Pour ceux qui aime comprendre la tactique ,les mouvements ..... un excellent article !
TABLEAU NOIR. Lyon a encore la gueule de bois et le Libéro paie l’ardoise. Après la victoire contre Saint-Étienne, Étienne M., qui raconte l’OL aux anglophones sur le compte OL News, n’a pas retenu sa joie mais quelques enseignements tactiques. Alors, losange ou 4-2-3-1 ? Et pourquoi « ou » d’abord ?
ou 4-2-3-1 ? Et pourquoi « ou » d’abord ?
Et pourquoi pas un peu de tactique? Au surlendemain d’un match où le
destin de l’OL n’aura parfois tenu qu’à un fil – une barre transversale,
un changement tactique au moment où le losange lyonnais se fissurait
sous les coups de butoir d’une équipe de Saint-Étienne partie pour
ressusciter Manufrance.
Depuis quelques matches, l’OL a dégainé une nouvelle arme: un 4-4-2 losange ou diamant
(pour les amateurs de Football Manager version anglaise). Au pays du
4-3-3/4-2-3-1, des ailiers rois et du « seul 9″, c’est déjà une
mini-révolution. Comme d’habitude, chacun a sa préférence, sa perception
– mais tentons d’y mettre un peu d’ordre en nous appuyant sur de la
magie noire, aka la statistique. Le match de dimanche
n’aura pas forcément aidé à trancher, malgré le coup de mou de la
deuxième mi-temps passé en losange et le coup de mieux suite au
changement tactique et à l’introduction de Briand et Gourcuff.
Mine de diamants ?
Tout d’abord, d’où sort ce diamant, apparu dans les semaines suivant la déroute montpelliéraine
? Une conjonction de facteurs: la recherche d’une meilleure assise
défensive, le profil de l’effectif lyonnais (manque d’ailiers naturels
ou performances décevantes des quelques-uns pouvant se targuer
d’appartenir à la dite catégorie), les absences et blessures
(suspensions de Lacazette, blessures de Danic et Gourcuff) et la volonté
de s’appuyer un peu plus sur le seul secteur où Rémi Garde peut compter
sur un semblant de profondeur : les milieux défensifs.
Être ou ne pas être Clarence Seedorf
Le diamant est un concept étonnant, dans un paysage où les joueurs de
couloir restent une valeur sûre. Le meilleur exemple d’un diamant
fonctionnel est probablement celui d’Ancelotti au Milan, où un duo
Sheva-Crespo se positionnait devant un milieu articulé autour du Trequartista
Kaka. Il est exigeant pour les latéraux et porteur de schizophrénie
pour les deux milieux « latéraux » devant à la fois aider à protéger le
couloir, fermer l’axe et servir de relais offensif pour éviter un
prévisible « je m’enferme dans l’axe, je perds le ballon ». Tout le
monde n’est pas capable de tenir le couloir d’un losange, car tout le
monde n’est pas Clarence Seedorf. Excusez du peu.
Losange / 4-2-3-1 : un partout
Passable face à Monaco, à plusieurs facettes face à Guingamp,
oscillant entre solide et franchement bancal lors du Derby, le diamant a
l’immense mérite de permettre à l’OL d’associer la vitesse de Lacazette
et l’appui de Gomis dans l’axe, tout en maintenant un sacro-saint
numéro 10 derrière eux pour les alimenter. Le premier but lyonnais,
c’est la face brillante du diamant – l’apport offensif de Bédimo comme
témoignage du rôle-clef des latéraux dans un tel système, le centre
repris par Gomis et le Kid de Mermoz dans la surface pour suivre et
finir le travail. Les vingt minutes suivantes ont montré le mauvais côté
du diamant, la face boueuse de la pierre que l’on vient de sortir de
terre : les voies d’eau sur les côtés, mais aussi dans l’axe où, malgré
la présence des trois milieux défensifs, les prises de balle et
accélérations de Benjamin Corgnet (des regrets, JMA ?) ont mis l’OL au supplice. Pour terminer le diagnostic de la schizophrénie tactique habitant les Lyonnais, le second but
est un produit typique du 4-2-3-1 : le joueur de couloir déborde,
élimine et centre, pour trouver l’autre joueur de couloir qui a coupé
dans l’axe pour apporter le surnombre. Chapeau, Rémi Garde.
« Ce qui compte ce n’est pas le système, c’est l’animation »
Probablement l’une des phrases préférées des coaches de L1, et non
complètement sans raison. Face à Sainté, en diamant, l’OL a vu ses deux
milieux « latéraux » jouer de manière bien différente. Malbranque a
beaucoup plus occupé le côté droit, notamment pour mieux protéger Miguel
Lopes, mais aussi pour contrôler le duo Mollo-Ghoulam – plus de 50% de
présence dans le couloir pour l’ancien… Stéphanois.
Au contraire, Fofana a bien plus agi en second milieu défensif, avec
une majorité de présence dans l’axe, voire même à droite en raison du
passage en 4-2-3-1.
Défensivement et tactiquement, les deux milieux ont fait le travail –
mais l’animation offensive s’en est ressentie. Fofana, plus défensif,
est probablement un peu moins à l’aise que le polyvalent Malbranque dans
un tel système. Après un intérim quasi-apocalyptique en défense
centrale, ses prestations rassurantes au milieu, à l’image de son match
face à Bordeaux, en font une valeur montante du milieu lyonnais –
l’anti-Mvuemba, dans un sens.
Pourquoi s’attarder autant sur le rôle des deux milieux excentrés ?
Car le profil de leur match dépendra énormément des deux « clés » du
milieu : le milieu défensif, et le meneur de jeu. C’est ici que l’on
touche au cœur du problème : le diamant ne peut fonctionner que si ces
deux joueurs, en l’occurrence Gonalons et Grenier, délivrent une
performance de bonne facture.
Grenier, machine à reculer
Clément Grenier a reçu les clés de la maison OL en même temps que sa prolongation de contrat en début de saison.
Le problème, c’est qu’il a plus eu tendance à les perdre qu’autre chose
depuis le mois d’août. Demandez à tous les supporters lyonnais qui
finiront par l’admettre à demi-mot : l’Ardéchois occupe une place
particulière dans leur cœur en tant que produit du centre et talisman de
fin de saison dernière. Il vous permet encore de ramener votre copine à
Gerland quand Gourcuff squatte l’infirmerie et, en ces temps de
disette, vous n’osez pas contredire le copain fan d’un autre club de
Ligue 1 qui vous dit « Ah mais quand même, vous avez Grenier » –
nourri aux résumés, il n’assiste pas comme vous aux matches entiers qui
on fait que petit à petit, au fond de vous, vous savez. À ces
réflexions, le supporter lyonnais répondra par un sourire gêné. En
outre, faisons face à la réalité : à quelques mois de la Coupe du Monde,
il reste le plus sûr moyen d’avoir un gone parmi les Bleus au Brésil,
depuis la disparition de Gonalons et l’interminable été de Gomis.
Mais la réalité, c’est aussi cela: en pointe d’un milieu construit
comme entonnoir à lui amener des ballons, Grenier n’arrive plus à
exister. L’infinie pauvreté technique de sa première mi-temps hier en
est l’ultime symbole : avec à peine 46% de passes réussies, il a
incarné, perdu au milieu du pressing stéphanois, la médiocrité de cette
première partie de derby.
Derrière Goetze, Valbuena… et Jouffre
Depuis plusieurs semaines, il n’arrive plus à faire ce que l’on
attend du registre d’un meneur de jeu : jouer vers l’avant, donner du
liant, créer des décalages. L’analyse de ses passes hier en atteste : en
vert, ses passes réussies, dominées par des passes latérales ou vers
l’arrière. En rouge, ses passes ratées, majoritairement jouées vers
l’avant. Bien entendu, la passe juste, la prise de risque impliquent le
déchet. Mais lorsque ce déchet s’industrialise à tel point que même un
Loulou Nicollin ne le renierait pas, l’inquiétude monte.
Et ce déchet est une constante chez lui: 64% de passes réussies
contre Guingamp, 76% contre Monaco, 61% contre Bordeaux. À titre de
comparaison, un Götze tournait à 84% sur l’ensemble de la saison
dernière en Bundesliga. Cette saison, Obraniak est à 81%, Jouffre à 82% –
pour ne prendre « que » de bons joueurs de Ligue 1. En douze matches de
Ligue 1, Grenier a créé 18 occasions – soit 1,5 par match. En 13
matches, Valbuena en a généré 42 – soit 3,23 par match. Un gouffre.
Plus bas derrière lui, Maxime Gonalons, auteur d’un bon match, reste
encore en-deçà de son réel niveau. En témoigne cette perte de balle en
seconde mi-temps qui aurait pu couter cher si Gradel avait mieux joué le
coup, ou encore un taux de passes réussies de 78% (sa moyenne sur
l’année dernière est de 88% en Ligue 1), ajouté à un total de… zéro
interception dimanche.
Quel système dans les semaines à venir ?
On ne m’enlèvera pas de la tête que le diamant n’est pas une solution
viable à long terme pour l’OL, et ce alors que certains blessés
reviennent et vont permettre à Rémi Garde de disposer de plus d’options
tactiques (Gourcuff, Danic). Le diamant a rempli son rôle en stabilisant
l’équipe à une période où elle en avait besoin, mais reste trop peu
menaçant offensivement et condamne bien souvent les lyonnais à déserter
les côtés, laissés aux seuls latéraux. Si Bédimo a la capacité et le
volume de jeu pour un tel système, ni Dabo ni Miguel Lopes ne semblent
apporter la combinaison de garanties défensives et offensives
nécessaires. Comme indiqué plus haut, le diamant a cependant l’énorme
avantage de permettre à Rémi Garde d’associer Lacazette et Gomis. Le
premier cité continue sa plaidoirie de 9 à chacune de ses sorties dans
l’axe et reste sur deux buts en autant de matches. Mais pourquoi ne pas
garder la possibilité d’alterner entre les deux suivant l’adversaire, la
forme du moment et la physionomie des rencontres ? On a envie de
souffler à l’oreille de Garde : « Gomis en seul 9, c’est pas
automatique. »
Toujours un ailier minimum
L’une des limites du 4-2-3-1 lyonnais reste la pénurie d’ailiers. Les
blessures et le manque de prestation convaincantes ont forcé Garde à
faire défiler sur les ailes : Bahlouli, Benzia, Gourcuff, Danic, Briand,
Pléa, Lacazette, Fékir, etc. Sans résultats convaincants sur le long
terme. Le semblant d’équilibre d’un 4-2-3-1 hybride avec Gourcuff à
gauche s’est dissous avec sa blessure. Mais un tel système est-il si
choquant ? Plusieurs équipes se reposent sur un schéma similaire, avec
une ligne de conduite claire : toujours un ailier minimum. Et ça marche:
Wenger a déplacé Ramsey, joueur d’axe, sur un côté depuis l’arrivée
d’Özil – mais le Gallois ne se prive pas de repiquer dans l’axe pour
combiner avec l’Allemand ou avec Giroud (voir schéma ci-dessous – très
similaire aux zones d’action de Gourcuff face à Sochaux, dans le schéma
suivant). De même, Nasri évolue souvent à gauche avec City.
Bancal, banco ?
Les permutations, les mouvements, la possibilité de replonger dans
l’axe, l’utilisation d’un « ailier inversé » (gaucher à droite ou vice
versa) ajoutent une palette d’options à un schéma tactique et une
animation offensive qui se nourrissent de variété. Souvenez-vous des
permutations Grenier-Gourcuff en début de saison. Reste bien entendu la
question de la santé de l’ancien Bordelais : mais tant qu’il restera
opérationnel, il est probablement l’une des meilleurs garanties de Garde
dans l’animation offensive – ne serait-ce que pour soulager un Grenier
qui n’en peut plus de porter tout le poids offensif de l’OL sur ses
épaules.
Au-delà de ça, et très pragmatiquement, le profil des latéraux
lyonnais autorise une plus grande fantaisie à gauche, où Bedimo apporte
autant qu’il défend, qu’à droite, où Dabo comme Miguel Lopes demandent
un ailier travaillant plus défensivement.
Le salut est-il dans l’asymétrie ? Au-delà des débats tactiques, il
se situe dans la continuité, et un peu dans la chance – celle de pouvoir
peut-être enfin disposer d’un effectif à peu près complet, pour entamer
une suite de saison que l’on espère meilleure, construite sur un derby
que l’on n’oubliera jamais, malgré ses imperfections. Et probablement
aussi un peu grâce à elles.
Étienne M.( http://www.leliberolyon.fr/ol-palette-royale/)
un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--
Coucou, à tous mes visiteurs
Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés : Pas de commentaires sur" la vie très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
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ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
Des libellés sont en bas de page pour faciliter des recherches ,un clic sur un mot et les articles concernés s'affichent
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http://www.spacefoot.com/les-experts/asse-ol-1-2-pourquoi-le-roi-lyon-est-desormais-chez-lui-dans-le-chaudron-l-analyse-de-l-oeil-de-vert-34047 : encore des compliments .....
RépondreSupprimerPreuve en est avec le malheureux Gourcuff qui ressort de sa boite à chaque derby pour être décisif. Ce joueur est bel et bien cuit pour le football, il n'empêche qu'il a fait l'amour à Gradel avec une facilité déconcertante dans les arrêts de jeu.
Oui, c'est quand même assez curieux de commenter un beau geste technique d'un joueur en ne trouvant rien d'autre à dire que : "Ce joueur est bel et bien cuit pour le foot". il y a là un raisonnement et une logique qui m'échappent complètement .....
SupprimerMH
RépondreSupprimerhttp://www.cahiersdufootball.net/article-la-gazette-de-la-l1-13e-journee-5083Le passement de jambes suivi d'un centre du gauche de Yoann Gourcuff sur la tête de Briand, à 93:00 et à Geoffroy-Guichard – au lieu d’aller cacher le ballon au poteau de corner.
heureusement qu'il est bel et bien cuit pour le foot !!!
Alors qu'il n'est entré en jeu qu'à la 72e minute, Yoann a trouvé le moyen d'être passeur décisif pour Briand et assurer la victoire de l'OL. Donc, il faut en déduire qu'il est cuit pour le foot???!!! Faut-il que notre anonyme de 14:27 ait une haine tenace ( ou bien un vide intersidéral dans son existence et dans sa tête) pour ne trouver que cela à dire, sans même se rendre compte de l'énormité de son propos. J'aimerais bien savoir ce que cette personne pense de la magnifique prestation de Clément Grenier, au cours de ce même match... et pourtant, lui, il a eu plus de 20 minutes pour faire éclater son talent!!! mt
RépondreSupprimerExcusez moi, mais l'anonyme de 14h27 est le même que celui de 14h30. Il est un grand admirateur de YG depuis sa découverte lors de sa 1ère sélection en équipe de France.
SupprimerMon commentaire :encore des compliments était de l'ironie...Je pense ne pas avoir été compris
J'aime la grande classe de YG.
NF
Pardon NF, de ne pas avoir décelé l'ironie .
SupprimerDes initiales sont vraiment indispensables pour se repérer facilement dans les coms.
MH
Le genre d'article qu'on aimerait voir plus souvent, (c'est presque aussi bien que du Chrys) qui explique vraiment le jeu, mais c'est tellement plus facile d'empiler les phrases toutes faites et les clichés pour les chers consultants. CP
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