puel?
Gourcuff sans complices
A l'image d'un Lucho Gonzalez à l'OM la saison dernière, Yoann Gourcuff a du mal à se mettre en jambes et à créer des automatismes avec ses partenaires. Souvent sur-utilisé par Didier Deschamps pour qu'il retrouve le rythme, l'Argentin avait été finalement écarté lors d'un match à Nancy l'année dernière, pour une victoire 3-0 des Marseillais et un grand match de son remplaçant Abriel. Ce passage sur le banc avait semblé lui faire le plus grand bien, tant au niveau des organismes que dans sa combativité sur le pré à son retour.
De son côté, Gourcuff traverse lui aussi une période difficile. Si brillant en Aquitaine à la pointe du losange bordelais créé par Laurent Blanc, le Breton ne distribue plus le cuir aussi vite qu'avant et manque cruellement de réussite sur coups de pied arrêtés. C'est pourtant l'un des points essentiels sur lequel son recrutement avait été décidé...
Véritable symbole de sa lenteur de transmission: son ouverture vers Gomis à la fois trop tardive et trop forte, sur laquelle l'ancien Vert n'a réussi qu'à trouver le petit filet de Douchez (59e). En retrait gisait pourtant le numéro 29 des Gones, qui avait fait l'effort, mais oublié par un attaquant pas habitué à le voir produire ce genre de course.
Claude Puel utilise-t-il l'international tricolore dans un mauvais système de jeu ou doit-il l'envoyer faire un tour sur le banc pour le régénérer, tant physiquement que mentalement? Une chose est sûre, l'OL et Yoann Gourcuff doivent se remettre en question, car ce dernier est loin d'être la pierre angulaire tant escomptée...
Défait à Paris en Coupe de la Ligue (1-2 ap), mercredi 27 octobre dernier, l'OL a paradoxalement rendu ce jour-là sa meilleure copie de la saison sur le plan du jeu. A l'inverse, les Gones patinent en championnat dans l'élaboration d'actions construites mais y retrouvent des couleurs sur le plan comptable, avec six matches sans perdre et quatorze points pris sur dix-huit possibles. Depuis trois matches, la troupe de Claude Puel manque de tonus, avec une victoire très difficile arrachée contre Sochaux (2-1), un nul indigent glané à Arles-Avignon (1-1) et ce nouveau partage des points obtenu avec une certaine réussite à Rennes samedi soir (1-1). Principale raison de ce manque de jeu: l'absence de complicité au milieu du terrain.
Des consignes pas respectées
Samedi soir, Claude Puel a dû gérer avec la suspension de Grenier et les blessures de Gonalons, Ederson et autre Delgado pour composer son trio au milieu du terrain, avec l'idée que Toulalan revenait tout juste dans le groupe. Dans ces conditions, trois noms s'imposaient: Makoun, Gourcuff et Pjanic. Très vite dans la partie, les balbutiements de Källström au poste inhabituel de latéral gauche l'ont obligé à opérer des remaniements tactiques. La remontée de l'ancien Rennais au milieu du terrain, la redescente de Bastos en défense et le décalage de Pjanic sur l'aile gauche.
Premier souci, le Bosnien n'a quasiment jamais débordé sur son flanc, il est vrai pas franchement doté des aptitudes nécessaires pour y parvenir. Du coup, l'ancien Messin est venu marcher sur les platebandes de Gourcuff, sans doute en raison de l'absence d'impact de ce dernier dans le jeu. Jamais dans le bon tempo, l'ex meneur génial des Girondins de Bordeaux n'a pas pesé dans la construction des actions lyonnaises et a semblé émoussé physiquement. Une question évidente se pose: est-il trop (ou mal) utilisé par Claude Puel?
Gourcuff sans complices
A l'image d'un Lucho Gonzalez à l'OM la saison dernière, Yoann Gourcuff a du mal à se mettre en jambes et à créer des automatismes avec ses partenaires. Souvent sur-utilisé par Didier Deschamps pour qu'il retrouve le rythme, l'Argentin avait été finalement écarté lors d'un match à Nancy l'année dernière, pour une victoire 3-0 des Marseillais et un grand match de son remplaçant Abriel. Ce passage sur le banc avait semblé lui faire le plus grand bien, tant au niveau des organismes que dans sa combativité sur le pré à son retour.
De son côté, Gourcuff traverse lui aussi une période difficile. Si brillant en Aquitaine à la pointe du losange bordelais créé par Laurent Blanc, le Breton ne distribue plus le cuir aussi vite qu'avant et manque cruellement de réussite sur coups de pied arrêtés. C'est pourtant l'un des points essentiels sur lequel son recrutement avait été décidé...
Véritable symbole de sa lenteur de transmission: son ouverture vers Gomis à la fois trop tardive et trop forte, sur laquelle l'ancien Vert n'a réussi qu'à trouver le petit filet de Douchez (59e). En retrait gisait pourtant le numéro 29 des Gones, qui avait fait l'effort, mais oublié par un attaquant pas habitué à le voir produire ce genre de course.
Claude Puel utilise-t-il l'international tricolore dans un mauvais système de jeu ou doit-il l'envoyer faire un tour sur le banc pour le régénérer, tant physiquement que mentalement? Une chose est sûre, l'OL et Yoann Gourcuff doivent se remettre en question, car ce dernier est loin d'être la pierre angulaire tant escomptée...
toujours des critiques ras le bol !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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