L'OL a arraché une victoire inespérée face à Montpellier (3-2), mercredi en match en retard de la 32e journée de Ligue 1. Un résultat qui consolide sa troisième place synonyme de qualification pour la Ligue des champions et qui lui permet de continuer à rêver du titre. La marche est toutefois très haute : Marseille, nouveau leader après sa victoire face à Nice (4-2), possède 6 points d'avance.
Lyon doute, Lyon joue mal, Lyon peine... mais Lyon n'abdique dans la lutte pour le titre ! Il s'en est pourtant fallu de peu pour que l'OL ne rende définitivement les armes. Un but de Camara pour les Héraultais à la 84e minute avait pratiquement scellé le sort des Lyonnais. Mais la "force de caractère" réclamée par Claude Puel avant la rencontre était bien au rendez-vous pour ce match très compliqué. Un but de Yoann Gourcuff à la dernière minute du temps réglementaire permet à l'OL d'arracher la victoire. Tout un symbole : le meneur de jeu, en mal de confiance, avait débuté la rencontre sur le banc !"On peut être champion", avait répété Puel avant ce match, lors d'une longue interview accordée au quotidien Le Progrès. Et si l'entraîneur lyonnais avait raison ? Ce come back incroyable est peut-être encore possible. Le résultat acquis ce soir, qui n'est jamais que la deuxième victoire de l'OL en six matches, le rend en tout cas mathématiquement envisageable.
Un 4-4-2 sans Gourcuff
Désireux de reprendre la main pour ce qui ressemble à un baroud d'honneur, Claude Puel avait fait des choix pour le moins radicaux pour cette rencontre. Il avait donc laissé Gourcuff sur le banc, tout comme Cris, une nouvelle fois remplacé par Toulalan en défense centrale. Le Brésilien fera toutefois son entrée en jeu dès la 10e minute, après la blessure de... Toulalan. Puel avait par ailleurs aligné pas moins de cinq joueurs à vocation offensive : Briand, Källström, Ederson, Gomis et Lisandro.
La première période est globalement à l'avantage de Montpellier. Loin de marquer le pas après sa finale de Coupe de la Ligue perdue samedi contre l'OM (1-0), le groupe de René Girard joue crânement sa chance à Gerland. Kabze se crée une première occasion dès la 8e minute et Giroud s'illustre à son tour à la 20e minute. Mais c'est Lyon qui ouvre la marque sur un exploit individuel d'Ederson (23e). Montpellier ne désarme pas et c'est fort logiquement que Giroud égalise à la demi-heure de jeu (30e). Le score de parité est cohérent à la pause.
Au retour des vestiaires, Gomis se crée d'emblée une énorme occasion. Mais dans la foulée, c'est Dernis qui trouve la barre transversale de Lloris ! Le match peut basculer d'un côté comme de l'autre. Et comme souvent en pareille circonstance, c'est le talent individuel qui fait la différence : Lisandro Lopez redonne l'avantage aux Lyonnais (55e). Lyon s'en sort bien et gère son avantage qu'il sait décisif. Mais le jeune groupe montpelliérain a décidément du talent. C'est Camara qui égalise, créant la stupeur à Gerland (84e). Adieu titre, veaux, vaches, cochons et Ligue des champions ? Point du tout. Gourcuff fait son entrée en jeu à la 87e minute... et marque à la 90e ! Les scénaristes de Hollywood n'ont qu'à bien se tenir : le vilain petit canard qui entre en jeu et arrache la victoire, il fallait l'inventer !
(sport.fr)
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