Auteur d'une bonne prestation et d'un magnifique but contre Saint-Etienne (2-0), samedi soir, Yoann Gourcuff démontre qu'il est sur le chemin du renouveau. (Photo Presse-Sports)
Bon, autant le préciser d'emblée, ce n'est pas encore du grand Yoann Gourcuff. Mais, à l'image de sa prestation lors du bouillant derby face à Saint-Etienne (2-0), samedi soir, le milieu offensif retrouve peu à peu ses sensations et un niveau digne de son rang. Aligné durant quatre-vingt-dix minutes, Gourcuff a démontré de l'allant et ponctué son match d'une superbe réalisation dans les arrêts de jeu (90e+1). Ruffier n'a alors vu que du feu sur son subtil lob piqué du droit offrant un succès définitif à des Gones réduits à dix depuis la 52e minute (M. Dabo exclu).
Couvé par Garde, plus en vue physiquement
Certains le pensaient fini et les autres désespéraient de le revoir sur un terrain. Gourcuff est en train d'apporter une belle réponse, laquelle demandera évidemment confirmation dans les semaines et mois à venir. Opéré de la cheville gauche fin juillet après avoir souffert des adducteurs en fin de saison, le meneur de jeu ne cesse de monter en puissance depuis le 15 octobre (10e journée). Attendu plus tôt lors de du 6e épisode de la Ligue 1, il effectuait alors son grand retour par une entrée inattendue à la 43e minute afin de palier la blessure de Clément Grenier. Ses premières minutes depuis le 1er mai. Auteur d'un match encourageant ce soir-là, il a depuis enchaîné trois titularisations et une entrée à la 79e minute en Coupe de la Ligue, mercredi (2-1 face aux Verts).
L'appréhension logique et visible à son retour laisse petit à petit place à la réapparition de son jeu délié et actif, qui en avait fait le meilleur joueur du Championnat en 2009. «Personnellement ça va de mieux en mieux», a-t-il confié samedi après avoir bouclé son premier match plein depuis son retour. Physiquement, il est bien plus en vue. Un point fondamental pour un élément de sa trempe. Couvé par Rémi Garde, qui avait dans la semaine déclaré qu'il «faudrait presque qu'on lui foute la paix, pour le bien du foot français et surtout le sien, pour qu'il retrouve son niveau», le Breton renaît après une première saison lyonnaise mitigée et un transfert fortement médiatisé de 22 millions d'euros à digérer. «Mon objectif avec Yoann, c'est qu'il retrouve la simplicité, de la joie. C'est le cas aujourd'hui, confirme Garde qui aligne le joueur de 25 ans en meneur de son 4-2-3-1. C'est un joueur qui retrouve ses sensations.» Le Real Madrid, qui débarque à Gerland mercredi, pourrait vite s'en apercevoir.
Emmanuel Langellier(francefootball)
Couvé par Garde, plus en vue physiquement
Certains le pensaient fini et les autres désespéraient de le revoir sur un terrain. Gourcuff est en train d'apporter une belle réponse, laquelle demandera évidemment confirmation dans les semaines et mois à venir. Opéré de la cheville gauche fin juillet après avoir souffert des adducteurs en fin de saison, le meneur de jeu ne cesse de monter en puissance depuis le 15 octobre (10e journée). Attendu plus tôt lors de du 6e épisode de la Ligue 1, il effectuait alors son grand retour par une entrée inattendue à la 43e minute afin de palier la blessure de Clément Grenier. Ses premières minutes depuis le 1er mai. Auteur d'un match encourageant ce soir-là, il a depuis enchaîné trois titularisations et une entrée à la 79e minute en Coupe de la Ligue, mercredi (2-1 face aux Verts).
L'appréhension logique et visible à son retour laisse petit à petit place à la réapparition de son jeu délié et actif, qui en avait fait le meilleur joueur du Championnat en 2009. «Personnellement ça va de mieux en mieux», a-t-il confié samedi après avoir bouclé son premier match plein depuis son retour. Physiquement, il est bien plus en vue. Un point fondamental pour un élément de sa trempe. Couvé par Rémi Garde, qui avait dans la semaine déclaré qu'il «faudrait presque qu'on lui foute la paix, pour le bien du foot français et surtout le sien, pour qu'il retrouve son niveau», le Breton renaît après une première saison lyonnaise mitigée et un transfert fortement médiatisé de 22 millions d'euros à digérer. «Mon objectif avec Yoann, c'est qu'il retrouve la simplicité, de la joie. C'est le cas aujourd'hui, confirme Garde qui aligne le joueur de 25 ans en meneur de son 4-2-3-1. C'est un joueur qui retrouve ses sensations.» Le Real Madrid, qui débarque à Gerland mercredi, pourrait vite s'en apercevoir.
Emmanuel Langellier(francefootball)
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