L'équipe a mis 5 à Yo ,avec des appréciations correctes et 4 à CG ,un événement !
Et il va yavoir une tempête /// Soffoot a mis :
Clément Grenier (5) : C'est
bien gentil de vouloir lui mettre toutes les responsabilités du monde
sur les épaules, mais la nouveau gendre idéal est encore un jeunot.
Talentueux certes, mais avec une tendance prononcée à tenter des choses
compliquées. Et quand vous êtes entourés de plots, ca ne marche pas.
Steed Malbranque (?) :
Est-on bien sûr qu'il ait participé à cette rencontre ? Son seul fait
d'arme notoire est d'avoir laissé sa place à Bahlouli, qui a apporté un
peu de fougue et d'envie. Sans pourtant rien de probant à signaler. Yoann Gourcuff (7) : Que tous ceux qui osent dire que cet homme n'a été bon qu'une moitié de saison à Bordeaux
ouvrent les yeux. En confiance, ce gars-là est un régal pour les yeux. A
néanmoins perdu en grandeur à son passage dans l'axe, où Grenier prend
trop de place.
. Yoann Gourcuff. Au moment de trouver les raisons à son dernier
retour de flamme, de loin le plus convaincant, on a évoqué la nouvelle
place que Yo pouvait tenir dans le groupe lyonnais. Moins d’ego au
milieu desquels exister, moins de cadres pour veiller au respect des
règles communes et une jeunesse qui a trop à apprendre pour lui demander
quoi que ce soit. Dans France Football, Grenier a bien voulu résumer l’affaire de son point de vue : « On a la même vision du foot. »
Soit un idéal de jeu collectif qui doit aussi composer avec le goût de
onze garçons pour les gestes décisifs. A ce petit jeu, Gourcuff est
apparu le plus convaincant de la bande. Normal, c’est encore lui le
meilleur. Alors, on le sollicite pour se sortir de situations
impossibles, pour tenter un enchaînement dribble-crochet et desserrer
l’étau. Gourcuff donne l’impression d’y arriver pour lui, mais les
autres ne sont déjà plus là. Au moins, ça change de toutes ces fois où
lui n’était plus là et les autres y arrivaient mais sans lui. Pour le
reste, la rengaine reste toujours la même. Ce type est ailleurs (Prugneau ,le libéro Lyon )
Pour le
reste, la rengaine reste toujours la même. Ce type est ailleurs????? que veut-il dire par là ? plusieurs possibilités !
http://www.chroniquestactiques.fr/ol-0-2-real-sociedad-barrages-aller-ligue-champions-8293/
extrait /
Premier responsable des excellentes performances de l’Olympique Lyonnais en championnat (lire : Lyon : le rôle-clé du « faux-ailier » Gourcuff),
Gourcuff n’a cette fois pas pu peser autant sur le jeu. La faute à une
organisation adverse qui avait évidemment pris note de ses déplacements
et de sa capacité à créer le surnombre au milieu de terrain. Lorsque la
Real était au pressing dans son couloir et dans le camp lyonnais (cf.
situation ci-dessus), Carlos Martinez sortait de l’alignement défensif
pour le prendre, de la même manière que De la Bella opérait avec Benzia
ou Lacazette de l’autre côté du terrain.
Mais le vrai danger avec Gourcuff, c’est
de ne pas suivre ses décrochages depuis l’aile une fois le bloc replacé
en phase défensive. En clair, lorsque la Real était repliée en 4-4-2
dans sa moitié de terrain, avec Xabi Prieto et Seferovic dans le rond
central, il fallait bien quelqu’un pour réagir aux déplacements du
milieu lyonnais. Au lieu d’avoir une seule solution le concernant, les
Basques ont travaillé à deux pour limiter l’influence de l’ancien
Bordelais. Selon les situations, Vela et Markel se partageaient la
tâche. Le premier sortait ainsi de son couloir lorsque Bedimo montait
aux avants-postes, laissant le soin à Carlos Martinez de fermer la porte
au latéral gauche adverse. Markel venait lui au pressing lorsque
justement Gourcuff revenait à hauteur de son latéral, afin que Vela
conserve le marquage sur ce dernier. En retrait, Carlos Martinez restait
aligné avec sa défense.
Une
image qui illustre bien le travail conjoint des milieux de la Real
Sociedad. Alors que Fofana est en possession du ballon, toutes les
solutions courtes sont marquées : Bedimo par Vela, Gonalons par Xabi
Prieto, Gourcuff par Markel. Concrnant ce dernier duel, si le Lyonnais
décroche, il embarque avec lui son garde du corps, qui compte sur le
repli de Xabi Prieto pour bloquer la passe vers le rond central, et le
retour de Zurutuza et Griezmann pour couper la relation vers Grenier.
Gonalons coincé, Malbranque étouffé,
Gourcuff bloqué… Au final, les rares minutes où l’OL a semblé en mesure
de défaire le pressing adverse en première mi-temps ont coïncidé avec
les décrochages de Grenier au milieu de terrain. La Real ne prenait en
effet généralement pas le risque de faire sortir Zurutuza ou Markel plus
haut que Seferovic et Xabi Prieto. En conséquence, les déplacements de
Grenier au milieu de terrain permettaient à l’OL de créer un petit
surnombre dans l’axe et d’ouvrir ensuite le jeu sur les côtés où les
attaques se déployaient autour des ailiers et des latéraux. Mais en
étant obligés de décrocher, Grenier s’éloignait aussi de sa zone de
prédilection dans les trente derniers mètres. Peut-être un objectif
justement recherché par l’organisation basque…
Deuxième mi-temps :
Dos au mur après le premier acte, les
Lyonnais étaient obligés de redémarrer la partie en proposant autre
chose dans le jeu. Dès les premières secondes, ils ont donné
l’impression de vouloir jouer plus haut, à l’instar de ce qu’ils avaient
proposé face aux Grasshoppers Zurich au tour précédent. Au lieu de
travailler à hauteur de Gonalons, Malbranque laissait ce dernier gérer
la distribution avec ses latéraux et montait d’un cran pour offrir une
solution supplémentaire aux côtés de Grenier. Un changement de zone qui a
eu le don de faire reculer Zurutuza et le bloc de la Real Sociedad,
mais qui n’a pas chamboulé l’opposition entre les deux formations.
Au
lieu de demander le ballon à hauteur de Gonalons et Miguel Lopes,
Malbranque évolue plus haut dans le camp adverse et fait naturellement
reculer Zurutuza. La Real Sociedad ne presse plus comme en première
mi-temps.
Au lieu d’être capables de récupérer le
ballon dans le camp lyonnais, les Basques le gagnaient désormais à une
trentaine de mètres de leurs buts. Un recul du bloc qui les rendaient
forcément plus vulnérables sur coups de pied arrêtés, mais qui leur a
aussi permis d’afficher leur qualité technique en contre-attaque. Une
fois encore, Seferovic a réalisé un très gros travail. Parfois point
d’appui au duel avec Bisevac, il pouvait aussi prendre les espaces dans
le dos des latéraux lyonnais partis à l’abordage. Récompensé par un but
magnifique consécutif à une remontée de balle facilitée par la passivité
lyonnaise, le Suisse est sorti à la 64e (remplacé par Granero qui s’est
d’abord installé côté gauche). Vela a repris le flambeau en attaque en
continuant à exploiter les espaces au sein de la défense lyonnaise.
Le second but de la Real Sociedad, avec une remontée de balle tout en toucher (et en passivité de l’adversaire)
Côté lyonnais, Rémi Garde avait dégainé
dès la 57e avec un double changement : Danic et Bahlouli pour Benzia et
Malbranque. Ces remplacements ont entériné le rôle plus offensif du
second milieu axial, Gourcuff reprenant le rôle de Malbranque afin de
permettre aux deux entrants de se positionner sur les ailes. Face à ce
nouveau système, la Real Sociedad répondait évidemment avec Markel et
Zurutuza dans la zone de Gourcuff et Grenier. Sur les ailes, Vela et
Griezmann (puis Granero et Xabi Prieto) revenaient aussi défendre afin
de protéger leurs latéraux. Et surtout, Xabi Prieto restait toujours à
proximité de Gonalons afin d’empêcher l’OL de multiplier les temps de
jeu et les mouvements gauche-droite dans le camp basque. Les entrées de
Granero (64e), Chory Castro (70e) et Ruben Pardo (81e) ont apporté une
touche technique supplémentaire pour la Real, idéale pour défaire le
premier rideau lyonnais avant d’attaquer une défense sans protection.
Pardo est ainsi passé tout près de plier définitivement la confrontation
juste avant la fin du temps règlementaire.
Presque anecdotique, l’expulsion de
Milan Bisevac (75e) a tout de même permis à la Real Sociedad de remonter
son bloc dans le camp lyonnais pour y remettre en place son pressing du
début de partie. Gonalons redescendu en défense centrale, les
décrochages de Grenier et Gourcuff étaient ciblés par les milieux
adverses, tout comme les mouvements de Bahlouli et Danic sur les ailes,
serrés de près par les latéraux. Une remontée du bloc-équipe qui a
permis aux Basques d’éviter d’être de nouveau mis en danger sur coups de
pied arrêtés, peut-être la seule faiblesse qu’ils ont laissé
transparaître au cours des 90 minutes de jeu.
La
supériorité numérique encourage la Real à ressortir dans le camp
lyonnais pour perturber les relances. Ici, Vela et Chory Castro sont en
première ligne du pressing, à hauteur de Fofana et Gonalons. Suivent
ensuite Xabi Prieto à droite dans la zone de Bedimo, puis Granero,
Markel et Ruben Pardo qui suivent les mouvements de Grenier et Gourcuff.