Merci Katherine pour le lien ,malgré la longueur ,je le publie ,archive oblige ,c'est très intéressant le travail fait par ce blogueur !Certains noms de journalistes cités dans cet article nous montre à quel point ceux-ci ont revêtu leur costume de mouton ,ne se privant pas à l'heure actuelle de se moquer et de mépriser Yoann :Mrs les journalistes de l'équipe en particulier ,j'ai appris des choses que je ne connaissais pas !! On comprend l'insistance de Yoann lors d'une ITW à GTV à son retour à Bordeaux ! "content de retrouver un milieu sain avec des gens sains "
Pour un gars avec son état d'esprit ,la souffrance a été vive et doit le rester un peu mais il a démontrer une fois de plus qu'il est grand sur le plan humain ,grand par l'intelligence mais aussi que son talent était réelle pour ssciter autant de jalousie !!Govou a dit lui aussi des choses de cette ordres ,au niveau des vexations de la part de ceux qui jouent dans des grands clubs ,et lui jouait à Lyon ,7 fois champion ,demi-finaliste de la LDV !! Et ces Ribéry ,Evra ,Adibal ,Malouda ont toujours leur place en EDF !!!!! Honte à eux !!!
Et ils osent essayer de se refaire sans cesse une image de "gentil garçon qui a fait une bêtise "à longueur de journaux ,d'émissions !
Moi je n'oublierais pas !
- dim. 4 mar. 2012 06:16 : http://silvertruth.football.fr/post/2012/03/04/yoann-et-la-coupe-du-monde-2010
Vincent Duluc Le livre noir des Bleus, chronique d’un désastre annoncé, p. 226.
« C’est peut-être une vie d’hôtels et d’avions qui veut ça : les joueurs ne regardent pas assez le paysage. Ils sont devenus paranoïaques quand ils ont vu que tout sortait, toutes les informations, toutes les anecdotes. Si les informations ainsi publiées avaient été fausses, ils auraient seulement été en colère. Elles étaient vraies. … La volonté des cadres de faire jouer Diaby après le premier match contre l’Uruguay, l’ostracisme à l’égard de Gourcuff. « Ils y avaient de tels détails que parfois, on s’est demandé si on était sur écoute. Moi, au bout d’un moment, j’ai fait attention à ce que je disais », avoue un joueur. »
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C'était il y a plus d'un an et demi. On avait tous eu ces échos, ce désastre de Knysna, cette ambiance pourrie au sein du groupe. Mais comment démêler le vrai du faux, avec toutes ces rumeurs invérifiables et contradictoires? On a laissé faire le temps. Certains joueurs ont fait des campagnes de com' efficaces pour redorer leur image écornée...Or, on dispose d'éléments factuels. Et les partager ne peut que favoriser... une certaine justice.
I) L’ostracisme sur le terrain
Le plus visible donc le moins incontestable s’il est avéré.Commençons par un extrait (pp 187-188) du livre de Vincent Duluc, suiveur de l’OL et de l’équipe de France depuis une vingtaine d’années, grand reporter à L’Equipe, journaliste et auteur. Son ouvrage Le livre noir des Bleus, chronique d’un désastre annoncé, a été publié assez tardivement par rapport aux autres, en fin d’année dernière, la situation plus apaisée.
« Dans cette République des joueurs, tout le monde ne pèse pas de la même manière. Yoann Gourcuff, auquel on ferait beaucoup de tort en le décrivant comme un bon dans l’univers des méchants, est une formation minoritaire à lui tout seul. Sans doute a-t-il un côté trop fils de prof, voire fils de l’entraîneur –même quand il ne s’agit pas de son propre père-, qui le marginalise, une équipe régie par des codes de cour de récréation. A l’entraînement, en Afrique du Sud, le Bordelais est plusieurs fois au bord de la rupture, quand ses gentils coéquipiers lui envoient des « briques », ces passes impossibles à contrôler à cause de leur force ou de leur imprécision. Mais il ne s’est pas rebellé. Il aurait dû le faire. Il est jeune, il a vingt-trois ans, mais le poste de meneur de jeu repose toujours sur la capacité à prendre le pouvoir, et il ne l’a pas fait. Il ne s’agit pas de prendre le pouvoir à la cantine, mais de le prendre sur le terrain. Et sur le terrain, ses coéquipiers offensifs ont tout fait pour le renverser. Le sens du jeu passait souvent par Gourcuff, mais les autres ont préféré moins de jeu et moins de Gourcuff.»C’est à ce moment-là que Duluc relate une anecdote particulièrement parlante et qui se passe de commentaires :
« Cela est tellement évident que pendant la Coupe du Monde, face à tout ce qui ne va pas dans l’animation du jeu, le staff prépare un montage vidéo. Il s’agit de pointer du doigt les mauvais choix offensifs, et surtout de montrer qu’il y en avait d’autres. Juste avant de le passer aux joueurs, le staff le visionne à nouveau, et se rend compte du drame : dans chaque situation de jeu, la bonne solution s’appelait Gourcuff et les autres joueurs ont systématiquement choisi la mauvaise. Ce n’est pas un message à envoyer à un groupe à la limite de l’ostracisme envers le meneur de jeu de Bordeaux. Le montage est modifié en toute hâte pour que les joueurs ne se braquent pas, et pour que le choix de donner le ballon à Gourcuff devienne un recours comme un autre. »Autre évocation des manœuvres tactiques de certains joueurs :
« Il est possible que Ribéry et Anelka aient plombé les séances à la Réunion dans le seul but de sortir Gourcuff du paysage. … Alors ils ont tout fait pour que cela ne marche pas. »Une autre source intéressante complète les informations allant dans le sens d’un ostracisme.
En effet, dans leur livre Le roman noir des Bleus, enquête détaillée sur la Coupe du Monde de l’Equipe de France paru quelques mois après la CdM, les journalistes Gilles Verdez et Eugène Saccomano retracent les événements à l’intérieur du groupe France qui ont menés in fine à la mutinerie.
Verdez est ancien grand reporter à L’Equipe puis directeur des informations au Parisien avant d’être nommé directeur adjoint de la rédaction de France-Soir tandis que Saccomano fut directeur des sports à Europe 1 avant de devenir en 2001 conseiller et éditorialiste à RTL. Il est d’ailleurs connu pour être plutôt un « pourfendeur » de Yoann Gourcuff. Les deux animent l’émission « On refait le match, sur RTL.
A la page 151 du livre, ils racontent que les cadres militaient pour la titularisation du jeune Diaby avec l’idée d’ainsi évincer Gourcuff. Leur opération de lobbying a fonctionnée pour la promotion de Diaby. Seul problème, l’émergence du joueur d’Arsenal s’est faite au détriment, ô surprise…non de Gourcuff mais… de Malouda (celui qui rechignait à devoir assumer des tâches plus défensives en déclarant : « Défendre plus pour Zidane, O.K., pas pour Gourcuff »). Le clan s’estime alors trompé.
On se souvient du montage qu’avait fait le CFC après le France-Uruguay: il reprenait des actions de jeu très parlantes qui montraient concrètement comment le jeune meneur de jeu se faisait « carrer » par Anelka and Co., ceux-ci ne lui passant pas le ballon alors qu’il est bien placé.
Reprenons la prose de Duluc :
« Or, un meneur de jeu doit être le meneur de tous et être accepté comme tel. Et puis, les footballeurs célèbres sont des hommes jaloux comme les autres. A partir du moment où Yoann Gourcuff est devenu le jouer le plus médiatisé du pays, en octobre 2008, après son but de trente mètres en Roumanie, ses petits camarades ont commencé à le regarder de travers. Il suffit de revoir les buts français dans ce match. Pas besoin d’avoir le DVD, Internet fait ça très bien. Ce qui frappe, c’est la complicité technique instinctive entre Gourcuff et Ribéry, la manière de se déplacer l’un par rapport à l’autre. Gourcuff, d’ailleurs, offre le premier but à Ribéry. Ce qui frappe, surtout, c’est que cela n’existe plus. Certains cadres de l’équipe, dont Ribéry, ont beaucoup fait pour que cela disparaisse. L’instinct des premières sélections a été remplacé par le calcul. Ribéry veut être la star de l’équipe de France et il n’y a qu’une place dans ce fauteuil. Gourcuff ne veut pas l’être, ce n’est pas sa démarche, mais il le devient pendant quelques mois, à partir de septembre 2008. Cela restera aux yeux des autres joueurs offensifs son péché originel. »
II) Quand ça se passe pas bien comme ça sur le terrain, c’est qu’à un moment ou l’autre, hors du terrain, ça se passe aussi un petit peu moins bien » (Dugarry)
C’est avec cette phrase de Duga prononcée au CFC, à propos de l’affaire Gourcuff, qu’il apparaît opportun de continuer notre raisonnement. Si tout se passe mal sur le terrain, les germes sont en amont. Regardons si c’est bien le cas.Commençons par un extrait du Roman noir des Bleus (p.40), avant le match France-Mexique:
« Mercredi 16 juin, France-Soir fait sa une sur la « Zizanie chez les Bleus ». Manchette prémonitoire. Le grand quotidien populaire trace les lignes de force qui divisent les Bleus et les empêchent de constituer un groupe et a fortiori une équipe. … Eclate ainsi au grand jour la mise à l’écart de Yoann Gourcuff, devenu la tête de turc d’une partie du groupe. Soumis à des brimades, moqué, le Bordelais maîtrise la situation grâce à son immense self-control. Franck Ribéry ne cesse de s’opposer à lui. Le Bordelais est soumis à un véritable bizutage d’une grande violence psychologique, sans qu’aucune autorité ne s’y oppose. La vacance du pouvoir est telle que les joueurs ne sont plus contrôlés. La discipline est totalement absente. Le groupe France est laissé à l’abandon. Le capitaine Evra lui-même reconnaît dans L’Equipe les problèmes de communication : « Pour parler à Gourcuff, il faut parler à Toulalan. C’est avec lui que je le vois rigoler ». »Pour le match France-Mexique, Gourcuff perd finalement sa place de titulaire, et les raisons de ce retrait provoquent généralement de l’indignation.
Nos deux journalistes en parlent page 47 :
Puis une phrase qui m’a beaucoup étonnée sur le coup, qui fera plus tard clin d’œil à l’affaire Maldini, publiée bien après la sortie du bouquin :« Lors de ce second match, Domenech a donc cédé et sacrifié Gourcuff sur l’autel de ce qu’il espère être une nouvelle paix sociale au sein du groupe. Maître de ses nerfs, Gourcuff prend sur lui, concède sa surprise et sa déception, mais ne « balance » pas. Il sait que les jalousies s’exacerbent. Ses « ennemis » ne lui reconnaissent que le talent de s’afficher en une des magazines people, pas celui de conduire le jeu des Bleus, en héritier de Platini ou de Zidane. Pour eux, Gourcuff est un joueur de salon. »
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« Lui reviennent en boomerang les échos de sa non-réussite à l’AC Milan. Tache indélébile aux yeux d’autres internationaux qui, eux, ont réussi à l’étranger. Alors, ils ne veulent pas de Gourcuff, le beau gosse qui plaît aux filles et est aussi une icône pour le magazine gay Têtu, mais qui ne s’impose plus chez les Bleus après sa fin de saison ratée aux Girondins de Bordeaux. Et ils le clament haut et fort. Gourcuff, qui ne fréquente pas tout à fait les mêmes lieux ni les mêmes gens qu’eux, courtisé par la pub, Gourcuff à qui l’on reproche parfois d’en rajouter. Les rares fois où il sort à Paris, comme à l’Arc, le restaurant-lounge à la mode près de l’Arc de Triomphe, il est la cible de tous les regards. Il aurait pu être mannequin, il est footballeur. Il s’habille bien, porte beau, fascine le milieu de la mode. « Certains Bleus lui ont fait clairement savoir qu’il avait peut-être signé plus de contrats pubs qu’eux, mais qu’il ne toucherait pas plus le ballon qu’eux sur le terrain » ndmoi : sic, raconte une fine analyste des rapports de force au sein de l’équipe de France. L’inimitié est réelle, la mode anti-Gourcuff bat son plein. Auparavant, le Bordelais n’était pas victime d’un tel ostracisme. Il était protégé par son jeu. En France, les brimades quotidiennes dont le jouer fait l’objet comment à filtrer. Son père, Christian, l’exemplaire entraîneur de Lorient, confie son désarroi, sa tristesse et sa révolte à ses proches. »
Les insultes
Reprenons avec un autre extrait intéressant page 64:« Gourcuff vit très mal les provocations incessantes de plusieurs de ses coéquipiers. Et, surtout, il n’est pas dupe. Il sait que certains joueurs militent activement pour son retrait du onze titulaire. Il est vrai que sa fin de saison avec Bordeaux a été poussive. Mais Gourcuff estime ne pas mériter un tel traitement de défaveur. Un proche des Bleus nous raconte que le Bordelais a été insulté de manière humiliante par l’un de ses coéquipiers… Gourcuff prend sur lui. Lors d’une de ses conversations téléphoniques avec Chamakh, il informe son ami et ex-coéquipier à Bordeaux, de la situation. Mais nous pouvons démentir toute intervention de Chamakh auprès des meneurs du groupe France pour leur demander de modifier leur comportement.On comprend donc mieux les paroles de Chamakh évoquant les « altercations » entre « Yoann et ses coéquipiers. »
Lorsque les auteurs parlent d’ « insultes humiliantes », on se demande forcément de quoi il s’agit. Pierre Ménès, dans son blog, à la suite d'un article publié avant le match France-Mexique (alors que l’éviction hors du 11 titulaire de Gourcuff était quasiment dévoilée), discute dans ses commentaires avec les blogueurs. C’est là qu’il dévoile un peu le style d’insultes dont il a fait l’objet.
« Gourcuff s'est même fait traiter de "pé.dé" par un coéquipier. »D’autres sources moins vérifiables mentionnent également des moqueries du même style, en relation avec ce type d’insultes.
On peut alors mieux comprendre la pudeur du Roman noir, à révéler des propos si dégradants pour la personne visée.
Que s’est-il réellement passé dans l’avion ?
Pendant le mondial, une rumeur totalement fausse s’est propagée sur le web, à savoir que Ribéry et Gourcuff se sont bagarrés dans l’avion après la défaite contre le Mexique. Totalement fausse, car démentie par tous les acteurs de la scène, de Domenech en passant par les deux intéressés. Si la violence physique a évidemment été évitée, la vérité ne semble pas rose non plus.Reprenons l’extrait pages 48-49 :
« Dans l’avion du retour vers leur camp de base, la tension est palpable. Une nouvelle provocation à l’encontre de Yoann Gourcuff met le feu aux poudres. Ecarté face au Mexique, le meneur de jeu sait parfaitement que sa tête a été demandée et obtenue par ses opposants officiels, parmi lesquels Franck Ribéry fait figure de leader. Le joueur du Bayern Munich va d’exigence en exigence. Ses révélations sur sa vie privée ne l’incitent nullement à adopter une attitude empreinte d’humilité. »
« Mais, ce soir-là, dans l’avion qui ramène les Bleus vers leur palace, Gourcuff ne peut pas ne pas réagir. Selon nos informations, seule l’intervention opportune de deux joueurs a évité que la discussion Gourcuff-Ribéry ne s’enflamme. Ceux qui ont entendu les paroles prononcées dans l’avion gardent le silence. Le mutisme est de mise. D’après un témoignage indirect, les moqueries de Ribéry à l’encontre de Gourcuff auraient dépassé les limites. En revanche, plusieurs témoins de la scène démentent formellement qu’une bagarre ait éclaté entre les deux hommes. Il n’y a pas eu de combat de boxe dans l’avion. Toulalan accepte de jouer les médiateurs, demandant à Anelka et surtout à Ribéry de « lâcher » Gourcuff, ce qui lui vaut une salve de quolibets. Ribéry se calme, sait que la défaite face au Mexique ne lui permet plus de régenter comme il l’entend le groupe Bleu. »Or, on peut faire là un recoupement avec France Football qui dans son numéro du mardi 22 juin, fait un dossier sur les Bleus. Les auteurs sont des journalistes travaillant depuis longtemps dans le milieu, bien que peu connus du grand public. Il s’agit de Patrick Dessault (grand reporter à L’Equipe de 1980 à 1997, très proche de Zidane) et de deux autres possédant des réseaux au sein de la Fédération Française de Football : François Verdenet (journaliste présent à Knysna mais surtout, ayant des sources précieuses au sein de la FFF), et Dominique Courdier (grand connaisseur des arcanes de la Fédé).
Ceux-ci rapportent quelques anecdotes dont certaines concernent Gourcuff. Et une possède des similitudes frappantes avec le compte-rendu de Verdez et Saccomano. Ils expliquent en effet que le soir de la défaite contre le Mexique, Ribéry et Anelka, dans l’avion, s’amuse à railler et provoquer Yoann Gourcuff. Toulalan tente de réagir et « de les rembarrer ». En réponse, je cite, « il reçoit les mêmes salves d’une mesquinerie sans nom ». « Un jeu imbécile », commentent laconiquement les auteurs.
La grève
Rien ne concerne exclusivement Gourcuff au sujet de la grève, mais on peut faire allusion à son attitude durant celle-ci.A ce sujet, voici ce qu’explique Le Roman noir des Bleus :
« Le clan de l’ « antigrève » ne cache pas sa vive désapprobation. Gourcuff perçoit la faute impardonnable qui est en train d’être commise. Ribéry le provoque une nouvelle fois en lui criant d’aller s’entraîner seul, pour passer à la télévision. Fragilisé, comme nous l’avons vu, le milieu de terrain renonce. »D’autres passages se réfèrent à cette grève :
Duluc tient des propos similaires :« Gourcuff trouve du réconfort auprès de Toulalan et Lloris. « Depuis la Tunisie, ils ont commencé à faire bande à part », précise un observateur des Bleus. Gourcuff est intelligent : il sait que s’il manifeste publiquement son courroux, ses détracteurs prendront sa déclaration comme un aveu de faiblesse. Voilà l’une des raisons pour lesquelles il ne se désolidarisera pas publiquement de la grève du lendemain. Fragilisé, minoritaire, il comprendra qu’il ne sera pas suivi en cas de prise de position hostile aux meneurs. Le risque : devenir le Jacques Glassmann des années 2010. »
« Il est évident que Gourcuff, mais il n’était pas le seul, avait envie de s’entraîner. Mais le simple fait de l’écrire peut le rendre plus impopulaire encore dans le vestiaire des Bleus pour les dix années qui viennent. »Laissons la conclusion à Verdez et Saccomano :
« Après enquête, il apparaît en tout cas qu’une forme de terreur régnait chez les Bleus. «Il y a vraiment eu une pression psychologique à l’encontre de Yoann Gourcuff », révèle ainsi un proche de certains joueurs. Ceux qui auraient éventuellement eu la volonté de se désolidariser auraient été marqués au fer rouge de la trahison. »
III) Mon pote Ribéry
France Football explique pourtant que peu avant son intervention à Téléfoot, «ayant enfin pris conscience de son attitude inqualifiable et des échos de désapprobation totale qu’il suscite, Ribéry a tenté un rapprochement de dernière minute avec Gourcuff pour recoller les morceaux » (ce qui peut expliquer l’insistance de Ribéry à répéter qu’il est allé parler à Gourcuff quand celui-ci n’allait pas bien -hum). Ce qui implique que son comportement a été, lorsque encore caché du public, plus que condamnable, ce que rapporte Le Roman noir des Bleus :« C’était étrange, comme si Franck « cherchait » en permanence Yo, raconte un témoin. On était presque comme à l’armée, avec lit en portefeuille et toutes ces stupidités. »Les lits en portefeuille, pour précision, c’est un tour de bizutage classique qui consiste à faire le lit de telle façon que la personne ne peut plus s’allonger dedans. Super quand tu aspires à te coucher et à dormir après une grosse journée…
Comme nous l’avons vu, les relations sont pour le moins tendues avec Ribéry. Etant donné les événements récents et la réintégration de Ribéry en EDF, même si le discours officiel est celui d’une entente de toujours entre les deux hommes, on rappellera la significatrice affaire Astorga. En septembre 2010, on s’en souvient, L’Equipe révèle que Gourcuff, lorsque le journaliste de TF1 en cours d'ITW lui a posé une question sur Ribéry, a enlevé son micro et est parti. Comme une telle histoire n’est pas évidente à interpréter, on se réfèrera à la version d’Aymeric Blanc dans son analyse du cas Gourcuff pour le mensuel Planète Lyon dont il est le rédacteur en chef.
Extraits :
« « Son entourage raconte qu’il a été très marqué par le climat au Mondial et les piques dont il a été l’objet » révèle un journaliste présent en Afrique du Sud. Un traumatisme qui visiblement ne passe pas. La preuve avec un incident début septembre à Tola Vologe. Ce jour-là, Gourcuff est interviewé par le journaliste de TFI David Astorga. Quand ce dernier revient sur le Mondial et cite le nom de Ribéry, Gourcuff commence immédiatement à trembler, à transpirer… Il refuse alors de répondre, se lève, balance son micro et s’en va. La vraie réaction d’un joueur traumatisé. »Il est également intéressant de voir que le principal intéressé, Astorga himself, confirme pudiquement une telle interprétation de la scène. La journaliste Marion Aydalot, dans une vidéo pour Canal-supporters.com, l’interroge sur la véracité de l’événement. Il confirme. Il semble gêné de reparler de l’affaire.
Retranscription :
« -Yoann Gourcuff qui s’en va à un moment, pendant une interview à Lyon, ces derniers temps, est-ce que c’est vrai, c’est faux ? -J’ai le droit de répondre à ça ? rires … C’est oui. - Et pour quelle raison, parce que tu lui as posé une question gênante ? Astorga fait une moue gênée, on sent qu’il hésite. -Je n’irai pas plus loin, c’est oui. »
IV) Les p’tits taquets
On se souvient de l’anecdote des « claques » qui avait plutôt buzzé lorsqu’elle est sortie en juillet de l’année dernière.Le site Chez les Girondins, site sérieux qui tenait lieu de source d’informations précieuses pour Laurent Blanc du temps où celui-ci entrainait Bordeaux (les Bordelaises du forum confirmeront), retranscrit mot pour mot le témoignage reçu d’une source « très proche d’un des joueurs de l’équipe de France » préférant « pour des raisons évidentes » garder l’anonymat. L’information a été reprise notamment par TF1. Voici l’article d’origine, repris un peu partout sur la Toile.
« « Il y avait une très bonne ambiance. Personne ne l'a écarté. » C'est ce qu'assure William Gallas dans son interview parue dans les Inrockuptibles le 7 juillet dernier lorsqu'il évoque Yoann Gourcuff. Avant lui, Thierry Henry, Eric Abidal et Patrice Evra avaient également certifié, l'air grave, que l'ambiance dans le groupe était bonne, que les joueurs étaient solidaires et soudés. Pourtant, une source très proche d'un des joueurs de l'équipe de France nous a révélé que la réalité était toute autre.« Evra, Gallas, Anelka et Ribery ont surnommé Gourcuff "la Nouvelle Star", nous a confié notre source qui souhaite garder l'anonymat pour des raisons évidentes. Ces quatre joueurs avaient pour rituel de mettre une claque derrière le crâne de Gourcuff à chaque fois qu'il passait devant eux dans l'allée du bus. Un jour, Evra est allé plus loin que d'habitude et Gourcuff a répondu. Alors que le ton montait entre les deux joueurs, A. Diarra s'est interposé et a signifié à Evra que s'il voulait avoir à faire à Gourcuff, il devrait d'abord avoir à faire à lui. Sur ce, Ribery, Gallas et Anelka se sont levés pour montrer leur soutien à Evra, alors que les Bordelais Carrasso et Planus en ont fait de même pour montrer leur soutien à leurs coéquipiers en club. C'était très tendu ». Ces révélations permettent de porter un regard nouveau sur la mise à l'écart de Patrice Evra au profit d'Alou Diarra dans le rôle de capitaine lors du match face à l'Afrique du Sud. »Il convient de vérifier la véracité de telles informations.
Tout d’abord, pour l’appellation « Nouvelle Star ». Celle-ci est confirmée par le journaliste Sébastien Tarrago, de L’Equipe, joint par Le Post, commentant : "On l'a publié, c'est Thierry Henry qui lui avait attribué". Invité au micro de l’After Foot sur RMC, le rédacteur du site Chez les Girondins relate l’affaire devant les intervenants habituels du plateau et réaffirme la solidité de ses sources.
Par ailleurs, le site Chez les Girondins, contacté eux aussi par la rédaction du Post au sujet de cette histoire, affirme encore une fois être « sûr de sa source » et confirme ses informations, expliquant simplement : "On n'est pas étonnés, le comportement des autres joueurs est scandaleux"
Un autre média suit ce récit : il s’agit de SoFoot, possédant lui aussi des informations concordantes. Pour finir, cette petite anecdote éclaire d’un autre jour ce petit paragraphe paru dans l’article « Insultes, sourires moqueurs et consternation » (en Une du fameux numéro de L’Equipe avec les insultes d’Anelka en première page).
L’Equipe explique qu’après le match France-Mexique, Gourcuff sort des vestiaires « les yeux rougis par une émotion mal dissimulée ». « Visiblement surpris d’être interrogé », Gourcuff est en train de répondre à des questions de journalistes en fin de match. Or,
«pendant que le Girondin s'exprime, ses "deux amis" (Anelka et Ribéry) déboulent sac à dos sur l'épaule. Quand Gourcuff aperçoit le milieu de terrain du Bayern Munich, l'image est saisissante: il évite de croiser son regard frondeur et se colle un peu plus à la barrière pour le laisser passer comme le premier de la classe fait place au caïd du collège par peur de prendre une baffe derrière la tête".La dernière phrase semble à première vue être une interprétation subjective mais plus tard, en recoupant avec les infos de Chez Les Girondins, on pourra mieux comprendre l’allusion.
Je trouve tout de même effarant de lire tout ceci.. évidemment, nous savions qu'il s'était passé certaines choses mais là, çà dépasse l'entendement et l'acceptable.Le harcèlement moral est puni par la loi et les dirigeants, en ne faisant rien, ont cautionné.Ces mecs là n'ont rien à faire en EDF et ne représentent pas les valeurs si chères à L.Blanc...
RépondreSupprimerIl y a des choses bien plus graves en France mais, là, tout de suite, maintenant, s'il y avait une pétition pour virer ces malpropres, je la signerai!
Merci Coco...F
F, bien sûr il y a des choses bien plus grave en France, mais le harcèlement moral ne devrait pas être pris à la légère par la société en générale et les politiciens. Combien de personne se sont suicidé ou intenté à leur vie, après avoir subit un harcèlement morale- le plus souvent dans le cadre professionnel- ?. Beaucoup, on tourner ça à la dérision, sur le fait qu'il n'était pas bien vu de travailler à orange ces derniers années au vue du nombres de suicides qui a été recensé dans cette entreprise. Pourtant le harcèlement morale contrairement à celui physique laisse plus de séquelle. Notamment sur le fait qu'il est difficile de prouver qu'on est victime de ce genre d'harcèlement étant donner qu'il n'a pas d'hématome, de coup etc.. Ces sont les blessures morales qui sont les plus difficile à soigner. C'est tout de même l'une des violences les plus destructrices,elle s'attaque à notre identité psychique ( si puisse dire cela comme ça) à notre confiance en soi, à notre estime de soi...Ce n'est pas à prendre à la légère, les coups, les bleus, s'efface avec le temps ,mais les mots eux restent... J'espère sincèrement que Blanc retrouvera un jour son intégrité moral et me vira ses petits " cons " -désolée du terme,mais je reste encore soft- de l'équipe de France. Ils ne doivent en aucun cas représenter les valeurs sportives et humaines de la France et son justement tout le contraire, tout ce que la France ne devrait pas être.J'espère de tout coeur qu'un jour, ils payeront ceux qu'ils ont semé. La roue tourne ! J'espère que le soleil brillera un peu plus dans le jardin de Yoann, il le mérite beaucoup. En tout cas certain joueur comme Henry que j'aimais beaucoup quand j'étais petite mon beaucoup déçu, je ne le pensais réellement pas comme ça. Beaucoup d'entre eux, venant des milieux difficiles, n'ont rien retenu de la vie, n'ont rien n'appris.....C'est affligeant de voir des individus de cette sorte, s’en sortir aussi facilement, Ribéry n'a pas mis si longtemps avant de rebondir.Visiblement, lui l'affaire du bus ne l'a pas si traumatiser que ça...
Supprimercha'
Bien sûr Cha, je ne peux qu'être d'accord..je crois, malheureusement, que le harcèlement moral est toujours tabou pour diverses raisons, honte.. société individualiste où il ne faut pas montrer ce qui pourrait être considéré comme une faiblesse, a fortiori dans cet univers connoté comme privilégié. Et, il l'est à différents égards.C'est d'autant plus traumatisant pour un joueur comme Gourcuff qui, lui, véhicule autour de ce sport des valeurs en accord avec ce que les spectateurs lambda, amateurs de football, attendent. Du plaisir, du beau jeu, de la technique et pas ce ramassis de comportements nauséabonds!
SupprimerOn ne peut juger de ce qu'il aurait fallu faire ou pas mais je crois qu'il s'est retrouvé piégé et entraîné dans une spirale diabolique.. quiconque s'est déjà retrouvé dans des situations conflictuelles et ayant un tant soit peu de jugeotte, se dira qu'il faut laisser couler, réagir avec dignité et que çà passera. Le problème, c'est que ces individus n'ont pas les mêmes codes moraux. Le pouvoir et sa quête sont source des plus grands conflits et j'espère aussi, sincèrement, que la roue tournera rapidement! J'ai l'impression que cet article va finalement faire ressortir du positif, que les gens ouvrent les yeux sur ce qu'il a subi.. et si çà peut faire dégager ces urluberlus, ce sera déjà çà de gagné!F
Pitoyable minable ces petits "caids" stupides et quelle dignité et quelle classe de YG. Et dire que l'OL continue à l'humilier, vraiment être correct et respectueux est une tare.
RépondreSupprimerComment peut être d'accord avec ribery en edf ( qu'il parte et franchement qui le regretterai ....son agent peut être)...... vraiment la lecture de cet article est effarante et je plains yoann et sa famille de tout coeur.
RépondreSupprimeraprès ce qu'il a enduré qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'a pas de caractère car pour se relever de ça (même un minimum) il faut être fort mentalement.
moi la question que je me pose c'est pourquoi cela ressort aujourd'hui alors que tout le monde l'attends pour "sauver" l'ol si ce n'est pour en remettre une couche et lui rappeler ( même si je pense qu'il n'en a pas besoin) cette lamentable histoire d'AFS.
j'espère que ce n'est pas pour le déstabiliser encore plus mais pour faire l’unanimité autour de lui
non ,je ne pense pas que c'est le but de la personne ,c'est qq'un qui a un blog sur football.fr et qui a p-être eu envie de faire un bilan eût égard à la manière dont a été traité Yoann à cette CDM et depuis ,elle a repris des extraits de livre et des témoignages de journalistes ,on avait bien compris qu'il y avait une chape sur les attitudes de certains ,Govou en a parlé,il a aussi parlé des femmes de certains qui méprisaient les femmes de ceux qui jouaient dans des "petits clubs"et que donc vu le statut de leur mari ,il devait être sur le terrain ,se moquaient de celles qui étaient habillées simplement ou n'exhibaient pas des marques !!! Un monde de douceur !!
SupprimerUn éducateur qui a connu Yoann plus jeune l'a rencontré à son retour et lui a demandé comment il allait après cette épreuve et le monsieur disait que Yoann avait eu les larmes aux yeux en lui répondant .
Et après tout ça ,le Ribéry étale ses états d'âme dans les journaux sportifs (france football,cette semaine),jurant qu'il est un bon garçon ,qu'il regrette ,et bien je n'en crois rien ,et qd je pense qu'à sa 1ère conf' ,il a accusé Yoann de pas avoir démenti la bagarre ,il venait en victime !! On a eu des yeux pour voir et la leçon n'a pas porté puisqu'il suffit de voir la guerre d'égo avec Nasri ,visible sur le terrain à défaut d'ailleurs !
Yoann a été très fort et très digne ,très réfléchi aussi ,sachant pertinemment ce que cela donnerait s'il parlait ! Il s'est confié et heureusement pour lui ,il y avait des gars qui le soutenaient ! Alou ,Toul' et Hugo étant présent pour ne citer qu'eux !
Quand je pense au "cirque" qu'a fait Ribery à son retour en équipe de France, comment il s'est permis de critiquer YG et Blanc qui a obligé YG à faire "ami" "ami" avec Ribery devant les caméras. Pauvre YG qui a encore dû se sacrifier pour le bien de l’équipe. Et il a été remercie comment : Blanc ne l’a plus sélectionné contrairement à Ribéry. Tout ce petit monde est minable. Pauvre YG : vous êtes sanctionné car vous êtes correct. Si vous n’avez pas un comportement correct vous êtes récompensé. Où est la morale ? .
RépondreSupprimerJ’apprécie de moins en moins Blanc.
Ecoeurant ce qu’il a vécu et ce qu’il vit à l’Ol. Comment Garde peut-il se comporter ainsi avec YG.
RépondreSupprimerBienvenu dans le monde impitoyable du footmillionaires dont la devise reste et restera "PIPI CACA".. Merci les gars de vous faire passer pour ce que vous êtes, des TOCARDS !!!!!!!!!
RépondreSupprimerJ'ai mal pour lui et dire que l'OL continue de l'humilier et le gérer n'importe comment. Pauvre YG il faut qu'il soit solide, personne ne mérite d'être traité ainsi. Les dirigeants de l'équipe de France ont eu un comportement inadmissible si tout ceci est exact
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Laurent Blanc a su ce qu'il s'était réellement passé en AFS,mais il était trop proche de ses joueurs Bordelais pour avoir tout ignoré.Il ne faut pas oublier que Laurent Blanc, en prenant en main l'edF, a bien dit qu'il n'étaitpas "le Père Fouettard" et je crois même qu'il était opposé à des sanctions particulières visant les chefs de la mutinerie de Knysna. Il se serait bien contenté de 2 ou 3 matches de suspension pour TOUS les joueurs ayant participé à la CdM, sous prétexte qu'il fallait se tourner vers l'avenir plutôt que de revenir sur ce qui s'était passé là-bas. C'est un peu trop facile de s'en laver les mains, mais en France, ce sont toujours les méchants qui gagnent. La victime, surtout si elle est digne, si elle ne va pas pleurnicher devant les cameras pour raconter ce qu'elle a souffert, sera considérée comme une personne qui a bien cherché ce qui lui est arrivé. Toutes les indulgences pour les "salauds"(pardon, mais c'est le terme qui convient) et le plus grand des mépris pour les victimes.
RépondreSupprimerFace à un tel déchainement de haine de la part de ses coéquipiers jaloux, on admire
davantage encore la force de caractère de Yoann, sa maîtrise de soi pour ne pas envenimer encore un peu plus la situation. Et on ne peut s'empêcher de penser que si,
avec toutes les qualités humaines dont il fait preuve, il est encore profondément blessé deux ans après cette CdM, c'est qu'il a dû vivre là-bas des choses bien plus terribles que celles qu'on imagine et avec lesquelles il doit vivre au quotidien. S'est-il confié à ses parents, à ses amis? Je parierais que ce garçon secret a gardé
pour lui ce qui l'a le plus traumatisé! Et il a encore le courage de supporter sans broncher les humiliations de l'OL! Vraiment, Yoann mérite notre respect! AM
Rien de bien nouveau dans tout ça en fait.
RépondreSupprimerLa vérité pour l’essentiel on la connait et on en voit les conséquences aujourd’hui.
Une chose pourtant me réconforte un peu : retrouvez la vidéo de l’affreux en tongs et socquettes en opération « séduction « à la télévision, et regardez bien son nez.
Je pense (et j’espère !) qu’il ne s’en est pas tiré sans quelques marrons.
Yoann a récolté dans cette histoire une réputation de « petit garçon apeuré », merci Madame Bachelot ! Une chiffe molle en quelque sorte.
Le problème c’est qu’après cette gabegie, il était absolument nécessaire d’étouffer le scandale, quitte à se vautrer dans le ridicule en recevant Henry à l’Elysée toutes affaires cessantes par exemple.
Pour faire perdurer cette illusion de notre belle équipe BBB, ne pas dégoûter le public de ce sport pourri par l’argent, il fallait faire profil bas et sauver les apparences.
Donc ceux qui ont subi ce racket moral des caïds, et bien sûr Yoann en tête, doivent de plus respecter l’omerta et avaler toutes les couleuvres nécessaires. Rien de pire après un traumatisme d’avoir l’interdiction de seulement en parler. Comment guérir ?
Je suis effarée par ce leitmotiv qui revient sans cesse au sujet de ce joueur : pas de mental.
Je le trouve au contraire singulièrement costaud pour se taire comme il le fait.
Mais il a été trop bien élevé : il donne l’impression de refouler ses pulsions naturelles au risque de retourner cette violence contre lui-même.
Beau spécimen de breton……… mais si la raison d’état s’en mêle……..
Grosse erreur je crois de n’avoir pas fait le ménage dans cette équipe de France. Je ne pense pas qu’ils trouveront leur public
Bravo pour ce blog
CC
Il est effarant de constater que le staff de l'edF en AFS n'a rien tenté pour changer le cours des événements. L'anecdote du montage vidéo qui prouvait que "dans chaque situation de jeu, la bonne solution s'appelait
SupprimerGourcuff" est affligeante et montre que cette équipe n'était pas dirigée. Alors qu'ils détenaient la preuve de la mauvaise volonté des joueurs, le staff aurait pu exiger d'eux un minimum d'honnêteté sur le terrain. Mais
il a préféré modifier cette vidéo "pour ne pas les braquer"! Domenech
et Cie , en toute connaissance de cause, ont donc laissé Yoann sans soutien face aux caïds et ont même cautionné leur état d'esprit lamentable. Et Blanc continue dans le même sens! AM
Qd j'avais su cette histoire de vidéo et de remontage ,j'en étais rester baba mais en m^temps ,je me disais que nous spectateur ont est pas des idiots car tout le monde l'a constaté ce zappage de Yoann sur le terrain ,cette façon d'être mis sur la touche ,le match en Irlande ,avec Henry qui prend le ballon pour tirer les corners ,soi-disant que c'était vu avec RD ,je n'y crois pas ,et à un autre moment de ce match Yoann etait seul devant le but ouvert mais pas de ballon et pourtant ,c'est lui qui a fait la passe à Anelka qui marque et a permis à l'EDF de gagner ce match.
SupprimerYoann a souvent était soit buteur ,soit à l'origine des buts par ses actions !! un peu le porte-bonheur de l'équipe !
Et pour parler de ses souffrances morales ,oui c'est très dur ,oui il a eud mal ,oui il faut énormément de forces et de contrôle de soi pour résister à l'envie de réagir de façon plus "violente " tellement ce genre de "conneries" est exaspérante mais je ne suis pas loin de penser que pour lui ,la désillusion est encore plus forte sur les valeurs sportives qui ont été bafoué ,sur le fait que ces "grands joueurs" ont fait parler leur égo avant le collectif et le pire c'est que lui s'est sûrement dit qu'il aurait du en faire encore plus !!
Et je crois que c'est aussi pour tout ça qu'on l'apprécie autant !
bonjour à tous
RépondreSupprimerje l'ai toujours soutenu justement pour les si belles valeurs de yo et non pour sa beauté. J'aime ce joueur pour son intelligence de jeu, sa simplicité, son efficacité dans le jeu. Pour n'importe quel joueur cela devrait être un vrai plaisir de jouer avec un mec qui te fait la passe dans le même tempo que ta course ses passes sont de vrais offrandes aux buteurs. Pour moi yo est bien meilleurs qu'un zz car ils se défoncent sur un terrain c'est gardé un ballon si il le faut gagner du temps si l'équipe en a besoin et mettre un accélération quand il le faut. Bref il est un super joueur.
Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi tous ces journalistes qui étaient au courant de l'affaire ne l'ont pas soutenu car ce sont eux qui ont créés ces jalousies avec leurs conneries de beaux gosses. Au départ ils ont dénoncés les choses puis la politique s'en est mélé avec notre melle tout. Et tout c'est retourné sur yo au début même en edf le ménage avait été fait pour peu de temps. Et là tout le monde s'est acharné sur yo pourquoi quels pouvoirs ont tous ses joueurs pour qu'ils puissent être incontournable en edf (leur sponsor)
je savais, j'avais tous lu à l'époque mais quand on reconstitue tout l'ensemble je ne sais même pas comment il a tenu le coup heureusement que certains potes ne l'ont pas laché là-bas merci à eux
je pense que le fait que l'affaire éclate aujourd'hui n'est pas annodin car je pense que le clan sud américain à la main mise à l'ol et que c'est pour cela que l'article est publié. Et qu'on vienne pas me dire qu'à l'ol se n'est pas vrai car beaucoup trop de similitude .
Licha a réussi à faire éjecter puel et préfère jouer avec un gomis qu'un alex ou un clément alors vous dire un yo super aimé de tous. Car rappelez vous gomis reste toujours ancien stéphanois .
Mais je ne suis pas étonné de tous cette merde car je vois toutes les semaines au foot amateur des choses que je n'aime pas et ne cautionne pas la jalousie de certains est terrible.
LOLO a toujours soutenu comme il pouvait yo et yo l'a toujours soutenu mais sans trop d'éclat car sinon lolo aurait été viré hors ils ont essayés de le destabiliser avec l'affaire des quotas c'est depuis que tout le monde est revenu en edf mais bon. J'espère que la surprise de dernière minutes sera de ne pas convoquer les "cons" et de rappeler yo car sinon je ne comprendrais pas la logique sportive de le fff.
message pour yo :
courage la roue tourne pour certains même si ils sont protégés le travail paye toujours la vérité éclatera au grand jour les français réclameront leur tête à vie.
chrys
Je dirais plutôt que L.Blanc a longtemps soutenu Yoann, parce qu'il savait de quoi il estt capable, même quand il n'est pas au mieux de sa forme. Mais depuis l'affaire des quotas, il n'est plus le même: Ribery, Evra, Abidal et Malouda ont été rappelés en edF, bien que leurs performances en bleu ne soient pas toujours indiscutables. Quand Malouda se permet de dire" Défendre plus pour Zidane,O.K., mais pas pour Gourcuff"
Supprimeron se demande pourquoi ce joueur est encore et toujours en edF. Bien sûr il a marqué contre l'Allemagne, mais suffit-il de mettre un but pour mériter la sélection? Yoann a également marqué des buts en bleu, mais il semble qu'il y ait deux poids et deux mesures. Que se serait-il passé(mais c'est parfaitement impossible) si Yoann, un jour, avait dit qu'il voulait bien faire une passe à Toulalan( par ex.) mais pas à Malouda( par ex. aussi)? Tout le monde aurait crié au racisme, au scandale et il aurait été POUR TOUJOURS écarté de l'équipe de France( si ce n'est condamné par la justice!) Alors,pourquoi ces différences d'appréciation?
Qu'on est loin du beau jeu dont rêve Yoann mais aussi tous ses supporters!!! AM
Le soutien envers Yo est au delà de sa beauté physique (m^si c'est un réel plaisir pour nos yeux ) car il est beau à voir jouer tant par son attitude car par ses gestes ! La jalousie et l'envie sont des plaies ,où qu'elles se nichent et hélas ,elles sont partout ! Le milieu professionnel ,sociétal ,voire familial et détruisent de nombreuses personnes ,et Yoann a des certitudes et une assises affective forte pour avoir tenu comme il l'a fait ,y compris face à cette poisse des blessures ,il a d'ailleurs rendu hommage à ses parents ,famille ,amis qui l'ont soutenus et j'ai été frappé quand il l'a dit car son ton a changé ,à ce moment là !! (au CFC )
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