un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

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dimanche 1 février 2015

Gourcuff et la génération fantôme (sofoot)

http://www.sofoot.com/gourcuff-et-la-generation-fantome-195426.html

Alors que l'on parle encore aujourd'hui de la génération 87 de Ben Arfa, Benzema, Nasri et Ménez, championne d'Europe des U17 en 2004, on oublie souvent d'évoquer la précédente, celle de 1986, titrée en U19 l'année suivante. Outre Yoann Gourcuff, la star du So Foot #123, on y trouvait Abou Diaby, Hugo Lloris, Yohan Cabaye et bien d'autres. Une promotion dorée victime de sa discrétion ou de sa fragilité physique, voire des deux à la fois.

 La scène se passe dans les vestiaires du Windsor Park, à Belfast. « Avant le match, Yoann m'avait demandé si, en cas de victoire, je pouvais lui donner une cigarette, sourit Jean Gallice, alors sélectionneur de l'équipe de France des moins de 19 ans. Après le coup de sifflet final, il est donc venu me la réclamer. Alors qu'il se baladait la clope au bec, j'ai actionné la douche et je l'ai inondé. Ce jour-là, il a appris une leçon : on ne fume pas dans les vestiaires. » Ce jour-là, c'était le 29 juillet 2005, et la France de Yoann Gourcuff venait de remporter la finale du championnat d'Europe U19 contre l'Angleterre. Sans forcer. « À la mi-temps, nous étions menés 1-0, mais il n'y avait aucune panique, on sentait la force du groupe, se souvient Cédric Cambon, également de l'aventure. On sentait qu'on allait gagner, on avait le sentiment d'être au-dessus. Au final, on gagne 3-1, parce qu'on était au-dessus. On avait le sentiment que rien ne pouvait nous arriver. C'est lié au fait qu'on avait des joueurs capables de faire la différence, on avait le sentiment d'être intouchables. » Rien que ça.


C'est que dans leurs rangs, outre Gourcuff et Cambon, les Bleuets disposaient de quelques pépites en devenir : Hugo Lloris, Yohan Cabaye, Abou Diaby, mais aussi Geoffrey Jourdren, Younès Kaboul, Didier Digard, Franck Dja Djédjé, Djamel Abdoun, Moussa Sow, Yoan Gouffran ou encore Frédéric Sammaritano. À la différence de la médiatique génération 87, celle de 1986 n'a laissé personne sur le bord de la route, puisque presque toute la sélection de 2005 a fait son trou dans le foot pro, quand ce n'était pas en équipe nationale. « Cette génération était meilleure que la suivante, assure Jean Gallice, qui l'a suivie en U17, U18 et U19. J'ai eu la chance de tomber sur des gens très réceptifs, avec qui on pouvait discuter. Des joueurs de qualité, jusque dans la discipline. Après la qualification pour la finale, j'ai dû leur dire d'aller s'oxygéner la tête. Ils sont sortis et ils sont tous revenus à l'heure. » Parmi cette troupe de bons petits soldats, un jeune homme déjà timide est considéré comme le leader technique, bien qu'il ne joue pas à sa place.
« Yoann est un numéro 10 et un relayeur, mais là il jouait à droite, ce qui n'était pas son poste de prédilection », confirme Frédéric Sammaritano, qui côtoyait déjà Gourcuff en centre de préformation. S'il peut se permettre d'excentrer le Breton, c'est que Jean Gallice a l'embarras du choix. « On jouait en 4-4-2, il réclamait d'avoir un rôle entre le milieu défensif et le meneur de jeu, évoque le sélectionneur. Moi, je le faisais jouer sur un côté, parce que, dans l'axe, j'avais déjà Digard et Cabaye, deux clébards. Je le voyais mal se mettre au milieu d'eux. Pour moi, c'est quelqu'un qui pouvait travailler le long d'un côté, et pouvait rentrer à l'intérieur du terrain, conserver la balle. Il avait toutes les qualités pour trouver la solution dans toutes les situations. » Lors du deuxième match de poule contre la Norvège, alors que les Bleuets ont débuté leur compétition par un match nul, Gourcuff sort la sulfateuse : un triplé, pour une victoire 3-1. « Il avait fait un match exceptionnel, sourit encore Sammaritano. Techniquement, c'était impressionnant. Il jouait juste, il avait de la maturité dans son jeu, et au niveau des coups de pied arrêtés, il était très fort. » D'autant plus fort qu'il dispose, en alter ego sur le côté gauche, d'un deuxième phénomène pour équilibrer la balance : Abou Diaby. « Il était monstrueux aussi, siffle Cédric Cambon. Gourcuff et Diaby étaient au-dessus du lot, de loin les meilleurs joueurs du tournoi. » En demi-finale, les jeunes Français avaient pourtant sorti l'Allemagne de Manuel Neuer et Kevin-Prince Boateng.
Génération blessée ?
Malheureusement, presque dix ans plus tard, les deux meilleurs joueurs de l'une des meilleures promotions de l'histoire du foot français sont dans la panade. Pendant que Cabaye et Lloris sont vissés en équipe de France, Yoann Gourcuff enchaîne les forfaits depuis cinq ans à Lyon et Abou Diaby fait de même avec Arsenal, si bien que l'on évoque pour ce dernier une possible fin de carrière. « Les deux cas ne sont pas du tout similaires, s'exclame Tiburce Darou, l'ancien préparateur physique de la Star Ac', qui a ses entrées au club londonien et a suivi Gourcuff pendant ses trois mois de rééducation en 2012. Diaby, c'est une série de blessures graves, et son corps essaie de compenser. Yoann, c'est dans la tête. » Julian Pinard, copain de promo de Gourcuff au centre de préformation de Ploufragan, de 12 à 14 ans, a une autre piste pour expliquer la malédiction. « Il y a quelque chose d'intéressant, c'est que tous ceux de notre génération qui sont passés pro avec ce cursus (préformation, centre de formation, sélection nationale de jeunes, ndlr) ont connu de gros problèmes physiques par la suite, esquisse celui qui a lui-même dû arrêter sa carrière en 2010 après trois ans de blessures et de rechutes. Rien que dans notre promo à Ploufragan, il y a Romain Danzé qui s'est fait deux fois les croisés, Sammaritano qui s'est aussi blessé gravement, Sylvain Marveaux qui est très fort, mais qui est tout le temps blessé, et Yoann c'est la même chose. Abou Diaby, c'est pareil, il a fait l'INF Clairefontaine. Je me demande si le fait de commencer si jeune ne nous a pas affaiblis. » Une piste de plus pour percer le mystère d'une génération fantôme.
 Par Thomas Pitrel / Propos recueillis par TP et Victor Le Grand

3 commentaires:

  1. Assez marrant anecdote sur la cigarette

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  2. Un peu surprise des "propos" de Darou, assez contradictoires avec ceux qu'il a tenu précédemment. Je pense que Sofoot ne s'est pas gêné de faire quelques raccourcis, comme souvent, et que ce qu'il a vraiment dit devait être un peu plus nuancé. Julian Pinard pointe sûrement le vrai problème. CP

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  3. Vraiment très intéressant, en particulier ce que dit Julian Pinard à propos de la fragilité des joueurs passés par le centre de formation de Ploufragan. En effet, n'ont-ils pas été sur-entraînés trop jeunes ?
    MH

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