Le dernier numéro 10 tricolore à avoir croisé la route du Brésil avait régalé l’assistance, les téléspectateurs et même tous les amoureux du beau jeu. C’était un soir de juillet 2006 à Francfort en quarts de finale de Coupe du Monde. Moins de cinq ans plus tard, Yoann Gourcuff avait la lourde tâche de succéder à Zinédine Zidane au Stade de France. Et le moins que l’on puisse dire est que le meneur de jeu lyonnais n’a pas eu le même impact. Ni le même rayonnement ce mercredi. Au vu de son état de forme actuel et de son passage à vide depuis un peu plus d’un an, rien d’étonnant me direz-vous. Mais Gourcuff, à défaut d’être flamboyant a su être besogneux.
Une belle déviation et puis… plus rien
Face à des Brésiliens pressants et bien installés dans la moitié de terrain française durant la première période, il s’est évertué à apporter son soutien à la récupération, à donner de la voix pour haranguer ses partenaires et les replacer. Et même à s’imposer physiquement dans les duels, à l’image de son retour sur Renato Augusto, parti en contre (30e). Mais à jouer trop bas, Gourcuff en a oublié l’essence même de son poste : organiser et éclairer le jeu. Une seule fois, l’ancien Bordelais a su le faire. Avec à l’arrivée une déviation aussi astucieuse que géniale pour Benzema en première intention et une frappe un poil trop croisée de l’attaquant madrilène, parfaitement mis sur orbite (9e). La seule occasion des Bleus durant 45 minutes ô combien laborieuse, marquée par l’expulsion d’Hernanes (40e). De quoi permettre à Gourcuff d’évoluer dans un registre plus offensif ? Assurément car c’est tout le bloc équipe qui remontait d’un cran au retour des vestiaires et qui lui permettait du reste de chauffer enfin les gants de Julio Cesar sur un tir trop écrasé (53e).
Face à des Brésiliens pressants et bien installés dans la moitié de terrain française durant la première période, il s’est évertué à apporter son soutien à la récupération, à donner de la voix pour haranguer ses partenaires et les replacer. Et même à s’imposer physiquement dans les duels, à l’image de son retour sur Renato Augusto, parti en contre (30e). Mais à jouer trop bas, Gourcuff en a oublié l’essence même de son poste : organiser et éclairer le jeu. Une seule fois, l’ancien Bordelais a su le faire. Avec à l’arrivée une déviation aussi astucieuse que géniale pour Benzema en première intention et une frappe un poil trop croisée de l’attaquant madrilène, parfaitement mis sur orbite (9e). La seule occasion des Bleus durant 45 minutes ô combien laborieuse, marquée par l’expulsion d’Hernanes (40e). De quoi permettre à Gourcuff d’évoluer dans un registre plus offensif ? Assurément car c’est tout le bloc équipe qui remontait d’un cran au retour des vestiaires et qui lui permettait du reste de chauffer enfin les gants de Julio Cesar sur un tir trop écrasé (53e).
Trop timide malgré la supériorité numérique
Mais malgré cela, sa relation technique avec Benzema restait réduite à sa portion congrue. C’est même Ménez, d’un joli débordement côté droit, qui permettait au Madrilène de briller et de faire trembler les filets (1-0, 54e). Et si la France appuyait sur le champignon pendant 10 minutes, l’embellie ne durait pas. Le match retombait dans l’a peu-près avec des Brésiliens inoffensifs et un Gourcuff sans génie. Un passement de jambes ratés aux abords de la surface (62e), quelques déviations banales et un bon débordement ponctué d’un bon ballon pour Benzema (83e) venaient ponctuer une deuxième période particulièrement timide du meneur de jeu tricolore. Le public, clairement sur sa faim, ne s’y trompait pas et choisissait d’accompagner son remplacement en fin de match par une bordée de sifflets nourrie (87e). Gourcuff n’a pas convaincu…(sport 24)
Mais malgré cela, sa relation technique avec Benzema restait réduite à sa portion congrue. C’est même Ménez, d’un joli débordement côté droit, qui permettait au Madrilène de briller et de faire trembler les filets (1-0, 54e). Et si la France appuyait sur le champignon pendant 10 minutes, l’embellie ne durait pas. Le match retombait dans l’a peu-près avec des Brésiliens inoffensifs et un Gourcuff sans génie. Un passement de jambes ratés aux abords de la surface (62e), quelques déviations banales et un bon débordement ponctué d’un bon ballon pour Benzema (83e) venaient ponctuer une deuxième période particulièrement timide du meneur de jeu tricolore. Le public, clairement sur sa faim, ne s’y trompait pas et choisissait d’accompagner son remplacement en fin de match par une bordée de sifflets nourrie (87e). Gourcuff n’a pas convaincu…(sport 24)
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