Yoann Gourcuff se bat pour retrouver son niveau. Et si c’était pour ce soir ?
Le sujet n’est pas nouveau. Mais quand on s’appelle Yoann Gourcuff et que l’on a été transféré pour 22 millions d’euros, on est toujours dans l’actualité. Entre sa première saison bordelaise où il marcha sur l’eau, sa spectaculaire chute et sa remontée vers la lumière, le milieu de terrain lyonnais continue à poser question.
Quelle est sa valeur réelle? Les héritiers de Kopa, de Platini et de Zidane sont légion et ils peuvent tous témoigner de la vacuité du procédé. On ne sait pas si Gourcuff s’inscrit dans cette lignée. Ce dont on est sûr, c’est qu’il provoque les commentaires les plus contradictoires et parfois définitifs. Il en va ainsi de sa prestation face au Brésil où des sifflets accompagnèrent sa sortie. On dira que sa production fut globalement encourageante. On le vit disponible et soucieux de porter le danger. « Yoann a été agressif et volontaire, soulignera Claude Puel. Il essaie de provoquer des choses et est forcément dépendant d’une équipe qui, à un moment donné, perdit la maîtrise. On l’a ensuite retrouvé. Il continue de progresser et s’en donne les moyens. »
Le côté obscur tient dans cette sorte de neutralité qui s’attache à ses basques et à sa difficulté à faire la différence sur quinze mètres. Gourcuff n’a pas recouvré la plénitude de ses moyens physiques. C’est une évidence. « Il s’est fait déglinguer à Schalke et Ciani et Diarra lui mirent des tampons l’autre jour à Gerland, souligne Jean-Michel Aulas. Si on attend toujours plus de joueurs exceptionnels, on ne peut pas dire qu’il soit ménagé. Quand il était contre nous, ses fautes étaient sifflées et ça m’énervait ! »
Seul l’avenir soufflera une réponse sur le niveau d’un joueur qui ne demande qu’une chose : être justement un joueur et non un produit de mode surfant sur les publications les plus variées. Cette dichotomie rejaillit forcément sur la performance sportive et le mystère s’épaissit.
Quel est le bon système de jeu ? Les anti-Puel ont tôt fait d’expliquer la méforme de Gourcuff par un schéma tactique qui ne correspond pas à ses qualités. Depuis maintenant de nombreuses semaines, Claude Puel décline son équipe en 4-3-3 avec Gourcuff milieu droit comme pouvait l’être Juninho à son époque. Aussi bien contre Lorient que face à Bordeaux, pour ne reprendre que les plus récentes rencontres, la copie a été plutôt consistante et tendrait à prouver que Gourcuff peut s’adapter à ce système. Ce n’était pas celui du Bordeaux de Laurent Blanc où l’ancien Milanais évoluait soit derrière les deux attaquants dans un milieu en losange soit derrière une pointe. Ce fut le cas mercredi dernier contre le Brésil et il n’y eut pas d’effet magique. Pour continuer sur le thème tactico-tactique, il existe l’option Gourcuff milieu axial aux côtés, par exemple, de Toulalan dans un 4-4-2 avec des joueurs de couloir qui peuvent être Bastos, Delgado, Pied, ou bien encore Briand.
On n’en est pas précisément là. Le plus simple à propos d’un joueur à la recherche de lui-même est peut-être bien qu’il enchaîne les matches agrémentés de quelques bonus. Comme par exemple ce soir ?
(Antoine Osanna: le progrès)
Quelle est sa valeur réelle? Les héritiers de Kopa, de Platini et de Zidane sont légion et ils peuvent tous témoigner de la vacuité du procédé. On ne sait pas si Gourcuff s’inscrit dans cette lignée. Ce dont on est sûr, c’est qu’il provoque les commentaires les plus contradictoires et parfois définitifs. Il en va ainsi de sa prestation face au Brésil où des sifflets accompagnèrent sa sortie. On dira que sa production fut globalement encourageante. On le vit disponible et soucieux de porter le danger. « Yoann a été agressif et volontaire, soulignera Claude Puel. Il essaie de provoquer des choses et est forcément dépendant d’une équipe qui, à un moment donné, perdit la maîtrise. On l’a ensuite retrouvé. Il continue de progresser et s’en donne les moyens. »
Le côté obscur tient dans cette sorte de neutralité qui s’attache à ses basques et à sa difficulté à faire la différence sur quinze mètres. Gourcuff n’a pas recouvré la plénitude de ses moyens physiques. C’est une évidence. « Il s’est fait déglinguer à Schalke et Ciani et Diarra lui mirent des tampons l’autre jour à Gerland, souligne Jean-Michel Aulas. Si on attend toujours plus de joueurs exceptionnels, on ne peut pas dire qu’il soit ménagé. Quand il était contre nous, ses fautes étaient sifflées et ça m’énervait ! »
Seul l’avenir soufflera une réponse sur le niveau d’un joueur qui ne demande qu’une chose : être justement un joueur et non un produit de mode surfant sur les publications les plus variées. Cette dichotomie rejaillit forcément sur la performance sportive et le mystère s’épaissit.
Quel est le bon système de jeu ? Les anti-Puel ont tôt fait d’expliquer la méforme de Gourcuff par un schéma tactique qui ne correspond pas à ses qualités. Depuis maintenant de nombreuses semaines, Claude Puel décline son équipe en 4-3-3 avec Gourcuff milieu droit comme pouvait l’être Juninho à son époque. Aussi bien contre Lorient que face à Bordeaux, pour ne reprendre que les plus récentes rencontres, la copie a été plutôt consistante et tendrait à prouver que Gourcuff peut s’adapter à ce système. Ce n’était pas celui du Bordeaux de Laurent Blanc où l’ancien Milanais évoluait soit derrière les deux attaquants dans un milieu en losange soit derrière une pointe. Ce fut le cas mercredi dernier contre le Brésil et il n’y eut pas d’effet magique. Pour continuer sur le thème tactico-tactique, il existe l’option Gourcuff milieu axial aux côtés, par exemple, de Toulalan dans un 4-4-2 avec des joueurs de couloir qui peuvent être Bastos, Delgado, Pied, ou bien encore Briand.
On n’en est pas précisément là. Le plus simple à propos d’un joueur à la recherche de lui-même est peut-être bien qu’il enchaîne les matches agrémentés de quelques bonus. Comme par exemple ce soir ?
(Antoine Osanna: le progrès)
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