Le Lyonnais, buteur en seconde période, aurait pu organiser le jeu, voire même se partager cette tâche avec Nasri. Mais aucun patron ne s’est déclaré face aux Luxembourgeois. Pour l’instant.
Il n’avait pas le masque mais il portait le casque, suffisamment mélomane pour s’isoler, pour ne pas écouter les suppliques des journalistes en quête de ses réflexions. Yoann Gourcuff est passé sans s’arrêter, droit devant, plus rapide entre les vestiaires et le bus des Bleus que sur la pelouse luxembourgeoise qui aurait pu être son jardin. Il avait pourtant marqué le second but mais pas les esprits.
Allusion à Samir Nasri, trop souvent descendu dans la zone de Gourcuff et de Mvila. Nasri et Gourcuff avaient pourtant été associés avec une grande réussite lors du succès de Wembley, face aux Anglais (1-2). Cette fois, leur complémentarité s’est tarie au fil des minutes et des approximations, l’absence d’un patron se révélant criarde et pénalisante.
“Sur cette pelouse difficile, on ne pouvait pas jouer à une touche de balle”, a regretté Nasri. Mais les Français ont non seulement péché dans la rapidité de leurs enchaînements mais également dans l’animation collective. Ils ont avancé par à-coups, davantage sur des actions individuelles.
Gourcuff, après une saison au firmament sour le maillot bordelais et la direction de Blanc, est rentré dans le rang, on l’a remarqué en Ligue des champions avec Lyon, on l’a encore constaté au Luxembourg face à des adversaires pourtant modestes. C’est un peu une énigme pour les observateurs. Et pour le sélectionneur ?(dauphiné.com)
Leur complémentarité s’est tarie au fil des minutes
Le Lyonnais a encore déçu, par son manque d’application sur les coups de pied arrêtés, son manque d’implication dans l’organisation du jeu, son manque d’explications, donc, au terme de la rencontre. Et quand la question sur les carences récurrentes de son hypothétique chef d’orchestre fut posée à Laurent Blanc, le sélectionneur l’édulcora. “Il ne faudrait pas toujours se focaliser sur les mêmes. Il faut parler de tout le monde. Le problème, c’est qu’on est trop revenu derrière, certains auraient dû rester plus haut.”Allusion à Samir Nasri, trop souvent descendu dans la zone de Gourcuff et de Mvila. Nasri et Gourcuff avaient pourtant été associés avec une grande réussite lors du succès de Wembley, face aux Anglais (1-2). Cette fois, leur complémentarité s’est tarie au fil des minutes et des approximations, l’absence d’un patron se révélant criarde et pénalisante.
“Sur cette pelouse difficile, on ne pouvait pas jouer à une touche de balle”, a regretté Nasri. Mais les Français ont non seulement péché dans la rapidité de leurs enchaînements mais également dans l’animation collective. Ils ont avancé par à-coups, davantage sur des actions individuelles.
Gourcuff, après une saison au firmament sour le maillot bordelais et la direction de Blanc, est rentré dans le rang, on l’a remarqué en Ligue des champions avec Lyon, on l’a encore constaté au Luxembourg face à des adversaires pourtant modestes. C’est un peu une énigme pour les observateurs. Et pour le sélectionneur ?(dauphiné.com)
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