William Stanger : « L’impression d’être vraiment invicibles »
extrait d'une interwiew de William Stanger du 7-3-11 sur SRO
Lauréat de la Coupe Gambardella en 2003, William Stanger a depuis un connu un parcours singulier, en passant notamment par les Glasgow Rangers en Écosse. Il revient pour Stade Rennais Online sur son parcours.
SRO : En 2003, tu fais partie de la fameuse génération vainqueur de la Coupe Gambardella avec les Jimmy Briand et Yoann Gourcuff. Que gardes-tu de cette épopée ?
photo des vainqueurs : on reconnaît aussi J.Briand
W.S : « L’année d’avant, nous avions déjà remporté le championnat de France des moins de 18 ans, donc ce groupe était un peu dans la continuité de ce qu’il avait fait l’année précédente. Il y avait un groupe avec des joueurs d’une qualité exceptionnelle. Aujourd’hui, je ne suis pas surpris quand je les vois évoluer dans des grands clubs. Il y avait une super ambiance. On se côtoyait pour la plupart depuis l’âge de 15 ans. J’ai surtout un souvenir de la demi-finale à Montaigu contre l’Olympique Lyonnais (victoire 3 à 1) et bien sûr de cette fameuse finale au Stade de France contre le RC Strasbourg. En rentrant dans cette enceinte et en foulant la pelouse pour la première fois, les images qui me venait à l’esprit étaient forcément celles de la finale de la Coupe du monde 1998 ».
« Yoann Gourcuff ? Le plus doué de tous... »
SRO : Quels sont les joueurs qui t’ont impressionné durant ta formation ?
W.S : « À vrai dire, il y a beaucoup de joueurs qui m’ont impressionné au centre de formation de Rennes, mais Yoann Gourcuff était le plus doué de tous. Il y avait aussi Jirès Kembo qui avait beaucoup de talent. J’aimais aussi l’intelligence de jeu de Sylvain Marveaux ». (extrait :stade rennais online)
--------------------------- impression de Yoann après cette victoire --------------------Yoann et la coupe
--------------------------- impression de Yoann après cette victoire --------------------Yoann et la coupe
Yoann Gourcuff : « C’était une finale grandiose, vraiment plaisante à disputer. Je veux surtout avoir une pensée pour mes coéquipiers qui n’ont pas pu entrer en jeu ce soir. Je leur dédie cette victoire. C’est celle de tout un groupe. Nous avons su rester sérieux tout le match pour nous imposer avec la manière. Mon père, Christian, avait remporté ce trophée. Je le rejoins au palmarès avec grand plaisir d’autant plus qu’il était présent dans les tribunes du Stade de France ce soir. »
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