Laissé sur le banc jusqu’à la 87e minute, Yoann Gourcuff a fait une entrée remarquée, mercredi à Gerland où Lyon a battu Montpellier (3-2). Auteur du but de la victoire, l’international français, qui a été parfaitement suppléé par Ederson, s’est-il pour autant remis dans le sens de la marche ?
AFP : Lyon – Montpellier. Quatre-vingt-septième minute, Gourcuff entre. Trois minutes plus tard, il marque son premier but depuis la mi-février. Un but décisif qui permet à l’OL de s’imposer (3-2) et de se donner un peu de marge à la troisième place du championnat. Racontée comme ça, l'histoire a tout d'un conté de fées. Et pourtant, à voir la tête de Lisandro lorsque Gourcuff a remplacé Gomis... Personne sur la pelouse, ni dans les tribunes (à en croire le silence de Gerland), ne voyait en l'international français le sauveur qu'il allait devenir quelques minutes plus tard. Il faut dire que Claude Puel n'avait rien fait pour redonner confiance à son meneur de jeu. Envoyé sur le banc de touche au coup d'envoi, Gourcuff a regardé Ederson lui piquer la vedette pendant plus d'une heure. Ajoutez à cela que lorsque le Brésilien - dont c'était la première titularisation depuis plus de huit mois - a demandé à sortir, le coach des Gones lui a préféré Delgado (65e). Et Pjanic était suspendu…
"J'étais forcément déçu (de débuter sur le banc) mais il y a à Lyon beaucoup de joueurs de grande qualité. Il fallait que je me tienne prêt", a-t-il confié après le coup de sifflet final d'une rencontre que l’OL a n’a pas réellement maitrisée, mais qu’Ederson a réussie. Le Brésilien, qui s'était blessé en août lors de son premier match avec la Seleçao, a alterné à la perfection jeu court et long. A l'image d'une passe (presque) décisive pour Gomis (47e) et d'une ouverture millimétrée pour Briand (11e). Ederson s’est montré également utile à la récupération. Toujours une pointe de pied pour intercepter une passe et remettre son équipe sur les bons rails. La récompense, c'est un but magnifique. Un tir surpuissant dans la lucarne de Jourdren (23e). Victime d'une béquille, le Brésilien est sorti sous l'ovation de Gerland.
Moins "esthétique" que celui d'Ederson, le but de Gourcuff aura cependant eu le mérite d'être décisif. Sur une remise de la tête de Lisandro, le milieu de terrain de l'équipe de France a déboulé plein axe et, d'une demi-volée en forme de tacle, offert deux points supplémentaires à l'OL. "C'est bien, c'est sympa. Je devais déjà rentrer avant que Montpellier n'égalise. Du coup, forcément, ce n'était pas évident de rentrer dans ces conditions-là. Mais c'est vrai que ça fait plaisir d'inscrire un but qui nous permet de remporter les trois points mais le plus important, c'est d'avoir gagné et de se remettre à peu près bien au niveau du classement." Un déclic ? "Je ne sais pas, on verra." Rendez-vous dimanche à Toulouse. On saura si Gourcuff a moins "peur de prendre des responsabilités", comme il le formulait lui-même dimanche dernier. S’il joue…
P...ça lui écorcherait la bouche de dire du bien de Gourcuff à ce Thomas Cholet. On sent que ça le fait c...que Gourcuff ait marqué, il peut pas s'empêcher de dire du bien de son remplaçant pour souligner que vraiment Mister Boulet of the French Football mérite d'être sur le banc.
RépondreSupprimerEt rien sur le jeu de Lyon qui non seulement à failli perdre si y avait pas Lisandro ou faire match nul si y avait pas Gourcuff. Rien sur ce 4-4-2 installé à 7 matchs de la fin ? Lyon n'a rien prouvé ce soir et Puel, Lacombe & co peuvent remercier le boulet du football français !
Qu'il le garde sur le banc, vu qu'il s'emmerde à jouer 1h30 et puis Lyon est tellement plus fort sans lui, pas vrai, Thomas Cholet (un ami de Monsieur Médiocre).
L.
Ohhh l’astiquage sur Ederson :p, ben oui il fait des passes "presque" décisives, des passes "millimétrées", et au demeurant il tue aussi des pigeons sur CF mais bon a lui on ne regarde que le bon ......
RépondreSupprimerOn va pas lui enlever qu'il a bien joué, enfin surtout sur son but, si Yoann avait pu bénéficier de ce regard bienveillant (parce que lui aussi il en a fait des passes presque décisives et millimétrées), il n'en serait peut être pas là.
M.