Bien qu'en méforme, Yoann Gourcuff, Alou Diarra et Loïc Rémy ont été retenus pour France-Brésil. Pas Payet pourtant dans une situation identique.
La mansuétude du sélectionneur a ses limites. Pendant que Patrice Evra et Dimitri Payet regarderont France-Brésil devant leur téléviseur, victimes de la concurrence pour le premier, de sa méforme pour le second, Yoann Gourcuff, Alou Diarra et Loïc Rémy seront au mieux sur la pelouse du Stade de France, au pire en tribunes. Les situations du Lyonnais, du Bordelais et du Marseillais ne sont pourtant pas sensiblement différentes de celle du milieu stéphanois. Eux aussi accusent une sérieuse baisse de régime. Dans le cas de Gourcuff, elle dure même depuis plusieurs mois. Mais contrairement à Evra et Payet, l'ancien Bordelais a la chance de connaître Laurent Blanc depuis trois saisons. Sans parler de favoritisme, le sélectionneur a reconnu à demi-mot que Gourcuff, comme Diarra, partaient avec un avantage.
Compte tenu de leur poids en équipe de France, les choix du sélectionneur apparaissent légitimes. A terme, Alou Diarra semble destiné à devenir le capitaine des Bleus même si l'ancien entraîneur des Girondins continue de se défendre d'avoir déjà pris sa décision. Sous l'ère Blanc, la sentinelle bordelaise a déjà porté le brassard à trois reprises. Incapable de tirer un simple coup franc avec Lyon contre Valenciennes le week-end dernier, Gourcuff a, lui, le potentiel pour s'imposer comme un leader technique au milieu. A condition qu'il retrouve son niveau. «Lui non plus ne doit pas être satisfait», glisse Laurent Blanc. Tandis qu'Abou Diaby est encore à cours de compétition et en l'absence de Nasri, blessé, la présence du Lyonnais ne se discutait pas de toute façon. «Au joueur comme à l'homme», Laurent Blanc a décidé de «tendre la main». Il ne le fait pas pour tout le monde... - Emery TAISNE
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