Laurent Blanc ne s'est pas voilé la face après le succès des Bleus au Luxembourg (2-0), vendredi soir : ses joueurs n'ont «pas été bons» dans l'animation offensive.
Même adversaire, même score, même constat. Cinq mois après, l'équipe de France a de nouveau remporté un succès «laborieux» contre le Luxembourg (2-0), vendredi soir. Dès son arrivée dans le chapiteau réservé à la presse, Laurent Blanc ne s'en est pas caché : malgré la présence de cinq joueurs à vocation offensive au coup d'envoi (Gourcuff, Nasri, Ribéry, Malouda, Benzema), les Bleus ne se sont pas montrés «brillants». Comme quoi, «une belle équipe, ça ne suffit pas», a souligné le sélectionneur. Irrité par le contenu proposé à Saint-Symphorien, le 12 octobre dernier, le technicien a encore trouvé des choses à redire sur la partition livrée par ses joueurs. Il n'en oublie pas l'essentiel : «On était venus avec un objectif : gagner». De ce point de vue-là, il n'est «pas déçu».
«On avait des joueurs offensifs, mais on n'a pas réussi à se montrer offensifs. Certains auraient dû rester plus haut pour avoir davantage d'influence. On n'a pas été bons dans l'animation.»
De son propre aveu, Laurent Blanc «ne s'attendait pas à un grand match». Contre un adversaire qui reste aussi regroupé que la sélection de Luc Holtz, le sélectionneur français a une nouvelle fois rappelé la nécessité «d'être deux» pour faire du spectacle. «Ou alors il aurait fallu marquer un ou deux buts dans les dix premières minutes. Et encore...» Le technicien se souvient que «la Bosnie en avait mis trois en un quart d'heure» ici même, sans que cela n'incite les Luxembourgeois à sortir davantage. Pour un «match plus débridé», il aurait fallu que les milieux offensifs français «ne reviennent pas autant derrière pour rechercher le ballon». «On avait des joueurs offensifs, mais on n'a pas réussi à se montrer offensifs. Certains auraient dû rester plus haut pour avoir davantage d'influence. On n'a pas été bons dans l'animation.»
Dans son analyse, Laurent Blanc a refusé d'incriminer certains joueurs en particulier. Lorsqu'on lui parle du rendement de Gourcuff, le sélectionneur rappelle que le Lyonnais a inscrit le deuxième but tricolore. «Et puis, vous me parlez de lui, mais il y en a eu d'autres...» Le technicien vise notamment Samir Nasri qui a multiplié les mauvais choix. «Il aurait pu être plus performant», admet-il sans en dire davantage. Promu capitaine, le milieu d'Arsenal est voué à devenir un élément «important» au sein du groupe France. «Je le souhaite, il le souhaite aussi, souligne Blanc. C'est un leader technique qui évolue au coeur du jeu. Il est jeune, mais je n'ai pas hésité une seule seconde au moment de lui confier le brassard». Au passage, le sélectionneur rappelle «sa quête de trouver deux hommes (un capitaine et un vice-capitaine) qui prendront officiellement leur fonction après le mois de juin». D'ici là, les Bleus se seront frottés à la Croatie, mardi soir, en amical. Blanc promet d'ores et déjà «un match différent» de celui livré contre le Luxembourg. On l'espère... - Emery TAISNE, au Luxembourg(l'équipe)
Dans son analyse, Laurent Blanc a refusé d'incriminer certains joueurs en particulier. Lorsqu'on lui parle du rendement de Gourcuff, le sélectionneur rappelle que le Lyonnais a inscrit le deuxième but tricolore. «Et puis, vous me parlez de lui, mais il y en a eu d'autres...» Le technicien vise notamment Samir Nasri qui a multiplié les mauvais choix. «Il aurait pu être plus performant», admet-il sans en dire davantage. Promu capitaine, le milieu d'Arsenal est voué à devenir un élément «important» au sein du groupe France. «Je le souhaite, il le souhaite aussi, souligne Blanc. C'est un leader technique qui évolue au coeur du jeu. Il est jeune, mais je n'ai pas hésité une seule seconde au moment de lui confier le brassard». Au passage, le sélectionneur rappelle «sa quête de trouver deux hommes (un capitaine et un vice-capitaine) qui prendront officiellement leur fonction après le mois de juin». D'ici là, les Bleus se seront frottés à la Croatie, mardi soir, en amical. Blanc promet d'ores et déjà «un match différent» de celui livré contre le Luxembourg. On l'espère... - Emery TAISNE, au Luxembourg(l'équipe)
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