En très grosses difficultés avec son club, le Lyonnais devrait malgré tout profiter une fois de plus de la confiance de Laurent Blanc qui livrera sa liste pour France-Brésil, du 9 février, ce jeudi (14h
Malgré son actuelle mauvaise passe, Yoann Gourcuff devrait quand même être de la sélection annoncée par Laurent Blanc ce jeudi. Le successeur de Domenech compte d’autant plus sur son élément aux 25 sélections que Samir Nasri, pourtant actuellement très en forme, s’est blessé avec Arsenal. La situation n’est d’ailleurs pas s’en rappeler celle d’octobre dernier. Revenu dans le groupe France après ses deux matchs de suspension consécutifs à son expulsion face à l’Afrique du Sud en Coupe du monde, Gourcuff traîne sa peine. Cela ne l’avait pas empêché de marquer contre la Roumanie et le Luxembourg. Et de retrouver le sourire.
Jussiê : « C’était notre repère »
A Lyon, on défend d’ailleurs ardemment le jeune homme de 24 ans. « Il ne faut pas focaliser sur Yoann, martèle Claude Puel. Il a besoin de prendre ses repères, de connaître ses partenaires, son club. Il a besoin de travailler dans un environnement serein, ce qui n’a pas toujours été le cas, aussi bien pour lui que pour le club. Il faut le laisser se développer, prendre ses marques même si, c’est vrai, on a besoin de Yoann et de tous nos jours à un bon niveau. » Les statistiques ne plaident pourtant pas en sa faveur. En treize rencontres de championnat, il n’a marqué qu’une seule fois et offert trois passes décisives. En Coupe d’Europe, le bilan s’élève à un but en cinq rencontres.
Du côté de Lyon, on se demande même s’il ne serait pas préférable qu’il souffle dimanche face à… Bordeaux. « Gourcuff est un garçon aux grosses qualités, défend son ancien président Jean-Louis Triaud. On peut comprendre qu’il a un passage à vide. » Même son de cloche chez son ancien coéquipier Wendel. « C’est le même. Gourcuff reste Gourcuff. Tout le monde traverse des périodes difficiles. Il redeviendra le joueur qui a terminé meilleur de Ligue 1 en 2009. Il n’a pas perdu sa technique, sa finesse et sa vision. Il doit continuer à travailler. » Quant à Jussiê, il explique d’où viennent ses soucis actuels. « Notre façon de jouer lui convenait. On faisait le jeu par rapport à lui. C’était notre repère. On savait qu’on pouvait compter sur lui. » Ce n’est pas encore le cas à Lyon…
Pierrick Taisne avec Olivier Schwarz à Bordeaux | (rmc.fr)
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