le metteur en scène lyonnais se nommait Gourcuff,

Dominateurs en première période, les Lyonnais, avec une équipe rajeunie en seconde période, se sont fait surprendre avant de réagir et d’égaliser par Briand. Un match intéressant.

Yoann Gourcuff a manqué de peu l’ouverture du score et réalisé une bonne première mi-temps Photo Stephane Guiochon

Si les Basques ont actuellement à l’esprit les finales de la pelote, les effectifs à venir de leurs équipes fétiches de rugby Bayonne et Biarritz, et apprécient un été luisant enfin sur les surfs locaux, il reste toujours une petite place pour le football. Et s’il n’y avait donc pas eu une promotion énorme autour de cette affiche entre deux anciens pensionnaires de la Ligue des champions, le petit stade de Saint-Jean de Luz a accueilli néanmoins un rendez-vous assez rafraîchissant.

A l’arrivée, l’Olympique Lyonnais a partagé assez logiquement les points avec un adversaire solide. Les Lyonnais ont du reste fait l’essentiel du jeu en première période. Lisandro avait trouvé le poteau au terme d’une belle frappe (4e), et le metteur en scène lyonnais se nommait Gourcuff, presque dans tous les bons coups et auteur de deux belles frappes passées de peu à côté (23e et 26e). Avec un moteur assez impressionnant incarné par Fofana, l’OL faisait réellement bonne impression. La troupe de Rémi Garde n’avait transpiré que sur une tête de Prieto bien sortie par un Vercoutre voltigeur.

Il manquait juste la finition côté lyonnais, à l’image d’un Lacazette manquant un peu maladroitement le cadre pour faire briller Ansotegui, alors que le but s’offrait à lui (30e). Lyon démontrait une certaine maîtrise technique, pas mal de coffre, et un jeu plutôt bien léché.

Le décor n’était pas tout à fait le même en seconde période. Rémi Garde, qui est toujours à l’étape des essais, appelait à la rescousse sept joueurs du centre de formation. Là, il n’y a pas de problème de dialogue ou de mésentente, mais évidemment devant les épaules basques un peu plus carrées, la barre s’éleva d’un cran.

Trop peu spontanés, malgré leur jeune âge et leur insouciance supposée, les jeunes Lyonnais laissèrent alors la Real Sociedad s’installer dans le match. La deuxième incursion basque était la bonne lorsque Griezmann, au premier poteau, parvenait à tromper Vercoutre. Le portier lyonnais évitait même le pire en signant deux arrêts réflexes (sur Griezmann et Agirrekke). Il fallait véritablement que la formation joue avec plus d’allant et d’agressivité pour aller chercher un résultat. C’était chose faite sur un excellent ballon récupéré par Grenier, et profitant à l’appel d’un Gomis faisant parler sa puissance. Trop court, Zubikarai, relançait sur Briand qui de plus de vingt-cinq mètres, trouvait le cadre. A 1-1, la mise était sauve pour l’OL.

Avec une moralité, à l’issue de ce match l’équipe de la première période s’est rapprochée d’un profil type. Quand celle de la seconde période plus livrée à elle-même, plus jeune (avec un Benzia tout près de marquer) a appris à souffrir. Mais cet OL aux multiples facettes a quand même du tempérament(le progres ) 

Le soleil va arriver puisque le progres fait des compliments sur Y.G !! Tout arrive ! par contre ,le moteur Fofana ? Soit j'ai mal vu le match ,soit je regarde trop Yoann ,soit le progres a un à priori favorable ,moi je l'ai trouvé moyen ,mais pas mauvais en dc ,poste auquel il a été formé et dont je trouve qu'il a le profil .

Ah ,oui ,ce qui m'a particulièrement plu hier sur ce match ,c'est l'ambiance !! Quel plaisir de ne pas entendre de sifflets ,d'entendre le public applaudir les actions !! Un rêve !! Bravo au public basque !