un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

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lundi 12 novembre 2012

1ère image de Yo en edf !


Gourcuff et Lloris en équipe de France : la promesse empêchée va-t-elle s'accomplir ?

| 23 Commentaires
Ce sont deux héros comme on les aime. Deux tragédies en cours. Gourcuff et Lloris. Le football n'étant pas le meilleur des mondes, voilà que Gourcuff renait tandis que Lloris s'étiole. Qui aime les choses du sport et du football ne peut manquer de rapprocher le destin de ces deux joueurs, tant au fil du temps il apparait qu'ils se ressemblent, tels deux faux jumeaux que le destin s'échine à séparer, entraver et empêcher.

gourcufflloris.jpgLloris et Gourcuff ont passé deux ans à Lyon, et ils ont si peu joué ensemble. L'Histoire dira un jour combien et comment leurs deux destins ont été marqués par les causes et les conséquences de la tragédie du bus de Knysna tant il est évident, en dépit de tout ce qui a été écrit sur le sujet, que tout n'a pas été dit. On sait que Lloris et Gourcuff étaient de ceux qui ne voulaient pas de ce mouvement absurde, qui ont tenté de faire prévaloir la raison, et qui ont perdu contre la meute du moment, indifférente à leur intelligence. Depuis, aussi taiseux l'un que l'autre, on attend le moment où ils livreront leur vérité. Mais on pressent, on devine, on sait qu'ils ont perdu quelque chose dans cette aventure absurde.

Ils vont se retrouver en équipe de France. "Enfin !" proclament à l'unanimité ceux qui ne se lassent pas de voir en ces deux joueurs la promesse d'un avenir radieux. Un grand gardien, un grand créateur, ainsi se sont constitués, des couples Platini-Bats à Zidane-Barthez, les grands tandems qui ont fait les riches heures de l'équipe de France de football. Promesse ils incarnaient il y a deux ans, promesse ils incarnent encore aujourd'hui.

Le premier, Gourcuff revient à la lumière, après deux ans de difficultés que l'on pressent, devine, sait lié à la Coupe du monde 2010. La Psyché de Gourcuff, perceptible malgré les silences, nous est cependant si accessible que l'on ne doute pas du bien-fondé de notre intuition. "On dit tout et n'importe quoi sur moi" dit-il aujourd'hui, lorsque l'on l'interroge sur son récent passé. De mémoire, c'est la première fois que l'homme se prononce ainsi sévèrement sur la construction médiatique dont il fait l'objet depuis quelques années. Et une fois de plus, on pressent, devine, sait que la remarque dépasse probablement le terrain de football... C'est une nouveauté que de voir ainsi parler Gourcuff, mais est-ce la marque d'un caractère affermi, trempé dans l'épreuve ? Quel chapitre de son histoire, Gourcuff, cet Hercule au talon d'Achille, va-t-il écrire ?

Le second, Lloris, est entre ombre et lumière, plongé dans la zone grise depuis cet étrange transfert qui l'a vu atterrir à Tottenham. Maltraité par un entraineur, André Villas-Boas, qui parait privilégier le plaisir instantané et immature du pouvoir au détriment de toute perspective à long terme, et de fait soumis à une concurrence biologiquement absurde, on pressent, devine, sait que Lloris nage en plein doute. Revenir en héros d'un match en Espagne aux allures de triomphe et être traité en esclave à peine digne de cirer les sandales à crampons de l'antique Friedel, ce doit être une épreuve épouvantable. A Tottenham, Lloris est comme Ulysse revenant en Ithaque après la guerre de Troie. Il doit affronter et vaincre des prétendants qui ne méritent même pas de le contester, de se mesurer à lui. C'est l'Odyssée après l'Illiade, c'est dire qu'Hugo devra se révéler autant que se réveiller s'il veut écrire sa légende du siècle.

gourcufflloris2.jpgVoilà pourquoi on ne peut éviter de considérer ces joueurs comme les deux miroirs se renvoyant en permanence le double visage de Janus. Et voilà pourquoi, aussi, on regrette que l'un et l'autre, n'aient pu être en mesure, à Lyon comme chez les Bleus, d'être au diapason de leur promesse réciproque. Quand l'un est en bas, l'autre est en haut. Quand l'un brille, l'autre s'éteint, quand l'un est au sommet, l'autre est au fond du trou.

Et pourtant, on en démord pas.

Si l'un et l'autre, un jour, parviennent de concert à s'afficher au sommet, en pleine lumière, alors, ce qui aura été longtemps une promesse pourrait s'accomplir aussi bien qu'en 1984 ou en 1998. "Vain espoir" diront ceux qui ne croient plus en eux, les jugeant trop fragiles, trop réfléchis, trop enclins à l'introspection... A ceux-là on répondra ce qu'un ancien grand chef d’État français répondait à ceux qui ne lui parlaient que de ses échecs : "C'est à l'arrivée qu'on juge un homme".

1 commentaire:

  1. Ce n'est pas nouveau mais j'aime la plume de Bruno-Roger Petit, quand il arrête de focaliser ses articles sportifs sur le PSG et Mourinho...
    Je ne suis pas d'accord avec tout dans cet article, notamment le fait qu'Hugo soit loin d'avoir vécu ce qu'a vécu Yoann( la déraison, la haine etc...)bien que sa situation soit particulièrement ubuesque mais j'aime la poésie et les références dont il use.
    Evidemment qu'avec ces 2 là à leur diapason et si on laisse les clés à Yoann, l'avenir semble être un peu plus radieux...
    Flo

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