un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
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très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
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COCO
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jeudi 2 février 2012

Yoann médias ,Lucho au revoir d'un supporter !


Dans l'équipe du soir ,il a été question de Yoann et de sa mise au banc par Garde face à Lorient ,pour eux clairement Grenier a pris le dessus mais ils ont quand même tempéré en disant qu'il fallait pas s'enflammer trop vite et Duluc y est allé d'un couplet versant Freudauquel a-t-il dit ,il est le seul à croire " " je pense que peut-être sa mise au banc par le staff lyonnais est du au fait que c'est une demie finale à Lorient contre son père pour qui se serait une première au stade de France  et qu'ils se sont dit que peut-être inconsciemment Yoann ne serait pas à fond pour jouer ce match qui pouvait éliminer l'équipe de Lorient ,j'en ai parlé autour de moi et les autres n'étaient pas d'accord " "sur le plateau ,ils ne l'ont pas été non plus !!!

Punaise ,Yoann a déjà joué plus d'un match contre "Papa G " ,il a même marqué des buts et pouvoir imaginer que même de manière inconsciente il pourrait jouer avec le frein est une insulte à sa probité d'homme et à sa qualité de compétiteur fusse-t-il devant l'équipe de son père ,il joue pour L'OL ou Bordeaux  et pendant 90mn ,il n'est plus ni le fils ,ni lorientais !!!!

Hier CH.Chuteau (agent de joueur )  à qui l'on demandait la valeur actuelle de Gourcuff sur infos sport  disait que pour lui Yoann reviendra car il est impossible que son talent ne refasse pas surface ,et il ajoute "j'aime beaucoup ces joueurs sensibles ,j'ai de la tendresse pour eux et particulièrement pour lui   car ce sont des artistes et lui en est un "J'ai confiance ,il ne perdra pas toute sa valeur et il a ajouté en réponse à une pique d'un autre invité  que ce qu'il l'a vu faire en EDF est la marque qu'il n'est pas un feu de paille qu'hélas dans la carrière d'un joueur une série comme ça arrive mais qu'avec le travail ,on s'en relève "

 Lucho est un joueur que j'aimais beaucoup ,un artiste lui aussi comme Yoann ,décrié aussi la saison dernière et le début de celle-ci ,comme Yoann ,un homme qui a été profondément marqué  par l'agression qu'il a subit, pour Yoann c'est la CDM . Ils ont beaucoup de points communs les deux meneurs de jeu !!! J'espère que Lucho retrouvera à Porto ce qu'il y avait connu ,la sérénité et le plaisir .
Cet article a été publié dans "les cahiers du foot ",j'ai coloré des passages qui pourrait correspondre tout à fait à  Yoann.

Il quitte Marseille en catimini mais sans avoir violé personne, incompris de Pierre Ménès et abandonné par nombre de ses fans. Pas tous...
Quand tu nous es arrivé, j’avoue ne pas avoir immédiatement eu conscience du cadeau que tu étais. Certes, tu avais fait de belles choses avec Porto, y compris au Vélodrome en 2007, à une époque où nous ne rêvions pas encore des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il faut dire que tu nous as été offert emballé dans l’urne mortuaire de RLD. Tu étais certes un très gros cadeau, de ceux qui te garantissent des oranges à Noël (Mancini…).
Je me souviens de tes premiers pas avec notre maillot. Un jour de juillet 2009, contre Ajaccio. De retour de blessure, tu cours à peine le long de la ligne de touche, mais déjà ton toucher de balle est une promesse. Malheureusement, contre Saint-Étienne, il suffira d’un Kévin pour te fracturer la clavicule, manquer le début du championnat et retarder la promesse.
Rapidement, tu confirmes les espoirs que nous pouvons légitimement placer en ton football, avec pour hors-d’œuvre ta passe pour Édouard Cissé contre Montpellier en début de saison. Il te faudra pourtant quelques semaines, et un penalty sur la barre transversale de Casillas, avant d’atteindre le niveau qui nous permettra d’emporter le championnat en mai 2010. Durant ces six mois, tu as caressé le ballon pour notre plus grand plaisir. Certains retiendront ton but au Parc des Princes, tes trois passes décisives contre Nice, le corner où tu enroules le ballon pour l’ouverture du score de Souleymane Diawara en finale de la Coupe de la Ligue, ou le troisième but contre Rennes par lequel tu scelles le titre. D’autres retiendront peut-être ta manière, lors de ton but contre Valenciennes, de préférer applaudir ton passeur décisif Hatem Ben Arfa.

En 2010-2011, ton jeu évolue. Tes statistiques sont moins clinquantes, tes passes sont moins saillantes, et tu souffres un peu plus dans les contacts. Mais tu persistes à avaler le terrain, à capter le ballon, et à calmer le jeu.

Tes détracteurs te réduiront peut-être au prix que l’OM a dû payer pour te faire venir, ou à tes plus pâles prestations – soyons honnêtes, certaines le furent. Ils regrettent sans doute que tu ne sois pas le joueur que tu n’as pourtant jamais été. Que tu ne flambes pas avec des passements de jambes, que tu ne perfores pas les lignes adverses par des courses folles, et que tu préfères placer ton ballon avec ce que l’amour implique comme douceur et comme risque plutôt que de l’expédier dans le but avec force. Et ta timidité, peut-être, aussi. Malgré les critiques et les cambriolages, tu restes calme au milieu du bruit et de l'impatience.

Pourtant, ils devraient demander à tes coéquipiers ce que tu leur apportes à chaque match. Cette disponibilité, cette précision, cette faculté à lire à le jeu, cette capacité à le ralentir en posant les transmissions, ou à l’accélérer en donnant au ballon la trajectoire idéale. L’assurance de ne jamais voir la balle inutilement portée: elle va plus vite sans toi, et tu en as bien conscience.

Ils devraient aussi demander à tes adversaires combien tu as pu leur faire mal. Certes pas par des gestes techniques insoupçonnés, mais par ta manière de ne jamais courir et d’être pourtant toujours là, sur la trajectoire de leurs passes, et de ne jamais leur donner l’opportunité d’être sur celle des tiennes, par ta manière de renverser le jeu et de révéler leur déséquilibre tactique. Et leur admiration, peut-être, aussi, lorsqu’ils voient combien il est beau de caresser le ballon.

Quand je te regardais jouer, je me disais que le football devrait plus souvent ressembler au tien. Un jeu d’échec plutôt que de massacre, et un ballon embrassé plutôt que débarrassé. N’en doute pas: nous t’avons aimé et nous te regrettons déjà.
 

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