Wendel : Souvenir d'un ex-bordelais ...
Ce vendredi soir, face à
Bordeaux, le Paris Saint-Germain peut égaler le record de quatorze
victoires consécutives détenu par... les Girondins en 2009. A l'époque,
Géraldo Wendel et ses copains marchaient sur l'eau. Le Brésilien se
souvient.
14 mars 2009 - 30 août 2009. Pendant
cinq mois et demi, les Girondins de Bordeaux ont empilé les victoires en
Ligue 1 comme des perles. Quatorze de rang au total, pour 33 buts
inscrits, et 9 encaissés. Une incroyable série qui les mènera au titre
de champion de France, en plus de la Coupe de la Ligue (4-0 en finale
face à Vannes) et du Trophée des champions (2-0 contre Guingamp). Soit
seize succès consécutifs, toutes compétitions confondues. Une série qui
prendra fin lors d'un déplacement à Marseille, à la fin du mois d'août
(0-0). Mais les Girondins attendront quand même le 3 octobre pour
connaître leur première défaite, après vingt-deux matches
d'invincibilité.
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«On pouvait rivaliser avec n'importe qui»
Peu importe, ce souvenir restera impérissable dans la mémoire de Géraldo Wendel, qui est resté cinq saisons au club. «C'était
tellement magnifique. On ne pensait pas nous-mêmes que l'on pouvait
gagner autant de matches à la suite. On se sentait imbattables, on
attendait toujours le match d'après». Une rencontre reste pourtant à
part dans son esprit. Un déplacement à Rennes, où les Bordelais
finissent par s'imposer 3-2, le 29 avril, lors de la 33e journée. «Pourtant un joueur se fait expulser (NDLR : Planus, dès la 27e minute). On
gagne à la fin du match, je crois que c'est Gourcuff qui met le
troisième. A partir de là, on se sentait vraiment forts et on a pensé à
ce titre.»
Au point de faire dire à Géraldo Wendel, aujourd'hui rentré chez lui au Brésil : «Les
équipes avaient peur de nous. A un moment, elles venaient chez nous et
ne jouaient qu'avec un ou deux attaquants maximum en essayant de nous
contrer. Ils se disaient : "On va mettre que des défenseurs et des
milieux pour jouer en contre". Mais on pouvait rivaliser avec n'importe
qui.» Avec, à la baguette, un Yoann Gourcuff de gala, qui a marqué Wendel. «On
avait de la chance de l'avoir, il marchait sur l'eau. En dehors du
terrain, il était l'un des plus populaires à l'époque, les médias ne
parlaient que de lui. Il était notre joueur de référence.» Son
équipe en était une autre, de référence. D'ailleurs, elle l'est
toujours. Elle a même les cartes en main pour empêcher le PSG de la
rejoindre dans l'histoire. Ça se passera ce soir, au Parc des Princes. (F.F)
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RépondreSupprimerBravo à Bordeaux pour leur beau score 2-2 face au PSG hier.
RépondreSupprimerJe pense qu'en fait Yoann a dû beaucoup hésiter entre Rennes et Bordeaux, deux clubs et régions qu'il aime...
JY
Coco, Merci pour l'article "Wendel Souvenir d'un ex Bordelais" et les photos souvenirs de cette si belle époque bordelaise, souvenirs de cette équipe étincelante et sympathique avec Yoann en meneur de jeu.
RépondreSupprimervraiment des super souvenirs, j'adorais cette équipe jeune, talentueuse, qui gagnait match après match, qui semblait invincible, la belle époque Gourcuff-Chamakh-Wendel-Tremoulinas...de grandes joies pour les supporters Bordelais...et pour moi aussi ! ...
je comprends que les Bordelais auraient aimé revoir Yoann en meneur de jeu, tant ils ont vibré à cette époque-là. Je pense aussi d'ailleurs que Yoann a dû hésiter entre Rennes et Bordeaux car il a gardé de super souvenirs de ces deux clubs et régions où lui aussi a connu de grandes émotions.
JY