La chèvre et le Footix
Au rayon des satisfactions côté français, j'ai relevé pas mal de choses. D'abord la solidarité entre les joueurs. On sent vraiment que les mecs ont envie de se dépouiller les uns pour les autres. J'ai vu Malouda et Benzema défendre, j'ai vu Sagna et Mexès attaquer, M'Vila se projeter le plus souvent possible vers l'avant... Bref, dans sa globalité cette équipe m'a plu. Même après ce début de match compliqué, quand les Brésiliens confisquaient le ballon, elle ne s'est jamais désunie, n'a jamais paniqué. Et a fini par rapidement desserrer l'étau.
Au milieu, le trio M'Vila-Diarra-Gourcuff a largement soutenu la comparaison. Et puis il y a cette charnière. Cet attelage Mexès-Rami imposé par Blanc qui a soulevé beaucoup de questions au départ mais qui justifie, au fil des matchs, cette confiance du sélectionneur. Rami ne fait pas jusqu'ici une saison phénoménale avec le LOSC, mais sous ce maillot bleu il se bonifie. Mexès lui, tient enfin son match-référence avec cette prestation de classe mondiale qui efface définitivement le souvenir de son naufrage autrichien.
Même constat pour Benzema, dont la seconde mi-temps est sans aucun doute sa plus aboutie en équipe de France. Reste le "dossier Gourcuff". Je vois que vous me reprochez de lui avoir mis 7 dans les notes. De toute façon en ce moment, si on ne dit pas que Gourcuff est une chèvre surcotée, on devient de facto un Footix de la pire espèce. Pour avoir passé la soirée d'après-match avec la moitié des titulaires, je peux vous dire qu'ils étaient tous d'accord avec moi sur la prestation du Lyonnais.
La page Knysna est tournée
Alors c'est clair qu'il ne respire pas la confiance totale dans son jeu. Pas étonnant vu ce qu'il prend dans la gueule depuis six mois, entre les déclas de Maldini et ce procès à charge mis en scène par L'Equipe, avec portrait de repris de justice sur huit colonnes à la Une. Vous avez le droit de l'avoir trouvé mauvais. Moi de ce que j'ai vu depuis ma tribune du SDF, je l'ai trouvé bien. Plus dans un rôle de 8 que de 10, encore une fois. Mais c'est aussi l'organisation de l'équipe qui veut ça. En tout cas, je pense qu'il faut vraiment arrêter de s'acharner sur un garçon qui n'a rien fait pour mériter ça.
En disant ça, je pense aux coms que j'ai pu lire sur le blog, mais je vise surtout ce pauvre public du Stade de France et ces quelques troupeaux de débiles qui le composent en partie. L'ambiance est à l'image de ce stade où les spectateurs sont loin de tout : glaciale. En fait, ce public ne sait faire que trois choses. 1. Faire la Ola au bout de 10 minutes de jeu. 2. La fermer. 3. Siffler. Il y a eu plusieurs moments où ça sifflait sévère simplement parce que les Bleus tenaient le ballon et repassaient par l'arrière pour réorienter le jeu de l'autre côté. A 1-0 face au Brésil !
Au rayon des satisfactions côté français, j'ai relevé pas mal de choses. D'abord la solidarité entre les joueurs. On sent vraiment que les mecs ont envie de se dépouiller les uns pour les autres. J'ai vu Malouda et Benzema défendre, j'ai vu Sagna et Mexès attaquer, M'Vila se projeter le plus souvent possible vers l'avant... Bref, dans sa globalité cette équipe m'a plu. Même après ce début de match compliqué, quand les Brésiliens confisquaient le ballon, elle ne s'est jamais désunie, n'a jamais paniqué. Et a fini par rapidement desserrer l'étau.
Au milieu, le trio M'Vila-Diarra-Gourcuff a largement soutenu la comparaison. Et puis il y a cette charnière. Cet attelage Mexès-Rami imposé par Blanc qui a soulevé beaucoup de questions au départ mais qui justifie, au fil des matchs, cette confiance du sélectionneur. Rami ne fait pas jusqu'ici une saison phénoménale avec le LOSC, mais sous ce maillot bleu il se bonifie. Mexès lui, tient enfin son match-référence avec cette prestation de classe mondiale qui efface définitivement le souvenir de son naufrage autrichien.
Même constat pour Benzema, dont la seconde mi-temps est sans aucun doute sa plus aboutie en équipe de France. Reste le "dossier Gourcuff". Je vois que vous me reprochez de lui avoir mis 7 dans les notes. De toute façon en ce moment, si on ne dit pas que Gourcuff est une chèvre surcotée, on devient de facto un Footix de la pire espèce. Pour avoir passé la soirée d'après-match avec la moitié des titulaires, je peux vous dire qu'ils étaient tous d'accord avec moi sur la prestation du Lyonnais.
La page Knysna est tournée
Alors c'est clair qu'il ne respire pas la confiance totale dans son jeu. Pas étonnant vu ce qu'il prend dans la gueule depuis six mois, entre les déclas de Maldini et ce procès à charge mis en scène par L'Equipe, avec portrait de repris de justice sur huit colonnes à la Une. Vous avez le droit de l'avoir trouvé mauvais. Moi de ce que j'ai vu depuis ma tribune du SDF, je l'ai trouvé bien. Plus dans un rôle de 8 que de 10, encore une fois. Mais c'est aussi l'organisation de l'équipe qui veut ça. En tout cas, je pense qu'il faut vraiment arrêter de s'acharner sur un garçon qui n'a rien fait pour mériter ça.
En disant ça, je pense aux coms que j'ai pu lire sur le blog, mais je vise surtout ce pauvre public du Stade de France et ces quelques troupeaux de débiles qui le composent en partie. L'ambiance est à l'image de ce stade où les spectateurs sont loin de tout : glaciale. En fait, ce public ne sait faire que trois choses. 1. Faire la Ola au bout de 10 minutes de jeu. 2. La fermer. 3. Siffler. Il y a eu plusieurs moments où ça sifflait sévère simplement parce que les Bleus tenaient le ballon et repassaient par l'arrière pour réorienter le jeu de l'autre côté. A 1-0 face au Brésil !
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