Si c'était Yoann ........

Un article très ,très orienté du Progrès mais qui ne nous surprend pas ! C'est une "infidélité" à l'actualité de Yoann mais quand j'ai lu ça ,je me suis dit que Yoann n'aurait pas eu le millième d'excuses et de compassion ,ni cette espèce de" glorification "dont fait preuve celui qui a écrit cet article ,lui, il a été " crucifié"" pour des matchs où il était moyen ,montré du doigts ,désigné coupable  ! Et la preuve est faite que même avec la grinta ,même avec son charisme de capitaine ,si l'équipe est mauvaise ,un seul joueur n'y peut rien changer surtout quand on se demandait même par moment s'il était encore sur le terrain,celui de la 1ère saison savait se demarquer ,savait rentrer dans la surface ,il jouait attaquant !!!mais il a voulu le 4-4-2 ,il l'a eu ,il en récolte les fruits ,amers, comme ceux de samedi ! Sortez vos mouchoirs !

L’attaquant argentin imaginait mieux de cette finale. En guise de gala, il s’est offert un match lugubre, fermé, crispé, cherchant en vain les étoiles.

Mais que le football est difficile quand il propose des gestes à l’économie, des imprécisions, des duels sans fin. Et quand il enferme à ce point un attaquant dans un coffre-fort d’où il n’a aucune chance de sortir, il devient carrément ennuyeux. Hier soir, on a eu mal au cœur pour Lisandro, oublié par ses copains, bloqué, dominé par le duo Nkoulou-Mbia. Mais que s’est-il passé pour que l’Argentin soit à ce point pris dans la tenaille ? Jamais il n’a pu tirer au but, rarement il a pu s’offrir ces dribbles capables de déstabiliser la défense marseillaise. Il a même défendu en capitaine courage pour se donner la force de récupérer une miette de ballon.

Le buteur lyonnais a parfois levé les bras au ciel, d’impuissance. C’est peut-être Didier Deschamps tout simplement qui fut son bourreau. Le technicien marseillais a emprisonné l’Argentin dans un marquage de zone impitoyable. Il y avait toujours un pied, un tibia, une tête adverse pour stopper les tentatives de Lisandro.

Alors « Licha » a dû ranger ses rêves de premier trophée lyonnais. Jusqu’au bout, il a demandé à ses copains de monter d’un cran, de l’accompagner, de le soutenir. Mais ses désirs sont restés sans réponse. Pendant 120 minutes, une éternité, il a battu le record du monde du peu de ballons touchés par un goleador. Lui-même ne sait pas ce matin s’il a joué…

C’est triste de voir une étoile perdre de sa superbe, pour arriver dans un ciel obscurci. Dans un dernier élan, il a tenté de faire front, allant chercher de l’oxygène du côté de Fanni. Comme un grand joueur, au coup de sifflet fatidique, parce que la vie ne s’arrête pas à une finale perdue, il est allé faire le tour de ses coéquipiers totalement sonnés. Une petite bise à Réveillère, une tape amicale à Umtiti, une accolade à Lloris. Il s’en relèvera sans doute. Son premier trophée attendra. Bien sûr, un leader de sa trempe aurait peut-être dû emmener ses jeunes coéquipiers. Il a essayé, il a plus crié que joué, malheureusement. Un avant-centre qui ne touche pas un ballon, ce fut le thème de cette triste soirée pour l’OL. Et dire que le coup d’envoi fut donné par deux étoiles des surfaces de réparation Abedi Pelé et Sonny Anderson. Et que c’est le moins artiste de tous, Brandao qui a fait de l’ombre à la star argentine. Vous avez dit bizarre ?