Le derby n’a pas été inventé pour forcément qu’on y voit de grandes envolées footballistiques. Mais de l’intensité, de l’engagement, oui. Et de ce point de vue, le derby a tenu ses promesses
On aura compris qu’il n’y aura donc pas eu beaucoup de beau jeu à voir. Ca n’empêche pas de voir des buts, et donc des actions déterminantes. Il n’aura échappé à personne que les trois premiers buts ont été inscrits sur coups de pied arrêtés, ce qui n’est pas la véritable spécialité lyonnaise cette saison. C’est ainsi d’ailleurs que les Lyonnais ont d’abord été menés au score mais c’est sur deux corners qu’ils ont renversé la vapeur.
Deux corners tirés par le même joueur, un Yoann Gourcuff qui avait fait couler beaucoup d’encre ces temps-ci et notamment cette semaine. Que ce soit sous le maillot lyonnais ou celui de l’équipe de France, l’ancien leader du jeu bordelais a du mal à confirmer sa grande année girondine.
Il a eu l’occasion de dire sa préférence pour le jeu de Laurent Blanc, comparativement à celui de Claude Puel. Tout en admettant devoir s’adapter. Mais ce n’est pas face au Brésil qu’il aura démontré plus d’aisance dans le jeu, qu’il soit donc dicté par Puel à Lyon ou par Blanc, désormais sélectionneur.
En ce moment, Gourcuff n’est donc clairement pas transcendant dans la conduite du jeu. On en a encore fait le constat dans un match qui ne s’y prêtait toutefois guère. On a même vu Yoann se prendre la tête dans les mains après avoir mené un contre où il s’est montré incapable de donner à quiconque un ballon qu’il avait trop porté (75 e).
C’est donc ailleurs qu’il fallait se montrer utile, et essayer de faire monter des statistiques maigrelettes, bloquées à 1 but et 3 passes lors de ses 17 premières sorties lyonnaises. Sur coup franc ? Si chacun sait son potentiel en la matière, cela est hier encore resté un atout caché de Gourcuff.
Il a profité de son impact technique pour garder des ballons, à défaut de vraiment les bonifier et créer du jeu. Reste un domaine de prédilection pour Gourcuff : les corners.
Les deux premiers qu’il a eus à tirer, du côté gauche, ont été décisifs et ont fait basculer le match en faveur de l’OL. Gomis et Cris ont hérité de situations où le danger avait bel et bien été créé par les frappes distillées de Gourcuff.
Lyon et Gourcuff efficaces sur coups de pied arrêtés, ce n’est pas le tube de la saison. La soirée d’hier a donc de ce point de vue peut-être marqué un tournant. En tout cas, ces deux corners auront fait basculer le derby.
Philippe Perroud(le progrès)
Deux corners tirés par le même joueur, un Yoann Gourcuff qui avait fait couler beaucoup d’encre ces temps-ci et notamment cette semaine. Que ce soit sous le maillot lyonnais ou celui de l’équipe de France, l’ancien leader du jeu bordelais a du mal à confirmer sa grande année girondine.
Il a eu l’occasion de dire sa préférence pour le jeu de Laurent Blanc, comparativement à celui de Claude Puel. Tout en admettant devoir s’adapter. Mais ce n’est pas face au Brésil qu’il aura démontré plus d’aisance dans le jeu, qu’il soit donc dicté par Puel à Lyon ou par Blanc, désormais sélectionneur.
En ce moment, Gourcuff n’est donc clairement pas transcendant dans la conduite du jeu. On en a encore fait le constat dans un match qui ne s’y prêtait toutefois guère. On a même vu Yoann se prendre la tête dans les mains après avoir mené un contre où il s’est montré incapable de donner à quiconque un ballon qu’il avait trop porté (75 e).
C’est donc ailleurs qu’il fallait se montrer utile, et essayer de faire monter des statistiques maigrelettes, bloquées à 1 but et 3 passes lors de ses 17 premières sorties lyonnaises. Sur coup franc ? Si chacun sait son potentiel en la matière, cela est hier encore resté un atout caché de Gourcuff.
Il a profité de son impact technique pour garder des ballons, à défaut de vraiment les bonifier et créer du jeu. Reste un domaine de prédilection pour Gourcuff : les corners.
Les deux premiers qu’il a eus à tirer, du côté gauche, ont été décisifs et ont fait basculer le match en faveur de l’OL. Gomis et Cris ont hérité de situations où le danger avait bel et bien été créé par les frappes distillées de Gourcuff.
Lyon et Gourcuff efficaces sur coups de pied arrêtés, ce n’est pas le tube de la saison. La soirée d’hier a donc de ce point de vue peut-être marqué un tournant. En tout cas, ces deux corners auront fait basculer le derby.
Philippe Perroud(le progrès)
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