POURQUOI GOURCUFF ?

Alors là ,celui-là ,il fait fort !! il y a une surenchère à casser gourcuff ou ont-ils fait un pari à celui qui sera le plus ignoble ? Pas difficile .Je suis trés triste pour lui et en colère devant cet acharnement 

Je me demande vraiment ce qui peut les réjouir à casser à ce point un joueur qui a le tort de ne pas être le JOUER qui devrait être celui qui passe ,marque ,distreibue bien qu'il ne joue pas à son poste .Il n'a pas brillé ,on est d'accord ,mais il ne mérite pas d'être cloué au pilori ,Tremoulinas ,Capoue et d'autres n'ont pas brillé ,même Valbuena et  Payet qui se sont montré plus n"ont pas été parfait.

Sacomano ,la rascasse ,Larqué la hyène et les autres vautours ,charognards le déchirent à qui mieux mieux ,continuant de vouloir en faire un mec isolé ,qui n'est pas dans le groupe !! DD pourra bien dire tout ce qu'il veut ,ils écrivent ce qui les arrangent au détriment de la vérité ,ils préfèrent un mec qui les insultent comme Narsi ,ils parlent de fantasme sur le jeu de Gourcuff mais je crois que eux fantasment sur lui !

Sa dignité n'en est que plus remarquable !

Titulaire en équipe de France pour la première fois depuis le 27 mai 2012 Yoann Gourcuff a traversé le match contre l’Uruguay comme une ombre. De quoi s’interroger sur son avenir en Bleu.

Pour sa seule occasion, Gourcuff manque son face-à-face avec Muslera (39’). Le symbole d’une soirée cauchemardesque.

Nancy. À force, on en vient à se poser une question terrifiante : le véritable Gourcuff a-t-il vraiment existé ? Ne serait-il pas qu’une fabrication imaginaire d’une vision naïve et poétique du passé ? Une légende.

En tout cas, le fantasme du joueur brillant, hyper doué techniquement, intelligent pour administrer les autres et influent, agité devant le nez de tous ceux qui auraient perdu la mémoire, ce fantasme a passé une sale soirée, mercredi à Montevideo. Gourcuff a été pathétique tout au long d’une heure laborieuse, traînant un physique de jubilaire, sa facilité gestuelle supposée n’ayant jamais donné le change. Au point de mettre mal à l’aise ses partenaires et lui-même.

On le sent crispé, malhabile, ailleurs. Autre. Dans le jeu de passes, ses copains en sont condamnés à des contorsions pour ne pas appuyer là où ça fait mal. Le spectacle est désolant.

Exilé côté gauche - comme à Lyon - car il faut bien le placer quelque part, il n’a même pas ressuscité une complicité avec Trémoulinas, qui fut son coéquipier à Bordeaux. Tout le monde fait des efforts ! Aujourd’hui Gourcuff est seul et s’il est proche de la ligne de touche, on en vient à se dire que c’est parce que la sortie est la plus proche à cet endroit.

Son état est une chose, mais le plus navrant n’est-il pas qu’il soit sélectionné en équipe de France ? Car après tout, si Lyon et Rémi Garde sont esclaves de la situation et d’une erreur astronomique, Deschamps, lui, a toute la latitude pour sortir d’une impasse qui n’est pas la sienne. En clair, à l’OL, les 450.000 € que touche le Breton mensuellement imposent une exposition minimale, surtout à un moment où les caisses sont vides. Cette logique, accompagnée d’une jolie campagne de communication, a marqué une fin de saison illusoire. Au point de le ramener chez les Bleus de la part d’un esprit aussi éclairé que Deschamps ? Forcément, on est enclin à chercher des explications invisibles à ce mystère.

Loi du silence

Alors, encore une fois, pourquoi ? Pourquoi, quand il a débarqué d’une préparation à Milanello après une saison quasi blanche au Milan AC, Yoann respirait la santé, était capable d’accélérer, d’enchaîner les courses, d’utiliser naturellement ses facilités techniques. Et puis ce fut la panne, les blessures, les convalescences interminables, la privatisation de son environnement sportif, économique, médical. Même à Lyon, Gourcuff vit en marge, mais la manne qu’il est censé représenter le met à l’abri des critiques trop directes, il fait régner cette loi du silence.

Deschamps a pris le risque de la transporter jusque chez les Bleus. Pourquoi ? Pour savoir ? Une curiosité qui a clairement choqué, surtout si l’on veut bien admettre qu’à sa place de prédilection, le sélectionneur avait l’embarras du choix. Il lui reste l’embarras, enfin on espère. Gourcuff ayant fait savoir récemment que sa pénitence à gauche devait se terminer au plus vite ! Après Montevideo, on est d’accord.

Porto Alegre. L’attaquant Karim Benzema, qui avait rejoint l’équipe de France avec une petite blessure à un genou, s’est entraîné normalement pour la première fois, hier, alors que les Bleus affrontent le Brésil dimanche à Porto Alegre. Benzema a suivi un entraînement normal aux côtés des remplaçants du match contre l’Uruguay, disputé la veille à Montevideo. L’attaquant de 25 ans, qui avait joué avec le Real Madrid samedi dernier, était resté aux soins lundi et s’était contenté mardi de tours de terrain, d’étirements et de pompes.

Le défenseur central Adil Rami, qui n’est pas apparu sur la pelouse mercredi, a pour sa part eu une longue discussion avec le sélectionneur au début de l’entraînement, commencé à 21 h françaises, avant de faire quelques courses et étirements à part, en compagnie d’un membre de l’encadrement. Le défenseur de Valence a ensuite intégré le groupe des remplaçants pour s’entraîner normalement. Un groupe qui a effectué une mise en jambes puis une petite opposition sur terrain réduit. Parmi eux, le milieu Clément Grenier a été légèrement touché au genou gauche et s’est arrêté deux minutes avant de reprendre l’opposition.

Les titulaires de la veille se sont livrés pour leur part à un léger décrassage, avec tours de terrain et étirements.

Les Bleus ont reçu la visite sur le terrain du défenseur central brésilien Cris, qui évolue désormais dans le club local de Grêmio après avoir passé plusieurs années à Lyon (2004-2012). Il a notamment donné une chaleureuse accolade au gardien Hugo Lloris, ex-Lyonnais lui aussi.

Christian FRICHET(l'est républicain)