Samir Nasri (à gauche) et Jérémy Ménez lors d'un match amical de l'équipe de France de football contre l'Islande, le 27 mai 2012 à Valenciennes. (Photo Charles Platiau. Reuters)
Le comportement désinvolte, voire grossier, du milieu de terrain et de l’attaquant tricolores avant et après la défaite face à l’Espagne, samedi, font resurgir les fantômes de Knysna.
Samedi soir au cœur de la Donbass Arena de Donetsk, une petite heure après la qualification logique de la Roja espagnole pour les demi-finales de l’Euro au détriment des Bleus (2-0). Rentré en cours de jeu, Samir Nasri passe sans s’arrêter en zone mixte, l’espace dévolu aux échanges entre les joueurs et la presse. Juste avant de monter dans le car, il fait demi-tour, passe sous une barrière et retourne dans le vestiaire.Il y restera une dizaine de minutes. Pendant ce temps, Alou Diarra, Karim Benzema, Hugo Lloris ou Franck Ribéry investissent l’espace et font face dignement : «On est tombé devant ce qui se fait de mieux en Europe», «les Espagnols sont plus matures que nous dans le jeu, mais bon, il leur a fallu six ans», «on leur a laissé le ballon exprès». Nasri revient, avec l’intention manifeste de ne pas répondre à la moindre question. Un journaliste de l’AFP insiste. Nasri : «Vous cherchez toujours la merde. Vous cherchez des histoires.» Le type : «C’est ça, casse-toi.» Nasri : «Va te faire enculer. Va niquer ta mère, sale fils de pute. Tu veux qu’on s’explique ? Allez, comme ça, vous pourrez continuer à dire que je suis malpoli…» Le type recule et se fond dans la masse.
Nasri s’éloigne : dans le car des Bleus, il répétera à un membre du staff son intention de démolir le gars. L’histoire est terminée. Elle avait commencé bien plus tôt, deux heures avant le coup d’envoi, lors de la reconnaissance du terrain par les joueurs français. Seuls les remplaçants l’ont effectuée samedi. Une bonne moitié d’entre eux donnent alors l’impression de déambuler dans une kermesse battant son plein. Le milieu Blaise Matuidi fait des photos avec sa famille venue le rejoindre au bord de la rambarde, l’attaquant Jérémy Ménez déboule en claquettes et équipement MP3 avant d’aller se prélasser sur un banc de touche…
Cirque. Quand il voit l’ailier Hatem Ben Arfa entreprendre carrément une conversation - elle durera plus d’une demi-heure - avec son agent assis en bas de la tribune, le directeur administratif des Bleus, Marino Faccioli, devient livide. C’est le grand cirque. En rupture de ban avec une partie du groupe depuis mardi ( Libération de jeudi), Nasri a une discussion animée avec l’entraîneur adjoint, Alain Boghossian. On apprendra plus tard que le joueur demande alors des explications sur sa non-titularisation, la première dans cet Euro. Quelques minutes après, Boghossian dira à un proche : «C’est la merde.»
Les remplaçants rentrent au vestiaire en ordre dispersé. Ils reviennent pour l’échauffement une heure plus tard, cette fois accompagnée des titulaires. Les trois derniers à rentrer sur le pré : Samir Nasri, Jérémy Ménez et le petit Marvin Martin, qui s’entraîneront - si l’on peut dire - ensemble. Ce que font les deux premiers ne ressemble à rien. Fous rires, pitreries… dont celle-là, que l’on doit au Parisien : il court vers le ballon en mouvement et essaie de se stabiliser à pieds joints sur la sphère tout en effectuant un salut militaire.
Il réitérera cette figure, se tordant même légèrement la cheville une fois. On n’y comprend d’abord rien : une trentaine de caméras braquées, mille fois plus de smartphones susceptibles d’enregistrer la scène… On a pigé d’un coup, quand les deux gars toujours hilares se lancent dans une séance de frappes pleine puissance à 20 mètres de leurs coéquipiers autrement concentrés : pour avoir mal pris leur mise sur le banc, Nasri et Ménez s’offrent alors une petite provocation en mondovision.
«Vaffanculo». Le staff technique ne leur en tiendra pas rigueur : les deux joueurs rentreront à la 64e minute, au plus fort d’un combat alors légèrement dominé par des Bleus limités mais courageux, où Ribéry a une fois de plus tenté d’emmener tout le monde. Nasri patrouilla devant la défense tricolore, s’acquittant correctement de sa mission. Positionné sur l’aile droite, Ménez est en revanche passé à côté ; pas un dribble réussi, un agacement qui lui valut un carton jaune pour un «vaffanculo» lancé à l’arbitre italien et surtout ce geste invraisemblable envers son capitaine, Hugo Lloris, qui lui demandait de suivre son adversaire direct : paume vers le bas et le pouce qui se rabat sur les autres doigts joints, «ferme ta bouche» dans toutes les langues du monde.
En souffrance sur le plan du jeu, les Bleus auront fait énormément d’efforts lors de cet Euro, sur et en dehors du terrain, pour éloigner tant que faire se peut l’ombre du bus de Knysna. Samedi, à Donetsk, Ménez et Nasri auront tout tenté pour les y replonger.(libération du 24juin )
Rien d’étonnant, ils seront de nouveau en edf en août sans que le moindre journaleux disent quelques choses de même pour les footix...
RépondreSupprimerMême plus je prend la peine de m'offusquer car c'est de l’énergie perdue pour rien dans deux mois leur discours à ces hypocrites aura changé. Dans ce monde les gentils, les mecs qui respectent les autres et les pros sont montrés du doigt et eux ont eu droit de faire un championnat d'Europe.
Menes a dit sur son blog heureusement que Gourcuff n'y était pas sinon ça aurait été tout de sa faute. Il a raison mais ce qui est triste justement c'est que tout cela était évitable, et moi j'aurai préféré qu'il y soit à la place de ces mecs...Mais y a 1 mois seul Gourcuff ne méritait pas sa place même lui le disait.
L.
A partir du moment où Blanc a repris les chefs de la mutinerie de Knysna en EdF il ne fallait pas attendre
RépondreSupprimerautre chose. Pourquoi auraient-ils changé? pourquoi la jeune génération aurait-elle un autre comportement,
puisque les fautifs ont été récompensé? et puisque celui qui a toujours eu un comportement irréprochable a été renvoyé...parce qu'il allait poser des problèmes! Il faudrait que Blanc ait l'honnêteté de nous expliquer quel genre de problème devait poser Yoann pendant cet Euro? Quel problème suffisamment grave et prévisible pour ne pas mériter de porter le maillot de l'équipe nationale? Quand on voit comment s'est terminée cette compétition, on peut se dire qu'effectivement, Yoann ne méritait pas ça! Il ne méritait pas d'être mêlé à cette bande de mal élevés, il ne méritait pas d'être encore injustement critiqué dans les medias et snobé par les autres sur le terrain.
Mais, si Blanc reste le sélectionneur,rien ne changera jusqu'en 2014, et on n'est pas là de revoir Yoann
Gourcuff en équipe nationale...AM
moi ce qui me choque c'est pourquoi les avoir fait rentrer? pour ne pas devoir divulguer leur trahison? pourquoi ne pas les avoir punit? car les médias les auraient défendu au cas où on aurait perdu sans eux.
RépondreSupprimerMoi je suis écoeurée de tout cette merde et cette fédé qui n'agit pas. Maintenant le pire c'est que certains de knysna ont été pardonné ensencé alors pourquoi ne pas refaire la preuve ils disent tous que francky est sage il a compris le pb c'est que non il n'a rien compris sinon il aurait prévenu ces copains de leur connerie.
Avec des mecs pareils il ne faut pas lacher un pouce il faut rappeler qui est le dirigeant et donc l'évincer et le renvoyer si cela dépasse les bornes. la fédé devrait prévoir dans leur close de contrat un moyen de retrait du joueur même si cela va nuire à l'équipe l'image sera seine au moins.
Pour moi blanc a fait une grave erreur en faisant rentrer ces 2 joueurs alors qu'ils ont joué aux petits cons avant le match. Ils auraient dû se douter que des cons comme eux ne penseront qu'à leur gueule.
Maintenant la presse à son rôle à jouer en faisant le rapport de la vérité et surtout en n'essayant plus d'influencer le staff sur qui mérite ou pas de faire partie de l'edf car là ils ont tenu un rôle aussi et cela doit vraiment être signalé.
J'espère de tout coeur que la presse cette fois-ci ne va pas s'en prendre aux joueurs non concernés pas ce style de comportement.
chrys
C'est beau tout çà.. le temps a beau passer, je suis toujours énervée! Mais virez-moi ces mercenaires décérébrés!! On apprend que Môssieur Nasri qui, ne faisait pas parti du comité des joueurs "élus" par le reste de l'équipe pour la négociation des primes, s'est quand même invité à la réunion.. que les 2 débiles Menez et Nasri s'amusaient pendant l'échauffement à viser par des tirs la copine de Casillas( journaliste).. non mais j'hallucine! Dehors!!!!!
RépondreSupprimerDégagez ces joueurs suffisants, arrogants et débiles( pas que les 2 pré-cités hein, y'en a un paquet!), retirez leur les primes( çà commence à parler à ce sujet..), mettez-nous un sélectionneur qui aura de la trempe et suffisamment d'autorité pour se faire respecter( qui??), faites-leur signer un code de déontologie et le premier qui s'en écarte, il dégage! Je suis désolée mais avec quand je vois ce qui se passe dans les autres équipes qui, elles, ont des vraies stars et de vrais égos à gérer et où chacun s'écrase pour le collectif, ben je suis dégoutée!
Flo