ouest france
Gourcuff : Au four et au moulin. Le Lyonnais a souvent joué en position relativement basse, défendant beaucoup et plutôt à l'aise dans le jeu. Il fait notamment un bon tir, détourné par Foster (12e). Mais il a eu aussi un certain déchet technique. Il a été replacé en meneur de jeu dans le 4-2-3-1 des vingt dernières minutes. Remplacé par Hoarau (85).
Nasri : Le perforateur. Ses remontées balle au pied ont fait beaucoup de mal aux Anglais, et il n'a pas été récompensé de ses frappes, comme celle qui s'envole à la 83e. Placé plus haut que Gourcuff, il a aussi reculé quand son coéquipier montait. Mais lui aussi a affiché du déchet, comme lorsqu'il donne trop fort son ballon à Valbuena (34e), en position de marquer.
le progrès
L'Angleterre privée du ballon
Ce 11e but en 32 sélections n'a fait que confirmer le statut d'incontournable au sein de cette nouvelle équipe de France de Benzema, déjà buteur en Bosnie (2-0) et contre le Luxembourg (2-0) sous l'ère Blanc.
Le deuxième but, l'oeuvre de Valbuena après une belle action collective (55e), a ensuite parachevé la débâcle anglaise.
Plus globalement, le sélectionneur a su gagner la bataille tactique alors que Capello devait se débattre avec une équipe bâtie de bric et de broc en raison des nombreuses défections ayant touché le camp anglais. Avec un système résolument offensif (4-3-3), et un duo Nasri-Gourcuff à la manoeuvre, les Bleus ont fait courir une formation aux Trois Lions privée de ballon et obligée de réhabiliter le bon vieux kick and rush avec de longues transversales vers le géant Carroll.
Contrairement à son prédécesseur, Blanc a toujours clamé son souci de monter une équipe capable de prendre le jeu à son compte et de dominer techniquement ses adversaires. Avec un Nasri percutant comme à Arsenal et un Gourcuff retrouvé, les Bleus ne pouvaient rien craindre des Anglais, mercredi.
Autre satisfaction pour Blanc, le retour en grande forme de Malouda. Le Guyanais restait sur plusieurs matches sans saveur avec l'équipe de France. Grâce à une première période pleine, couronnée d'une passe décisive pour Benzema, le joueur de Chelsea a remis les pendules à l'heure.
En tête de son groupe de qualification à l'Euro-2012, débarrassée du climat délétère ayant suivi le Mondial, la France peut désormais voir l'avenir avec plus de sérénité. La page de la Coupe du monde est bel et bien en train d'être tournée.
Ce 11e but en 32 sélections n'a fait que confirmer le statut d'incontournable au sein de cette nouvelle équipe de France de Benzema, déjà buteur en Bosnie (2-0) et contre le Luxembourg (2-0) sous l'ère Blanc.
Le deuxième but, l'oeuvre de Valbuena après une belle action collective (55e), a ensuite parachevé la débâcle anglaise.
Plus globalement, le sélectionneur a su gagner la bataille tactique alors que Capello devait se débattre avec une équipe bâtie de bric et de broc en raison des nombreuses défections ayant touché le camp anglais. Avec un système résolument offensif (4-3-3), et un duo Nasri-Gourcuff à la manoeuvre, les Bleus ont fait courir une formation aux Trois Lions privée de ballon et obligée de réhabiliter le bon vieux kick and rush avec de longues transversales vers le géant Carroll.
Contrairement à son prédécesseur, Blanc a toujours clamé son souci de monter une équipe capable de prendre le jeu à son compte et de dominer techniquement ses adversaires. Avec un Nasri percutant comme à Arsenal et un Gourcuff retrouvé, les Bleus ne pouvaient rien craindre des Anglais, mercredi.
Autre satisfaction pour Blanc, le retour en grande forme de Malouda. Le Guyanais restait sur plusieurs matches sans saveur avec l'équipe de France. Grâce à une première période pleine, couronnée d'une passe décisive pour Benzema, le joueur de Chelsea a remis les pendules à l'heure.
En tête de son groupe de qualification à l'Euro-2012, débarrassée du climat délétère ayant suivi le Mondial, la France peut désormais voir l'avenir avec plus de sérénité. La page de la Coupe du monde est bel et bien en train d'être tournée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire