L’OL reçoit Nancy ce soir sous le signe des grandes rentrées, que ce soit pour Cris, Ederson, et bien sûr Gourcuff, attendu dans la peau d’un titulaire cinq mois et demi après sa dernière apparition à Gerland et son... dernier but !
Il a disputé son dernier match un jour de fête du travail, le 1 er mai dernier au Stadium de Toulouse. C’était aussi un jour de défaite, collective et personnelle pour Yoann Gourcuff, sorti par la petite porte à la 62 e minute, remplacé par Clément Grenier.
Depuis, l’ex-Bordelais a disparu de la circulation. Officiellement, une blessure aux adducteurs l’avait contraint à prendre du recul, et il n’avait pris part à aucun des cinq derniers matches de la saison. C’est surtout le moral du joueur qui semblait touché. Dans cette saison post-Coupe du monde, sous les ordres de Claude Puel, il n’avait jamais paru s’épanouir à l’OL.
Et pourtant, qui a oublié l’incroyable engouement suscité par sa présentation dans un stade de Gerland chavirant de bonheur le 25 août 2010 ? Ce jour là, au milieu de ses coéquipiers, Gourcuff s’était peut-être dit qu’il n’avait pas les moyens sportivement parlant, d’assurer la garantie de l’énorme investissement du club (22 millions de transferts, plus 4 millions de bonus promis aux Girondins de Bordeaux en cas de revente, 4,4 millions de salaire annuel).
Gerland va le retrouver ce soir. La dernière fois c’était le 27 avril dernier, un soir où il avait joué les héros en trois minutes chrono. Entré à la 87 e minute du match OL - Montpellier à la place de Bafé Gomis, il avait marqué et offert à la 90 e une victoire inespérée à son équipe (3-2).
Décisif, il ne l’a pourtant pas souvent été la saison dernière. En 24 matches, dont 21 comme titulaire, il a inscrit seulement 3 buts et réussi 5 passes décisives en L1 et n’a pas fait mieux en Ligue des Champions : 7 matches, 1 but.
Après un début de préparation encourageant cet été, il avait dû interrompre le stage en Autriche en raison d’une gêne à la cheville. Quelques semaines plus tard, il subissait par arthroscopie, un nettoyage articulaire. Mais le protocole de reprise a semblé anormalement long.
Le nouveau Gourcuff est donc annoncé, et le premier changement se lira dans son dos, puisqu’il a abandonné le numéro 29 pour le 8 laissé vacant par Pjanic, et qu’il portait déjà à Bordeaux. Au passage, ce changement de numéro casse un peu l’opération marketing envisagée sur la marque « YG29 », mais l’essentiel du moment est ailleurs.
« Je sais qu’il va rentrer contre nous, on connaît ses qualités, mais de toute façon il n’y a pas un bon moment pour affronter Lyon », confie Jean Fernandez, l’entraîneur de Nancy.
« Il a très envie de jouer car il n’a plus mal à sa cheville, il est impatient comme tous les joueurs qui n’ont pas joué depuis longtemps. L’entraînement donne les bases, il a ses habitudes pour se rassurer en s’étirant beaucoup par exemple, mais il se connaît bien. Après, rien ne remplace le match, il va devoir retrouver des sensations peu à peu, comme Cris ou Ederson, mais il n’a plus d’apréhension », assure de son côté Rémi Garde.
Bernard Lacombe est lui plus direct encore : « Cris, Ederson et Gourcuff reviennent, ils ne seront pas des renforts tout de suite, il ne faut pas attendre monts et merveilles, c’est compliqué pour eux, et pour l’entraîneur qui doit choisir qui il peut faire débuter. »
Hier lors de la mise en place à huis-clos, Rémi Garde a semble-t-il tranché. Ederson pourrait débuter sur le banc, mais Cris sera bien en défense centrale, et Gourcuff devrait enfiler la tenue de meneur de jeu en soutien de Gomis. Il faut bien faire sa rentrée un jour ou l’autre. On dirait bien que c’est l’heure pour l’élève Gourcuff, même sans mots d’absences.
Depuis, l’ex-Bordelais a disparu de la circulation. Officiellement, une blessure aux adducteurs l’avait contraint à prendre du recul, et il n’avait pris part à aucun des cinq derniers matches de la saison. C’est surtout le moral du joueur qui semblait touché. Dans cette saison post-Coupe du monde, sous les ordres de Claude Puel, il n’avait jamais paru s’épanouir à l’OL.
Et pourtant, qui a oublié l’incroyable engouement suscité par sa présentation dans un stade de Gerland chavirant de bonheur le 25 août 2010 ? Ce jour là, au milieu de ses coéquipiers, Gourcuff s’était peut-être dit qu’il n’avait pas les moyens sportivement parlant, d’assurer la garantie de l’énorme investissement du club (22 millions de transferts, plus 4 millions de bonus promis aux Girondins de Bordeaux en cas de revente, 4,4 millions de salaire annuel).
Gerland va le retrouver ce soir. La dernière fois c’était le 27 avril dernier, un soir où il avait joué les héros en trois minutes chrono. Entré à la 87 e minute du match OL - Montpellier à la place de Bafé Gomis, il avait marqué et offert à la 90 e une victoire inespérée à son équipe (3-2).
Décisif, il ne l’a pourtant pas souvent été la saison dernière. En 24 matches, dont 21 comme titulaire, il a inscrit seulement 3 buts et réussi 5 passes décisives en L1 et n’a pas fait mieux en Ligue des Champions : 7 matches, 1 but.
Après un début de préparation encourageant cet été, il avait dû interrompre le stage en Autriche en raison d’une gêne à la cheville. Quelques semaines plus tard, il subissait par arthroscopie, un nettoyage articulaire. Mais le protocole de reprise a semblé anormalement long.
Le nouveau Gourcuff est donc annoncé, et le premier changement se lira dans son dos, puisqu’il a abandonné le numéro 29 pour le 8 laissé vacant par Pjanic, et qu’il portait déjà à Bordeaux. Au passage, ce changement de numéro casse un peu l’opération marketing envisagée sur la marque « YG29 », mais l’essentiel du moment est ailleurs.
« Je sais qu’il va rentrer contre nous, on connaît ses qualités, mais de toute façon il n’y a pas un bon moment pour affronter Lyon », confie Jean Fernandez, l’entraîneur de Nancy.
« Il a très envie de jouer car il n’a plus mal à sa cheville, il est impatient comme tous les joueurs qui n’ont pas joué depuis longtemps. L’entraînement donne les bases, il a ses habitudes pour se rassurer en s’étirant beaucoup par exemple, mais il se connaît bien. Après, rien ne remplace le match, il va devoir retrouver des sensations peu à peu, comme Cris ou Ederson, mais il n’a plus d’apréhension », assure de son côté Rémi Garde.
Bernard Lacombe est lui plus direct encore : « Cris, Ederson et Gourcuff reviennent, ils ne seront pas des renforts tout de suite, il ne faut pas attendre monts et merveilles, c’est compliqué pour eux, et pour l’entraîneur qui doit choisir qui il peut faire débuter. »
Hier lors de la mise en place à huis-clos, Rémi Garde a semble-t-il tranché. Ederson pourrait débuter sur le banc, mais Cris sera bien en défense centrale, et Gourcuff devrait enfiler la tenue de meneur de jeu en soutien de Gomis. Il faut bien faire sa rentrée un jour ou l’autre. On dirait bien que c’est l’heure pour l’élève Gourcuff, même sans mots d’absences.
Jean-François Gomez(le progres )
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