En déplacement à Rennes samedi soir (21 heures), Lyon, qui vient de concéder deux revers en trois matches après une belle série de quatre succès de rang, va pouvoir s'étalonner sur le terrain du dauphin de Ligue 1. (Photo Presse-Sports)
Dixième à six longueurs de Brest après onze journées de L1, Lyon souffle le chaud et le froid depuis le début de saison. Après un départ catastrophique, les Rhodaniens ont retrouvé quelques couleurs mais l'équilibre reste précaire. Aussi bien au niveau du jeu que des résultats. Claude Puel a été maintenu à son poste par un Jean-Michel Aulas menaçant à son égard quelques semaines auparavant, mais tout est très loin d'être réglé. Après une embellie symbolisée par quatre succès de rang entre L1 et Ligue des champions, l'OL a concédé deux revers (1-2 face au PSG en Coupe de la Ligue et 3-4 devant le Benfica) et un nul inquiétant chez le «cancre» de L1, Arles-Avignon (1-1).
Danzé : «On peut craindre un sursaut d'orgueil»
Si un succès est venu s'intercaler contre Sochaux (2-1), il s'est avéré difficile à décrocher et il mérite d'être reproduit pour que l'OL redresse définitivement la barre. Et entame une nouvelle série positive. Quelle meilleure occasion que de le réaliser à Rennes, deuxième du classement et dépassé par Brest après le report de son rendez-vous à Marseille ? «Pour moi, les places ne veulent rien dire à ce moment de la saison, explique Puel lorsqu'on lui indique que son équipe n'est qu'à trois points du quatuor Marseille-Saint-Etienne-Toulouse-Montpellier. Ce sont les points qui comptent. Il faut se rapprocher du podium, y parvenir et ensuite y rester». Pour repartir de Bretagne avec un résultat, il faudra corriger les carences observées mercredi à Lisbonne durant une grosse heure. «Nous n'avons pas assez joué à Lisbonne. Il y a des fondamentaux que nous n'avons pas respectés. Il faut rectifier. Mais nous devons nous appuyer sur notre réaction avec de très bonnes entrées en jeu, lâche Puel. Cela montre que le groupe vit bien et que l'on peut compter sur tout le monde, les jeunes y compris.»
Lyon peut toutefois redouter la fraîcheur rennaise après deux semaines d'abstinence. Mais aussi une certaine perte de rythme... A Rennes, où Briand fera son retour, la tâche s'annonce difficile mais pas impossible. « On peut craindre un sursaut d'orgueil samedi», se méfie Romain Danzé. Après cette rencontre, on en saura plus sur ce Lyon 2010-11.
Lyon peut toutefois redouter la fraîcheur rennaise après deux semaines d'abstinence. Mais aussi une certaine perte de rythme... A Rennes, où Briand fera son retour, la tâche s'annonce difficile mais pas impossible. « On peut craindre un sursaut d'orgueil samedi», se méfie Romain Danzé. Après cette rencontre, on en saura plus sur ce Lyon 2010-11.
Emmanuel Langellier
via france football
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