Le meneur de jeu lyonnais n'a pas caché avoir vécu des moments de doute durant ses premiers mois à l'OL. Depuis la mise en place du système en 4-2-3-1, il se sent plus libre et plus à l'aise.
La venue de Yoann Gourcuff en conférence de presse d'avant-match est toujours un petit événement dû à sa rareté. La dernière à Lyon datait du 30 septembre. Près de 5 mois qu'il a traversés comme un joueur en manque de repères et de confiance. Ce vendredi, deux jours avant de se rendre à Lille, le meneur a reconnu avoir vécu des moments de doute. «Je n'avais pas de jambes et je ne répondais pas du tout aux attentes, lâche-t-il. J'étais déçu mais je n'ai jamais lâché. J'ai toujours travaillé de la même façon, je suis un gros bosseur à l'entraînement. Cela n'a pas été évident.» Pour la première fois, Gourcuff admet ne pas avoir été performant. «J'avais bien conscience que je n'étais pas au niveau, je ne prenais pas de plaisir. Ce n'était pas non plus la fin du monde, je n''étais simplement pas très bon. J'espère que c'est terminé et que je vais bien finir la saison.»
«J'aime bien avoir pas mal de liberté»
Après un début d'année 2011 tout aussi délicat, Gourcuff est, à l'image de l'OL, sur la pente ascendante. Des prestations très correctes contre Bordeaux (0-0) et face au Brésil avec l'équipe de France (1-0) ainsi qu'un but splendide devant Nancy (4-0) lui ont permis d'accumuler une grosse dose de confiance. «À ce niveau, marquer et faire marquer c'est intéressant. Ça permet de jouer plus libéré.» Mais il considère que le match déclic est le derby à Geoffroy-Guichard. «Gagner 4-1 à Sainté, dans un match important à plus d'un titre, notamment en termes de classement, ça a fait du bien à toute l'équipe», souligne l'ancien Bordelais.
D'autant que cela coïncide avec l'apparition au bout d'une demi-heure (l'OL était mené 1-0) du système en 4-2-3-1. Au lieu d'être cantonné en milieu excentré à droite, Gourcuff a été recentré par Puel. Les Lyonnais ont enchaîné deux larges victoires (Saint-Etienne et Nancy), ont rivalisé avec le Real Madrid (1-1) et le n°29 s'est trouvé plus près des zones de vérité, plus enclin à faire la différence. «J'aime bien avoir pas mal de liberté et me poser plus dans les intervalles, je peux être plus utile et plus difficile à prendre, explique-t-il. En 4-3-3, on reste dans la même zone d'évolutions. En 4-2-3-1, j'évolue plus haut en soutien de Bafé (Gomis). Notre jeu est moins stéréotypé et moins vulnérable.» Gourcuff est clairement plus à l'aise, même s'il indique pouvoir s'«adapter à tous les systèmes». Physiquement, il se sent nettement mieux, «plus facile dans les courses». «Ça rejaillit sur mon jeu, tout devient plus facile techniquement.» À l'époque, l'OL avait adopté le 4-3-3 pour Juninho. Lyon a peut-être trouvé le système idoine pour Gourcuff. - Sylvain LARTAUD, à Lyon(l'équipe)
D'autant que cela coïncide avec l'apparition au bout d'une demi-heure (l'OL était mené 1-0) du système en 4-2-3-1. Au lieu d'être cantonné en milieu excentré à droite, Gourcuff a été recentré par Puel. Les Lyonnais ont enchaîné deux larges victoires (Saint-Etienne et Nancy), ont rivalisé avec le Real Madrid (1-1) et le n°29 s'est trouvé plus près des zones de vérité, plus enclin à faire la différence. «J'aime bien avoir pas mal de liberté et me poser plus dans les intervalles, je peux être plus utile et plus difficile à prendre, explique-t-il. En 4-3-3, on reste dans la même zone d'évolutions. En 4-2-3-1, j'évolue plus haut en soutien de Bafé (Gomis). Notre jeu est moins stéréotypé et moins vulnérable.» Gourcuff est clairement plus à l'aise, même s'il indique pouvoir s'«adapter à tous les systèmes». Physiquement, il se sent nettement mieux, «plus facile dans les courses». «Ça rejaillit sur mon jeu, tout devient plus facile techniquement.» À l'époque, l'OL avait adopté le 4-3-3 pour Juninho. Lyon a peut-être trouvé le système idoine pour Gourcuff. - Sylvain LARTAUD, à Lyon(l'équipe)
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