Gourcuff donne l’impression de vivre un peu « à côté » du collectif lyonnais Photo MAXPPP
Alors que son intégration au sein du groupe lyonnais pose question et qu’il subit une concurrence de plus en plus vive, l’international tarde à retrouver son meilleur niveau.
Ce n’est qu’une image, l’instantané de la vie d’un groupe. Reste que l’attitude de Yoann Gourcuff, dans l’avion qui ramenait l’OL de Zagreb, seul sur son fauteuil, écouteurs sur les oreilles, quand le reste de ses coéquipiers fêtaient bruyamment l’improbable scénario, alimente un peu plus la chronique d’un footballeur décidément à part.
« Le retour a duré deux heures et j’ai vu aussi d’autres joueurs qui ont mis leur casque. Chacun à sa personnalité et perçoit les choses comme il a envie de les percevoir », tempère Rémi Garde quand Claude Puel, son ancien entraîneur, explique que le Breton, timide, « aime bien avoir son indépendance. » Après tout, Lisandro également mais il ne donne pas l’impression de vivre perpétuellement en marge du collectif. Si, publiquement, ses coéquipiers le soutiennent, en interne, ses proches commenceraient à s’agacer, du moins à manifester de l’indifférence à son égard.
Il suffirait sans doute d’un grand match de l’international pour commencer à renverser la tendance. Mais depuis son retour le 15 octobre, il n’a jamais vraiment flambé, sans pour autant totalement démériter. On parlera de prestations neutres. « Son jeu exige d’être bien physiquement pour qu’il puisse faire parler sa technique. C’est dommage qu’il se soit blessé après avoir fait une préparation intense cet été. Ce n’est qu’un retard à l’allumage », assure Puel. Le temps presse pourtant, et Ederson a désormais de l’avance. La titularisation de l’ex-Bordelais mercredi, avec plusieurs éléments habituellement remplaçants, accrédite un peu plus la thèse qui ferait désormais de Gourcuff un second choix. Sauf à ce que le forfait de Bastos lui offre du temps de jeu supplémentaire.
D’autant que son replacement a un poste plus reculé, face à Rennes et l’Ajax, n’a pas spécialement convaincu non plus. « Il est plus à l’aise dans un rôle de numéro 10. Plus bas, il va devoir apprendre à se structurer, à moins courir partout », estime Puel. La saison passée, Gourcuff avait avancé le manque de plaisir comme raison à son échec. « Mais personne n’en a pris ! », se défend l’entraîneur licencié. « Ni les joueurs, ni le staff, vu la chape de plomb qui pesait sur le club ».
Un départ serait-il alors une solution à son épanouissement ? Jean-Michel Aulas y a encore mis son veto la semaine dernière, refusant de brader un joueur acheté 22 millions en août 2010. Ce soir, il retrouvera sa Bretagne natale où il va souvent se ressourcer. Y puisera-t-il une bouffée d’air enfin régénératrice ?
« Le retour a duré deux heures et j’ai vu aussi d’autres joueurs qui ont mis leur casque. Chacun à sa personnalité et perçoit les choses comme il a envie de les percevoir », tempère Rémi Garde quand Claude Puel, son ancien entraîneur, explique que le Breton, timide, « aime bien avoir son indépendance. » Après tout, Lisandro également mais il ne donne pas l’impression de vivre perpétuellement en marge du collectif. Si, publiquement, ses coéquipiers le soutiennent, en interne, ses proches commenceraient à s’agacer, du moins à manifester de l’indifférence à son égard.
Il suffirait sans doute d’un grand match de l’international pour commencer à renverser la tendance. Mais depuis son retour le 15 octobre, il n’a jamais vraiment flambé, sans pour autant totalement démériter. On parlera de prestations neutres. « Son jeu exige d’être bien physiquement pour qu’il puisse faire parler sa technique. C’est dommage qu’il se soit blessé après avoir fait une préparation intense cet été. Ce n’est qu’un retard à l’allumage », assure Puel. Le temps presse pourtant, et Ederson a désormais de l’avance. La titularisation de l’ex-Bordelais mercredi, avec plusieurs éléments habituellement remplaçants, accrédite un peu plus la thèse qui ferait désormais de Gourcuff un second choix. Sauf à ce que le forfait de Bastos lui offre du temps de jeu supplémentaire.
D’autant que son replacement a un poste plus reculé, face à Rennes et l’Ajax, n’a pas spécialement convaincu non plus. « Il est plus à l’aise dans un rôle de numéro 10. Plus bas, il va devoir apprendre à se structurer, à moins courir partout », estime Puel. La saison passée, Gourcuff avait avancé le manque de plaisir comme raison à son échec. « Mais personne n’en a pris ! », se défend l’entraîneur licencié. « Ni les joueurs, ni le staff, vu la chape de plomb qui pesait sur le club ».
Un départ serait-il alors une solution à son épanouissement ? Jean-Michel Aulas y a encore mis son veto la semaine dernière, refusant de brader un joueur acheté 22 millions en août 2010. Ce soir, il retrouvera sa Bretagne natale où il va souvent se ressourcer. Y puisera-t-il une bouffée d’air enfin régénératrice ?
Olivier Guichard(le progrés)
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