un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

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dimanche 9 juin 2013

ITW de Yo à Ouest-France (intégrale)

Football mercredi 05 juin 2013

Le Breton de l’Olympique Lyonnais, discret ces derniers mois en interview, mais en net regain de forme s’est confié à Ouest-France avant le match Uruguay-France de Montevideo, à l’occasion de son retour chez les Bleus.
Yoann, qu’est-ce que cela représente pour vous, de jouer contre l’Uruguay, ici à Montevideo ?
C’est important, l’Uruguay est une nation qui a une longue Histoire. Certes, elle est un petit peu moins bien aujourd’hui, mais elle n’était pas si mal il n’y a pas si longtemps. C’est une vraie terre de foot d’où sortent beaucoup de joueurs. Même si le style sud-américain est peut-être moins présent que par le passé parce que les joueurs évoluent tous en Europe et qu’on les connaît bien. Mais c’est agréable de venir ici, et pour moi c’est la première fois.
Vous avez joué contre la Céleste en 2010, lors du dernier Mondial, en Afrique du Sud, au Cap…
On n’avait pas fait un mauvais match (0-0) face à une équipe assez rugueuse, qui se concentrait beaucoup sur les deux surfaces de réparation. Elle a toujours de grosses qualités offensives, avec Forlan, Suarez et Cavani, mais elle est passée de cinq à quatre défenseurs aujourd’hui.
« Je n’ai pas d’avenir comme milieu sur le coté »
Vous allez évoluer contre elle sur le côté gauche, a annoncé le sélectionneur…
A 27 ans, depuis ces deux derniers mois avec Lyon, je découvre un nouveau poste. J’ai joué milieu coté droit ou axial à Rennes, un peu axial gauche à Milan, dans un milieu à trois… Je suis étonné car j’arrive à peu près à prendre du plaisir dans un poste qui n’est pas le mien. C’est bien d’être polyvalent pour dépanner, mais je n’ai pas d’avenir à ce poste-là, je ne pense pas. Certes j’arrive à trouver des repères et ses sensations au fil des matches, mais je reste persuadé que la où j’ai le plus d’influence et là ou mes qualités ressortent le mieux, c’est dans une position axiale. C’est une certitude pour moi. Je n’ai pas de qualités de percussions, pour aller fixer le latéral adverse et déborder, je ne joue pas comme un ailier, je ne sais pas faire ça… Alors j’essaie d’être malin, de me mettre dans les intervalles…
Benoit Trémoulinas sera derrière vous face à l’Uruguay…
J’ai joué deux ans à Bordeaux, avec lui, et il y avait une bonne complicité entre nous. Ca peut donc m’apporter du soutien et me permettre de combiner plus facilement. Dans une position axiale, on a plus d’influence sur le jeu, on peut l’orienter, être à la base du jeu collectif. J’ai besoin de toucher pas mal de ballons, de donner, de bouger, d’être actif pour avoir de la confiance et pouvoir tenter de choses. On a une plus grande liberté d’expression dans l’axe et on est plus concentré. La difficulté du poste sur le côté, c’est quand tout se passe de l’autre coté : on ne touche pas le ballon parfois pendant 10 minutes et quand ça arrive enfin d’un coup, on n’est plus complètement sensibilisé et c’est le duel tout de suite ! Il faut être réactif, ce n’est pas facile.
« C’était plus intimidant quand j’ai débuté que pour les nouveaux aujourd’hui »
Vous serez, ce soir face à l’Uruguay, le Bleu qui aura le plus de sélections après Bacary Sagna (33 et 30)…
Ça passe vite ! Une nouvelle génération arrive. Il n’y a pas beaucoup de joueurs présents ici qui étaient là quand j’ai débuté. Quand je suis arrivé, en août 2008, il y avait un groupe avec beaucoup de joueurs expérimentés (Henry, Gallas, Malouda, Anelka…), et très peu de changements. C’était plus intimidant qu’aujourd’hui pour les nouveaux…
Il y a un an, au Touquet, vous quittiez les Bleus juste avant l’Euro, en gardez-vous une certaine amertume ?
Non, j’étais déçu mais pas fâché. Je ne l’ai pas du tout mal pris. Il faut profiter du moment, l’équipe de France n’appartient à personne.
Vous attendiez-vous à revenir en cette fin de saison en équipe de France ?
Pas mal de personnes de mon entourage me le prédisaient. C’est en enchaînant les matches, que les performances et les sensations reviennent et qu’on redevient sélectionnable. J’ai joué seulement 23 matches cette saison, toutes compétitions confondues, à cause de blessures, mais j’ai beaucoup bossé aussi pour revenir. C’est moins fatigant de jouer tout le temps que d’être blessé et de devoir travailler pour retrouver le rythme. Avec pas trop de temps de jeu, on est obligé de mettre les bouchées doubles, rien ne remplace la compétition, on a beau s’entraîner sérieusement, ça ne revient qu’avec les matches, l’intensité du match, c’est la vérité. En match, on est capable de se surpasser physiquement. Plus que dans l’entraînement où c’est plus dur à faire, je pense. Je dois encore accumuler les temps de jeu, démarrer un maximum de matches, je ne suis pas encore revenu au top, mais c’est pas mal. Ça sera de mieux en mieux.
« Si des clubs sont intéressés et intéressants, je ne ferme la porte à rien du tout »
Ce sera toujours avec Lyon, la saison prochaine ?
Pour l’instant, ça n’a pas trop bougé pour moi. J’ai encore deux ans de contrat, on discutera tranquillement. Si des clubs sont intéressés et intéressants, je ne ferme la porte à rien du tout. Mais il faut que tout le monde soit d’accord. Le plus important, c’est de jouer, mais il faut voir le projet sportif, si on compte sur moi, les moyens qu’on se donne pour réussir, avoir des idées bien claires, qui ne changent pas après une défaite… J’ai une certaine conception du football, de la philosophie de jeu, je sais dans quelles conditions je peux m’épanouir ou non, c’est ce qui prime sur le reste même s’il y a un aspect économique qui entre en jeu. Les entraîneurs ont tellement de pression sur le dos, qu’ils sont obnubilés par le résultat et oublient les moyens pour y arriver. En Ligue 1, on ne se détache pas assez du résultat. On essaie d’être solide défensivement, de ne pas prendre de but surtout et puis quand on récupère le ballon on doit vite « gicler » en contre… On est constamment dans le duel, les « un contre un », alors que les Barcelonais par exemple évitent les duels, essaient de se déplacer dans les intervalles, font preuve de patience en redoublant les passes, utilisant toute la largeur du terrain. Pour moi c’est ça, le foot.
Vous imaginez-vous entraîneur, dans une autre vie ?
Je ne sais pas… J’ai l’impression comme le foot évolue, que ça devient de plus en plus difficile. À l’époque où mon père a débuté comme entraîneur, dans les années 80, peut-être… Mais aujourd’hui, pour gérer les groupes, la communication, etc., ça me paraît compliqué, beaucoup moins authentique. »
Recueillis par Jérôme Bergot à Montevideo.

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