Tout arrive même un article "gentil et honnête"du Progres
Au lendemain du spectaculaire naufrage niçois, le retour probant du milieu de terrain lyonnais s’apprécie à sa juste valeur. Reste à savoir quel est son meilleur positionnement sur le terrain. Et le débat est loin d’être clos...
Il le dit avec le sourire. Il n’avait tout de même pas quitté
l’équipe depuis six mois. N’empêche ! Son retour ne pouvait passer
inaperçu. Mais comme beaucoup, Yoann Gourcuff ne s’attendait pas à vivre
pareil naufrage collectif. Il sera l’un des très rares Lyonnais à
surnager au Ray et sa production d’une heure suggère des lendemains plus
souriants. « Yoann a effectué un retour correct, juge Rémi Garde. Après
de longues semaines d’absence et des conditions de jeu très difficiles,
il a affiché une belle envie. Pour moi, sa rentrée est encourageante. »
Le coach lyonnais l’installa à la pointe d’un losange constitué de Malbranque et du duo récupérateur Fofana-Mvuemba, et derrière un autre tandem, Gomis-Lisandro. « C’est une position que j’ai déjà occupée avec les Girondins et je m’y sens très bien », dira sobrement Gourcuff.
En supposant que l’ancien Bordelais soit enfin débarrassé de la poisse qui l’accompagne depuis son arrivée à l’OL, ce positionnement ouvre la porte à d’autres hypothèses. Depuis le début de la saison, et tout en sachant que les systèmes peuvent très vite évoluer après le coup d’envoi, Rémi Garde a utilisé deux schémas : le 4-2-3-1, préférentiel, et le 4-4-2. Dans la première option, la position de Gourcuff est toute trouvée. Dans la seconde, les possibilités sont plus nombreuses. D’ailleurs, le débat sur sa place idéale n’est pas achevé. Certains le préfèrent derrière les deux attaquants. Comme avant-hier. D’autres estiment qu’en démarrant à gauche, il trouvera davantage de solutions. D’autres encore le voient plus bas au côté de l’autre milieu axial. A vrai dire, aucune certitude n’a définitivement émergé. En revanche, ce dont on est sûr, c’est que Gourcuff est toujours un joueur de ballon et que l’OL en a plus que jamais besoin. On est également sûr que contrairement à des débats éculés et colportés par de vieux épiciers du football, deux joueurs de qualité ne s’annulent pas. Ils s’ajoutent. On veut parler de la future et très proche entente entre Gourcuff et Malbranque même si celui-ci se révéla moins influent sous le déluge niçois. Ce déficit n’est pas étranger à l’absence de Gonalons.
Acteur important de ce huitième de finale de la coupe de la ligue, Jérémy Pied confiera : « L’OL reste une équipe qui peut marquer à tout moment. » On aura tendance à ajouter qu’elle peut aussi encaisser des buts à tout moment. Dans le premier cas de figure, Gourcuff se propose à nouveau dans l’habit de chef d’orchestre. Dans le second cas, cela devient beaucoup plus compliqué, et pas seulement pour lui. A moins d’adopter une mentalité anglaise et de gagner des matches en inscrivant sept ou cinq buts. Mais ça, on y croit moyen.
Le coach lyonnais l’installa à la pointe d’un losange constitué de Malbranque et du duo récupérateur Fofana-Mvuemba, et derrière un autre tandem, Gomis-Lisandro. « C’est une position que j’ai déjà occupée avec les Girondins et je m’y sens très bien », dira sobrement Gourcuff.
En supposant que l’ancien Bordelais soit enfin débarrassé de la poisse qui l’accompagne depuis son arrivée à l’OL, ce positionnement ouvre la porte à d’autres hypothèses. Depuis le début de la saison, et tout en sachant que les systèmes peuvent très vite évoluer après le coup d’envoi, Rémi Garde a utilisé deux schémas : le 4-2-3-1, préférentiel, et le 4-4-2. Dans la première option, la position de Gourcuff est toute trouvée. Dans la seconde, les possibilités sont plus nombreuses. D’ailleurs, le débat sur sa place idéale n’est pas achevé. Certains le préfèrent derrière les deux attaquants. Comme avant-hier. D’autres estiment qu’en démarrant à gauche, il trouvera davantage de solutions. D’autres encore le voient plus bas au côté de l’autre milieu axial. A vrai dire, aucune certitude n’a définitivement émergé. En revanche, ce dont on est sûr, c’est que Gourcuff est toujours un joueur de ballon et que l’OL en a plus que jamais besoin. On est également sûr que contrairement à des débats éculés et colportés par de vieux épiciers du football, deux joueurs de qualité ne s’annulent pas. Ils s’ajoutent. On veut parler de la future et très proche entente entre Gourcuff et Malbranque même si celui-ci se révéla moins influent sous le déluge niçois. Ce déficit n’est pas étranger à l’absence de Gonalons.
Acteur important de ce huitième de finale de la coupe de la ligue, Jérémy Pied confiera : « L’OL reste une équipe qui peut marquer à tout moment. » On aura tendance à ajouter qu’elle peut aussi encaisser des buts à tout moment. Dans le premier cas de figure, Gourcuff se propose à nouveau dans l’habit de chef d’orchestre. Dans le second cas, cela devient beaucoup plus compliqué, et pas seulement pour lui. A moins d’adopter une mentalité anglaise et de gagner des matches en inscrivant sept ou cinq buts. Mais ça, on y croit moyen.
Antoine Osanna (le progres )
Ah oui! J'aime bien cette phrase sur les talents qui s'ajoutent, bel article!
RépondreSupprimerConférence de presse de RG ce matin:
Quel regard portez-vous sur l’association Gonalons-Malbranque au milieu de terrain ?
J’en suis très content. De là à parler de « paire n°1 » en France, je ne sais pas. Mais ils sont très complémentaires. L’apport de Yoann Gourcuff peut leur être bénéfique et les rendre encore meilleurs. J’ai trouvé que Yoann a fait un match intéressant à Nice. Je dirais même une prestation correcte étant donnée son absence de trois mois. Il faut y aller prudemment. En tout cas j’ai hâte de la voir progresser.
Je trouve plutôt rassurant qu'il apparaisse de nouveau comme une pièce maîtresse capable de rendre les autres meilleurs!
Flo
tu me devances !! lol ! c'est bien !
SupprimerEh eh, pour une fois-)
RépondreSupprimerFlo