FOOTBALL - Le meneur de jeu lyonnais a fait son retour lors du naufrage à Toulouse (3-0)...
Mercredi soir au Stadium de Toulouse, Yoann Gourcuff
n’a joué que 27 minutes. Le milieu de terrain international de Lyon (25
ans, 28 sélections), entré à la place de son clone Clément Grenier, n’a
pas influé sur le score ni sur le cours d’un match largement dominé par
le TFC (3-0), face à des Gones pas remis de leur déconvenue face à
Marseille, samedi en finale de Coupe de la Ligue (1-0, a. p.).
Mais son retour après plus de deux mois de blessure aux adducteurs
constitue un événement, tant le joueur suscite en alternance
enthousiasme et déception depuis le début de sa carrière, le deuxième
sentiment prédominant largement depuis le sacre national avec Bordeaux,
en 2009. «J’aurais préféré revenir avec une victoire au bout mais je
n’ai pas eu de douleur, souligne Gourcuff, visiblement affecté par le
naufrage physique et mental de l’OL, rattrapé par Toulouse
à la quatrième place de Ligue 1. Ce sont les joueurs et tout
l’encadrement qui doivent se remettre en question pour ne pas reproduire
ce genre de match et bien terminer la saison.»
Une nuée de journalistes
A six journées de la fin, Lyon, qui doit encore disputer la finale de
la Coupe de France le 28 avril contre Quevilly (National), a sans doute
dit adieu au podium. Une qualification du club pour la Ligue des
champions semble aussi hypothétique qu’une participation du Breton (huit
matchs de L1 cette saison) à l’Euro ukraino-polonais avec les Bleus.
Je viens de reprendre la compétition, évacue-t-il. Je vais essayer de
bien m’entraîner, avoir du temps de jeu, prendre du plaisir sur le
terrain et après on verra. » Même simple remplaçant, Gourcuff demeure
une attraction, comme le prouve la nuée de journalistes qui boit ses
timides paroles, près des vestiaires du Stadium. Lorsqu’on s’étonne de
cet engouement pas forcément proportionnel à son rendement sportif, une
employée du TFC, séduite, réplique du tac au tac. «Il est tellement
canon !» Bref, Yoann Gourcuff reste une star.
Nicolas Stival, à Toulouse
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