Quand l’imaginaire nourri d’histoires vraies, de
cinéma, de musique, de littérature s’entremêle avec la réalité…
Retour à
New York…
1987.
Le marathon, la ville de New York. 5 jours dans une vie. Si loin,
malgré une médaille rangée dans une vitrine, au point d’avoir craint que
tout fut profondément enfoui dans des recoins désormais inaccessibles
de la mémoire. En fait simple poussière sur des souvenirs, instantanément balayée en reposant le pied sur le sol new-yorkais.
New York que l’on découvre ou retrouve, toujours fascinante, inquiétante. Tant de complexité, de simplicité, de diversité, d’inégalité, d’activité. Pas toujours franchement belle, franchement propre. Une ville en couleurs, en odeurs, en hauteur, en bruits.
L’impression de bien la connaitre. La télévision, le cinéma, la
musique, la littérature en sont ses plus fervents publicitaires. Un film
de Woody Allen, Schlessinger, De Palma, Scorsese, Leone, Stone,
Coppola… les bouquins de Paul Auster, Jesse Kellerman, Colum McCann, Tom
Wolfe… le New York, New York chanté par Elsa Minelli…les sons des
boites à Jazz…
Le New York des autres et modestement le sien.
Des kilomètres parcourus bloc après bloc sur des avenues, dans des
Parcs, les musées, les magasins, le métro… Les sens en éveil. Des taxis
jaunes, des limousines, des calèches vers Central Park, la blancheur de
la Cathédrale Saint Patrick cachée par ses échafaudages de rénovation,
les fumerolles du monde souterrain, le Carnegie Hall, le Madison Square
Garden, le mythique Waldorf Astoria… les gratte-ciel dont le fameux
Empire State Building… Dimanche sur la 5ème Avenue,
vers Central Park, à Time Square, Broadway… Des rues encombrées, des
magasins bondés dans un brouhaha incessant… un petit espace vert presque
tranquille…
New York le jour, la nuit. New York, 24 heures sur 24 où un monde de fourmis en perpétuel mouvement. New York offre son incroyable énergie, ses contrastes, ses démesures, son regard de liberté sans jugement.
Staten Island… Brooklyn… le Queens… le Bronx… Manhattan… les cinq arrondissements de la ville. Cinq
arrondissements empruntés par le célèbre marathon. Quand vous êtes sur
le pont du Verrazano au moment du départ vous n’imaginez pas ce que vous
allez vivre. Deux bornes au-dessus de l’eau avant la grande découverte.
Une autre façon de visiter la Grosse Pomme. Une balade athlétique et initiatique. Les jambes et le palpitant pour avancer.
Les yeux, les oreilles, le nez, les mains courroies de transmission
vers le cœur pour le plein d’émotions. Et si la fatigue vous gagne, une
voix, dix voix, cent voix vous exhortent à avancer « come-on guy, tu
n’as pas le droit d’abandonner ». Une tape amicale pour autre carburant
et atteindre son graal.
New York accepte tout le monde mais ne tolère pas la faiblesse. New York se relève de tout, ne s’arrête jamais à l’image de ce qui se passe sur le site des anciennes tours jumelles. New York, cette Mecque lointaine des rêveries est bien là et ne s’oublie pas.(olweb)
Mais , ils font du tourisme !
RépondreSupprimerQuelle chance , ils ont !
Ouha , New York au frais du club , sympa ,non ?