| Gourcuff et Poulmaire Stephane Guiochon |
Didier Poulmaire annonce la couleur d’emblée. « Je n’ai jamais
cessé de travailler avec Yoann depuis qu’il a quitté Rennes il y a sept
ans. » Alors que le joueur s’était rapproché durant un an de Jean-Pierre
Bernès, l’un des agents les plus influents du football français, il a
décidé en septembre dernier de ne pas pousser plus loin la collaboration
avec le conseiller, notamment, de Didier Deschamps et de Laurent Blanc.
Et de ne travailler, à nouveau, qu’avec l’avocat parisien qui se décrit
comme « un homme de l’ombre » et un « fidèle serviteur » du Breton.
Témoin privilégié de la métamorphose du milieu de terrain lyonnais, il explique ne pas être surpris par son retour en sélection, et encore moins par son come-back aussi inattendu que rapide après sa dernière blessure. « Il a une passion pour le foot et le jeu tellement forte. On fait parfois du sport ensemble et à chaque fois il affiche un mental de gagneur et de compétiteur. »
Il décrit alors un joueur « obsédé par l’envie de bien jouer », ce qui éclaire la crispation de son client quand il n’était pas en possession totale de ses moyens, notamment lors de ses deux premières saisons lyonnaises chaotiques. Poulmaire évoque également un équipier qui a « le souci du collectif avant tout », influencé par « l’éducation reçue par son père (Christian, l’entraîneur de Lorient) ».
Peu friand, pour ne pas dire allergique à l’exercice médiatique, l’ex-Bordelais ne rechigne plus à se présenter face aux micros. Même si ce n’est pas forcément pour dire grand-chose comme lundi à Clairefontaine. « Dans tous les cas, Il n’y a pas de stratégie de com’de sa part. Sa seule stratégie, elle est sportive. On respecte ce qu’il est. Il est dans le vrai, dans l’authentique » assure Poulmaire qui se lance même, en bon avocat, dans un véritable plaidoyer pour son joueur. « C’est un garçon qui gagnerait à être connu. On se fait une fausse image de lui. C’est pour ça que j’ai été heureux d’entendre Bafé Gomis parler en bien de Yoann. » L’avant-centre de l’OL et des Bleus avait expliqué, toujours ce lundi à l’avant-veille d’Italie-France, qu’il jugeait son coéquipier « plus heureux et plus épanoui dans sa vie d’homme », qu’il « avait besoin de se sentir aimé, chose qu’il est à Lyon », mais que le « départ de certains cadres fait qu’il peut prendre plus la parole ».
Entre les lignes, faut-il comprendre que la cohabitation avec ces « tauliers » était un frein à l’épanouissement de Gourcuff, lui qui a dit vendredi son plaisir justement d’évoluer aux côtés de Malbranque, « un joueur qui ne se met pas en avant » ?
Enfin à l’aise au sein de ce vestiaire apaisé et allégé, où il a retrouvé de l’air, on peut imaginer que le numéro 8 de l’OL n’est pas pressé de le quitter. Et qu’il est encore un peu tôt pour aiguiser au mercato d’hiver les appétits d’éventuels acheteurs à la hauteur, du moins, des attentes de Jean-Michel Aulas qui l’a mis sur sa liste des possibles transférables le mois dernier. « Ca ne fait pas du tout partie de nos actions actuelles mais si un jour on doit discuter, je serais là » assure Poulmaire. On n’en doute pas alors que le joueur, lui, élude la question. Mais pas sûr que Rémi Garde soit pressé de le voir s’asseoir à la table des négociations.
Témoin privilégié de la métamorphose du milieu de terrain lyonnais, il explique ne pas être surpris par son retour en sélection, et encore moins par son come-back aussi inattendu que rapide après sa dernière blessure. « Il a une passion pour le foot et le jeu tellement forte. On fait parfois du sport ensemble et à chaque fois il affiche un mental de gagneur et de compétiteur. »
Il décrit alors un joueur « obsédé par l’envie de bien jouer », ce qui éclaire la crispation de son client quand il n’était pas en possession totale de ses moyens, notamment lors de ses deux premières saisons lyonnaises chaotiques. Poulmaire évoque également un équipier qui a « le souci du collectif avant tout », influencé par « l’éducation reçue par son père (Christian, l’entraîneur de Lorient) ».
Peu friand, pour ne pas dire allergique à l’exercice médiatique, l’ex-Bordelais ne rechigne plus à se présenter face aux micros. Même si ce n’est pas forcément pour dire grand-chose comme lundi à Clairefontaine. « Dans tous les cas, Il n’y a pas de stratégie de com’de sa part. Sa seule stratégie, elle est sportive. On respecte ce qu’il est. Il est dans le vrai, dans l’authentique » assure Poulmaire qui se lance même, en bon avocat, dans un véritable plaidoyer pour son joueur. « C’est un garçon qui gagnerait à être connu. On se fait une fausse image de lui. C’est pour ça que j’ai été heureux d’entendre Bafé Gomis parler en bien de Yoann. » L’avant-centre de l’OL et des Bleus avait expliqué, toujours ce lundi à l’avant-veille d’Italie-France, qu’il jugeait son coéquipier « plus heureux et plus épanoui dans sa vie d’homme », qu’il « avait besoin de se sentir aimé, chose qu’il est à Lyon », mais que le « départ de certains cadres fait qu’il peut prendre plus la parole ».
Entre les lignes, faut-il comprendre que la cohabitation avec ces « tauliers » était un frein à l’épanouissement de Gourcuff, lui qui a dit vendredi son plaisir justement d’évoluer aux côtés de Malbranque, « un joueur qui ne se met pas en avant » ?
Enfin à l’aise au sein de ce vestiaire apaisé et allégé, où il a retrouvé de l’air, on peut imaginer que le numéro 8 de l’OL n’est pas pressé de le quitter. Et qu’il est encore un peu tôt pour aiguiser au mercato d’hiver les appétits d’éventuels acheteurs à la hauteur, du moins, des attentes de Jean-Michel Aulas qui l’a mis sur sa liste des possibles transférables le mois dernier. « Ca ne fait pas du tout partie de nos actions actuelles mais si un jour on doit discuter, je serais là » assure Poulmaire. On n’en doute pas alors que le joueur, lui, élude la question. Mais pas sûr que Rémi Garde soit pressé de le voir s’asseoir à la table des négociations.
Olivier Guichard
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