Milieux de terrain
Yann M’Vila : Moins transcendant qu’à ses débuts, il enchaîne les sélections et montre une certaine solidité dans la récupération. Encore faut-il qu’il soit plus régulier. Il s’impose cependant comme un titulaire en puissance aux yeux du sélectionneur.
Alou Diarra : Peu à son avantage sous le maillot marseillais ces derniers mois, ses prestations en demi-teinte ne l’empêchent pas de participer aux regroupements en Bleu. Il a une place à prendre aux côtés de Yann M’Vila, à condition qu’il réalise une saison pleine avec l’OM. L’Euro approchant, il devrait peu à peu sortir la tête de l’eau et récupérer le rôle qui est le sien dans le 11 de départ.
Samir Nasri : Il pourrait être le numéro 10 de l’équipe de France à l’Euro. Seulement, l’ancien Marseillais devra réaliser une saison pleine et aboutie du côté de Manchester City pour devenir légitime à ce poste. Il a son avenir entre les mains, à un poste où Marvin Martin semble un peu s’essouffler. Le Sochalien est pourtant un joueur capable de remonter les ballons, de faire le lien entre l’attaque et la défense par sa justesse technique et sa vision du jeu. Encore faut-il qu’il ait les épaules pour assumer ce rôle. Semble plus efficace en joker, à l’image de sa rentrée face aux Etats-Unis ou contre l’Ukraine en juin dernier.
Yohan Cabaye devrait également être du voyage. Au fil des matches, on le sent même de plus en plus à l'aise en équipe de France, au point de peut-être venir bousculer la hiérarchie. Reste l’énigme Yoann Gourcuff, sur laquelle Laurent Blanc a bien évidemment le regard sans cesse tourné. Le meneur de jeu de l’OL n’a plus rien à perdre désormais. Il devra cravacher pour livrer une bonne deuxième partie de saison, bien qu’il reste l’un des joueurs dont la côte d’affection est la plus grande chez le sélectionneur. Une dernière place pourrait revenir à Blaise Matuidi ou Jérémy Gonalons, deux joueurs dans les petits papiers de Blanc.
Victor Guilloteau (sportmag )Les absents ont toujours tort, paraît-il. En tout cas pas en équipe de France. Philippe Mexès, Bacary Sagna, Abou Diaby et Samir Nasri, absents sur blessure, Yoann Gourcuff, Mathieu Valbuena, Younes Kaboul, non retenus par Laurent Blanc, peuvent en effet respirer ce mercredi matin. Les dix jours qui viennent de s'écouler sans eux dans la maison bleue ne leur ont pas été préjudiciables, loin de là. Car la revue d'effectif automnale de Laurent Blanc a tourné à l'ennui profond lors de deux matches amicaux que le public du Stade de France oubliera bien vite.(le figaro)
Avec Samir Nasri, Yoann Gourcuff, Philippe Mexès et Abou Diaby qui, blessés, n’étaient pas là, il paraît que l’équipe de France de foot aurait offert autre chose en ce mois de novembre. C’est ce qu’a laissé entendre Laurent Blanc, le sélectionneur, après deux matchs à bailler d’ennui contre les Etats-Unis (1-0) et la Belgique (0-0). Pas certain. Même avec ces joueurs, il aurait aligné cette équipe « d’enfants, de gamins » (ses propos) qui a eu tant de mal courant octobre à se qualifier pour l’Euro 2012, tout au bout du bout aux dépens de la Bosnie.
Blanc n’a pas tout à fait tort. Il le savait avant d’être nommé, et prépare l’opinion au pire : un tirage au sort des groupes de l’Euro, le 4 décembre, qui pourrait envoyer la France face à l’Espagne, l’Allemagne et le Portugal. Donc... à la maison à la fin du premier tour comme en 2008, et en 2010! Mais qu’il prenne garde au meilleur : un même tirage (possible aussi selon la composition des «chapeaux») qui offrirait aux Bleus la Pologne, la Russie et la Grèce. Tout peut arriver, Blanc doit y penser pour une opinion qui n’ose y croire. La fonction de sélectionneur, par ailleurs, n’induit-elle pas un autre discours, toujours positif ? Marc Lièvremont pourrait glisser quelques conseils…(le debrief,20mn )
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