Yoann Gourcuff en équipe de France, une surprise ?
C’est dommage qu’il y ait eu débat après l’annonce de sa sélection. Ces deux derniers mois il a été bon. Hier ont est tous passés au travers. C’est une défaite du collectif, car on est une équipe et hier le collectif n’a pas été bon. Après, les choix du sélectionneur on les respecte, et c’est lui qui décide. Il n’y a pas de hasard.(olweb : extrait conf de H.Lloris)Santiago Bernabeu, mercredi soir. Tête basse et regard crispé, Yoann Gourcuff regagne les vestiaires. Lyon vient de se faire balayer (3-0) par le Real Madrid en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Remplacé à la 69e minute, le meneur de jeu de l’OL a été transparent. Et il le sait. A l’image d’une attaque aphone, le n°29 des Gones a semblé impuissant face aux Merengue. « On n’a pas fait le match qu’on espérait, concède-t-il. On était acculé dans notre camp. C’était difficile. »
Difficile comme sa première saison sous le maillot lyonnais. Depuis son arrivée en fanfare l’été dernier, Gourcuff, auteur de trois buts (toutes compétitions confondues), n’a jamais justifié les 22 millions d’euros - plus 4 en bonus - dépensés pour l’arracher à Bordeaux. Déjà fantomatique lors de ses derniers mois en Gironde, le natif de Ploemeur (Morbihan) a la tête sous l’eau depuis un an et demi. Au point de semer le trouble dans de nombreux esprits. « Beaucoup de personnes doutent de son vrai niveau, glisse Eric Di Meco. Certes, c’est un jeune joueur (24 ans ndlr). Mais il n’a fait qu’une bonne saison depuis qu’il est professionnel. En arrivant à Lyon, il a été présenté comme un leader de jeu. Ce n’est pas le cas et ça lui a peut-être joué de mauvais tours. Au début, l’équipe ne tournait pas et lui ne flambait pas non plus. Maintenant que Lyon marche bien, il ne flambe toujours pas. Donc là, on est en droit de se poser des questions. »
Difficile comme sa première saison sous le maillot lyonnais. Depuis son arrivée en fanfare l’été dernier, Gourcuff, auteur de trois buts (toutes compétitions confondues), n’a jamais justifié les 22 millions d’euros - plus 4 en bonus - dépensés pour l’arracher à Bordeaux. Déjà fantomatique lors de ses derniers mois en Gironde, le natif de Ploemeur (Morbihan) a la tête sous l’eau depuis un an et demi. Au point de semer le trouble dans de nombreux esprits. « Beaucoup de personnes doutent de son vrai niveau, glisse Eric Di Meco. Certes, c’est un jeune joueur (24 ans ndlr). Mais il n’a fait qu’une bonne saison depuis qu’il est professionnel. En arrivant à Lyon, il a été présenté comme un leader de jeu. Ce n’est pas le cas et ça lui a peut-être joué de mauvais tours. Au début, l’équipe ne tournait pas et lui ne flambait pas non plus. Maintenant que Lyon marche bien, il ne flambe toujours pas. Donc là, on est en droit de se poser des questions. »
Des questions qui agacent certains de ses partenaires. « Il y a toujours un débat autour de lui, peste Hugo Lloris, le portier de l’OL. Je trouve ça dommage. Sur les deux derniers mois, il a été très bon avec nous. A Madrid, on est tous passés au travers. On est un collectif avant tout. »(rmc.fr)
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